Dans le cadre des auditions de l'Assemblée nationale pour les Etats généraux de l'Alimentation, Bigard a agacé son auditoire...
Lors de son audition par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, l’audition de Maxence Bigard, fils du PDG des établissements du même nom, a mis les députés - tous bords politiques confondus - vent debout ! Retour.

« C’est la première fois que je vois ce type d’attitude », s’est indigné Dominique Potier, député, lors de l’audition de Maxence Bigard par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, une audition qui se tenait le 13 septembre dans le cadre des États généraux de l’alimentation. « On ne peut pas mépriser le débat démocratique », a-t-il dénoncé.
Maxence Bigard a pris la place de son père, Jean-Paul, PDG du groupe Bigard, qui n’avait pu « être présent aujourd’hui », selon ses propos.
Plusieurs autres députés se sont également insurgés face à l’attitude du fils de l’industriel, dont le président de la Commission qui a rappelé à Maxence Bigard qu’« en général, ce sont les députés qui posent les questions ». Mais manifestement, Maxence Bigard n’a pas fait dans la dentelle, pas plus que dans le subtilité si l’on s’en tient aux réactions des députés lors de l’audition… « On est dans le Parrain ou dans une commission d’audition à l’Assemblée nationale ? », s’est exclamé pour sa part François Ruffin, député, dans un contexte de tension intense que cherchait manifestement à apaiser Mathieu Pecqueur, directeur général adjoint de Culture viande, le syndicat des industriels de la viande, dont le président n’est personne d’autre que Jean-Paul Bigard…
Ligne rouge franchie… ?
« Je prends acte de vos questions », s’est contenté de répondre Maxence Bigard et de préciser en une phrase, sourire aux lèvres, à la question de la non-publication des comptes de l’entreprise, rendue pourtant obligatoire par la loi Sapin 2 : « nous achetons 25.000 bovins par semaine que nous payons toutes les semaines ».
« Comment voulez-vous travailler à la transparence si vous-même, devant les élus que nous sommes, dans ce lieu de fabrique de la loi, vous ne répondez à nos questions ? », a fait observer, pour sa part, le député Richard Ramos.
Lors de ses prises de parole, après parfois près d’une demi-minute de silence, Maxence Bigard s’est contenté de généralités : « aujourd’hui, le marché de la viande est compliqué car nous achetons, en tant qu’abatteur, des animaux et nous vendons ensuite de la viande, donc essayer de trouver un axe sur le long terme entre tous les opérateurs est assez difficile ». Par ailleurs, il ne s’est pas positionné sur le mal-être des employés d’un de ses abattoirs, dans la Somme, fermé depuis, que rapportait François Ruffin, mais il a volontiers répondu concernant le bien-être animal.
Finalement, cette attitude risque bien de se retourner contre le groupe Bigard lui-même quand on se réfère aux reprises qui ont été faites par la presse de cet incident, reprises abondamment approvisionnées par les commentaires des députés, très agacés, au sortir de l’audition…
A l’exemple de Richard Ramos, qui a adressé un communiqué de presse dans lequel il se dit « fier d’avoir mis en lumière l’opacité du groupe Bigard », précisant s’engager « auprès de la Nation à poursuivre le combat de la transparence permettant de faire vivre dignement nos producteurs de viande. J'annoncerai dans les jours qui viennent des mesures pour contraindre le groupe Bigard à respecter la loi ».
In fine, Maxence Bigard pourrait bien être l’arroseur arrosé…
Dans le cadre des auditions de l'Assemblée nationale pour les Etats généraux de l'Alimentation, Bigard a agacé son auditoire...

« C’est la première fois que je vois ce type d’attitude », s’est indigné Dominique Potier, député, lors de l’audition de Maxence Bigard par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, une audition qui se tenait le 13 septembre dans le cadre des États généraux de l’alimentation. « On ne peut pas mépriser le débat démocratique », a-t-il dénoncé.
Maxence Bigard a pris la place de son père, Jean-Paul, PDG du groupe Bigard, qui n’avait pu « être présent aujourd’hui », selon ses propos.
Plusieurs autres députés se sont également insurgés face à l’attitude du fils de l’industriel, dont le président de la Commission qui a rappelé à Maxence Bigard qu’« en général, ce sont les députés qui posent les questions ». Mais manifestement, Maxence Bigard n’a pas fait dans la dentelle, pas plus que dans le subtilité si l’on s’en tient aux réactions des députés lors de l’audition… « On est dans le Parrain ou dans une commission d’audition à l’Assemblée nationale ? », s’est exclamé pour sa part François Ruffin, député, dans un contexte de tension intense que cherchait manifestement à apaiser Mathieu Pecqueur, directeur général adjoint de Culture viande, le syndicat des industriels de la viande, dont le président n’est personne d’autre que Jean-Paul Bigard…
Ligne rouge franchie… ?
« Je prends acte de vos questions », s’est contenté de répondre Maxence Bigard et de préciser en une phrase, sourire aux lèvres, à la question de la non-publication des comptes de l’entreprise, rendue pourtant obligatoire par la loi Sapin 2 : « nous achetons 25.000 bovins par semaine que nous payons toutes les semaines ».
« Comment voulez-vous travailler à la transparence si vous-même, devant les élus que nous sommes, dans ce lieu de fabrique de la loi, vous ne répondez à nos questions ? », a fait observer, pour sa part, le député Richard Ramos.
Lors de ses prises de parole, après parfois près d’une demi-minute de silence, Maxence Bigard s’est contenté de généralités : « aujourd’hui, le marché de la viande est compliqué car nous achetons, en tant qu’abatteur, des animaux et nous vendons ensuite de la viande, donc essayer de trouver un axe sur le long terme entre tous les opérateurs est assez difficile ». Par ailleurs, il ne s’est pas positionné sur le mal-être des employés d’un de ses abattoirs, dans la Somme, fermé depuis, que rapportait François Ruffin, mais il a volontiers répondu concernant le bien-être animal.
Finalement, cette attitude risque bien de se retourner contre le groupe Bigard lui-même quand on se réfère aux reprises qui ont été faites par la presse de cet incident, reprises abondamment approvisionnées par les commentaires des députés, très agacés, au sortir de l’audition…
A l’exemple de Richard Ramos, qui a adressé un communiqué de presse dans lequel il se dit « fier d’avoir mis en lumière l’opacité du groupe Bigard », précisant s’engager « auprès de la Nation à poursuivre le combat de la transparence permettant de faire vivre dignement nos producteurs de viande. J'annoncerai dans les jours qui viennent des mesures pour contraindre le groupe Bigard à respecter la loi ».
In fine, Maxence Bigard pourrait bien être l’arroseur arrosé…
Dans le cadre des auditions de l'Assemblée nationale pour les Etats généraux de l'Alimentation, Bigard a agacé son auditoire...

« C’est la première fois que je vois ce type d’attitude », s’est indigné Dominique Potier, député, lors de l’audition de Maxence Bigard par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, une audition qui se tenait le 13 septembre dans le cadre des États généraux de l’alimentation. « On ne peut pas mépriser le débat démocratique », a-t-il dénoncé.
Maxence Bigard a pris la place de son père, Jean-Paul, PDG du groupe Bigard, qui n’avait pu « être présent aujourd’hui », selon ses propos.
Plusieurs autres députés se sont également insurgés face à l’attitude du fils de l’industriel, dont le président de la Commission qui a rappelé à Maxence Bigard qu’« en général, ce sont les députés qui posent les questions ». Mais manifestement, Maxence Bigard n’a pas fait dans la dentelle, pas plus que dans le subtilité si l’on s’en tient aux réactions des députés lors de l’audition… « On est dans le Parrain ou dans une commission d’audition à l’Assemblée nationale ? », s’est exclamé pour sa part François Ruffin, député, dans un contexte de tension intense que cherchait manifestement à apaiser Mathieu Pecqueur, directeur général adjoint de Culture viande, le syndicat des industriels de la viande, dont le président n’est personne d’autre que Jean-Paul Bigard…
Ligne rouge franchie… ?
« Je prends acte de vos questions », s’est contenté de répondre Maxence Bigard et de préciser en une phrase, sourire aux lèvres, à la question de la non-publication des comptes de l’entreprise, rendue pourtant obligatoire par la loi Sapin 2 : « nous achetons 25.000 bovins par semaine que nous payons toutes les semaines ».
« Comment voulez-vous travailler à la transparence si vous-même, devant les élus que nous sommes, dans ce lieu de fabrique de la loi, vous ne répondez à nos questions ? », a fait observer, pour sa part, le député Richard Ramos.
Lors de ses prises de parole, après parfois près d’une demi-minute de silence, Maxence Bigard s’est contenté de généralités : « aujourd’hui, le marché de la viande est compliqué car nous achetons, en tant qu’abatteur, des animaux et nous vendons ensuite de la viande, donc essayer de trouver un axe sur le long terme entre tous les opérateurs est assez difficile ». Par ailleurs, il ne s’est pas positionné sur le mal-être des employés d’un de ses abattoirs, dans la Somme, fermé depuis, que rapportait François Ruffin, mais il a volontiers répondu concernant le bien-être animal.
Finalement, cette attitude risque bien de se retourner contre le groupe Bigard lui-même quand on se réfère aux reprises qui ont été faites par la presse de cet incident, reprises abondamment approvisionnées par les commentaires des députés, très agacés, au sortir de l’audition…
A l’exemple de Richard Ramos, qui a adressé un communiqué de presse dans lequel il se dit « fier d’avoir mis en lumière l’opacité du groupe Bigard », précisant s’engager « auprès de la Nation à poursuivre le combat de la transparence permettant de faire vivre dignement nos producteurs de viande. J'annoncerai dans les jours qui viennent des mesures pour contraindre le groupe Bigard à respecter la loi ».
In fine, Maxence Bigard pourrait bien être l’arroseur arrosé…
Dans le cadre des auditions de l'Assemblée nationale pour les Etats généraux de l'Alimentation, Bigard a agacé son auditoire...

« C’est la première fois que je vois ce type d’attitude », s’est indigné Dominique Potier, député, lors de l’audition de Maxence Bigard par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, une audition qui se tenait le 13 septembre dans le cadre des États généraux de l’alimentation. « On ne peut pas mépriser le débat démocratique », a-t-il dénoncé.
Maxence Bigard a pris la place de son père, Jean-Paul, PDG du groupe Bigard, qui n’avait pu « être présent aujourd’hui », selon ses propos.
Plusieurs autres députés se sont également insurgés face à l’attitude du fils de l’industriel, dont le président de la Commission qui a rappelé à Maxence Bigard qu’« en général, ce sont les députés qui posent les questions ». Mais manifestement, Maxence Bigard n’a pas fait dans la dentelle, pas plus que dans le subtilité si l’on s’en tient aux réactions des députés lors de l’audition… « On est dans le Parrain ou dans une commission d’audition à l’Assemblée nationale ? », s’est exclamé pour sa part François Ruffin, député, dans un contexte de tension intense que cherchait manifestement à apaiser Mathieu Pecqueur, directeur général adjoint de Culture viande, le syndicat des industriels de la viande, dont le président n’est personne d’autre que Jean-Paul Bigard…
Ligne rouge franchie… ?
« Je prends acte de vos questions », s’est contenté de répondre Maxence Bigard et de préciser en une phrase, sourire aux lèvres, à la question de la non-publication des comptes de l’entreprise, rendue pourtant obligatoire par la loi Sapin 2 : « nous achetons 25.000 bovins par semaine que nous payons toutes les semaines ».
« Comment voulez-vous travailler à la transparence si vous-même, devant les élus que nous sommes, dans ce lieu de fabrique de la loi, vous ne répondez à nos questions ? », a fait observer, pour sa part, le député Richard Ramos.
Lors de ses prises de parole, après parfois près d’une demi-minute de silence, Maxence Bigard s’est contenté de généralités : « aujourd’hui, le marché de la viande est compliqué car nous achetons, en tant qu’abatteur, des animaux et nous vendons ensuite de la viande, donc essayer de trouver un axe sur le long terme entre tous les opérateurs est assez difficile ». Par ailleurs, il ne s’est pas positionné sur le mal-être des employés d’un de ses abattoirs, dans la Somme, fermé depuis, que rapportait François Ruffin, mais il a volontiers répondu concernant le bien-être animal.
Finalement, cette attitude risque bien de se retourner contre le groupe Bigard lui-même quand on se réfère aux reprises qui ont été faites par la presse de cet incident, reprises abondamment approvisionnées par les commentaires des députés, très agacés, au sortir de l’audition…
A l’exemple de Richard Ramos, qui a adressé un communiqué de presse dans lequel il se dit « fier d’avoir mis en lumière l’opacité du groupe Bigard », précisant s’engager « auprès de la Nation à poursuivre le combat de la transparence permettant de faire vivre dignement nos producteurs de viande. J'annoncerai dans les jours qui viennent des mesures pour contraindre le groupe Bigard à respecter la loi ».
In fine, Maxence Bigard pourrait bien être l’arroseur arrosé…
Dans le cadre des auditions de l'Assemblée nationale pour les Etats généraux de l'Alimentation, Bigard a agacé son auditoire...

« C’est la première fois que je vois ce type d’attitude », s’est indigné Dominique Potier, député, lors de l’audition de Maxence Bigard par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, une audition qui se tenait le 13 septembre dans le cadre des États généraux de l’alimentation. « On ne peut pas mépriser le débat démocratique », a-t-il dénoncé.
Maxence Bigard a pris la place de son père, Jean-Paul, PDG du groupe Bigard, qui n’avait pu « être présent aujourd’hui », selon ses propos.
Plusieurs autres députés se sont également insurgés face à l’attitude du fils de l’industriel, dont le président de la Commission qui a rappelé à Maxence Bigard qu’« en général, ce sont les députés qui posent les questions ». Mais manifestement, Maxence Bigard n’a pas fait dans la dentelle, pas plus que dans le subtilité si l’on s’en tient aux réactions des députés lors de l’audition… « On est dans le Parrain ou dans une commission d’audition à l’Assemblée nationale ? », s’est exclamé pour sa part François Ruffin, député, dans un contexte de tension intense que cherchait manifestement à apaiser Mathieu Pecqueur, directeur général adjoint de Culture viande, le syndicat des industriels de la viande, dont le président n’est personne d’autre que Jean-Paul Bigard…
Ligne rouge franchie… ?
« Je prends acte de vos questions », s’est contenté de répondre Maxence Bigard et de préciser en une phrase, sourire aux lèvres, à la question de la non-publication des comptes de l’entreprise, rendue pourtant obligatoire par la loi Sapin 2 : « nous achetons 25.000 bovins par semaine que nous payons toutes les semaines ».
« Comment voulez-vous travailler à la transparence si vous-même, devant les élus que nous sommes, dans ce lieu de fabrique de la loi, vous ne répondez à nos questions ? », a fait observer, pour sa part, le député Richard Ramos.
Lors de ses prises de parole, après parfois près d’une demi-minute de silence, Maxence Bigard s’est contenté de généralités : « aujourd’hui, le marché de la viande est compliqué car nous achetons, en tant qu’abatteur, des animaux et nous vendons ensuite de la viande, donc essayer de trouver un axe sur le long terme entre tous les opérateurs est assez difficile ». Par ailleurs, il ne s’est pas positionné sur le mal-être des employés d’un de ses abattoirs, dans la Somme, fermé depuis, que rapportait François Ruffin, mais il a volontiers répondu concernant le bien-être animal.
Finalement, cette attitude risque bien de se retourner contre le groupe Bigard lui-même quand on se réfère aux reprises qui ont été faites par la presse de cet incident, reprises abondamment approvisionnées par les commentaires des députés, très agacés, au sortir de l’audition…
A l’exemple de Richard Ramos, qui a adressé un communiqué de presse dans lequel il se dit « fier d’avoir mis en lumière l’opacité du groupe Bigard », précisant s’engager « auprès de la Nation à poursuivre le combat de la transparence permettant de faire vivre dignement nos producteurs de viande. J'annoncerai dans les jours qui viennent des mesures pour contraindre le groupe Bigard à respecter la loi ».
In fine, Maxence Bigard pourrait bien être l’arroseur arrosé…