Dans les systèmes laitiers, le ray-grass demeure une valeur sûre
Retour, par Acsel Conseil Elevage, sur les enseignements des essais fourragers mis en place à Baudrières. Nul doute, le ray-grass est une valeur sûre dans les systèmes laitiers.

En coopération avec la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire et Bourgogne du Sud, le groupe Acsel Bresse Nord a mis en place des essais fourrages au Gaec de la Verne, à Baudrières. Vingt-cinq éleveurs sont venus observer ces essais le 3 mai dernier, avec pour supports la conduite culturale, un premier bilan des récoltes et des analyses à l’appui des premières coupes.
Une association gagnante
Le partenaire le plus approprié du ray-grass est le trèfle, et plus particulièrement le trèfle incarnat. Cette alliance permet un équilibre des valeurs alimentaires.
Malgré les idées reçues, il est important de faucher un mélange ray-grass/trèfle au plus tôt, au stade épi 10 cm, pour garantir à la fois des protéines et de l’énergie. En obtenant des ensilages d’herbe avec 0,98 UFL, plus de 100 grammes de PDI et une très bonne digestibilité, on peut garantir des rations d’hiver lactogènes.
Un rendement assuré
La fauche précoce permet d’assurer une deuxième coupe et, finalement, d’avoir un rendement aussi bon qu’un ray-grass fauché plus tardivement en une seule coupe. Se référer au tableau ci-dessous.
Sur la parcelle visitée, la première coupe avait eu lieu le 3 avril avec un rendement de 2,94 tonnes (t) de MS/ha. Le 20 mai, les éleveurs ont pu faire une deuxième coupe avec un rendement de 3,7 t de MS/ha.
Le rendement total a donc été de plus de 6 t de MS/ha, avec des valeurs alimentaires avantageuses.
La haute teneur en sucres des ensilages d’herbe précoces est complémentaire à la tendance des maïs secs de 2017 sur la zone Bresse Nord.
Anthony Grandmougin, Déborah Cadot et Florine Damians, Acsel Conseil Elevage