Libéralisation des droits de plantations viticoles
Dans toutes les têtes...
En visite au domaine Parize à Givry, le candidat aux législatives sur la
3e circonscription de Saône-et-Loire, Rémy Rebeyrotte est venu
confirmer sa position sur la question de la libéralisation des droits de
plantation.
3e circonscription de Saône-et-Loire, Rémy Rebeyrotte est venu
confirmer sa position sur la question de la libéralisation des droits de
plantation.
Cela fait désormais 6 générations que les Parize se succèdent sur le domaine du hameau de Poncey à Givry et à 78 ans, le patriarche du domaine n'a pas la langue dans sa poche. A l'occasion d'une visite des lieux par Rémy Rebeyrotte, candidat aux législatives sur la troisième circonscription, à laquelle est désormais rattaché le canton de Givry, la question du monde viticole s'est entremêlée de dégustations des millésimes locaux. Les problématiques de la vente directe, de la libéralisation ou non des droits de plantation se sont posées comme des évidences pour le domaine qui produit quelques 50.000 bouteilles à l'année sur ses 8 hectares de Givry. Pour le patron des lieux, "notre problème c'est pas de faire du vin, mais c'est de faire du bon vin", et il faut dire qu'avec un Clos La Roche à moins de 10 euros la bouteille, le domaine a de quoi attirer quelques bonnes papilles. "Ici, nous avons des petits clients mais des clients qui valent de l'Or, c'est une force considérable", un constat qui aura permis au domaine de traverser la crise des dernières années sans trop de soucis. Reste la question de l'ouverture du domaine tous les jours... à toute heure.. et à 78 ans, on entend bien la question qui risque de se poser très rapidement.
A l'issue de la visite, Rémy Rebeyrotte a confié son sentiment sur la question de la libéralisation des droits de plantation, marquant du même coup, son opposition à une telle initiative. D'ailleurs, le conseil municipal d'Autun a pris en mars dernier, une délibération visant à dénoncer l'objectif. Le candidat aux législatives a d'ailleurs profité de l'occasion pour appeler l'ensemble des élus de Saône-et-Loire à procéder de la même manière, que les communes soient viticoles ou non, "il en va de notre attachement à une certaine viticulture, à une idée familiale et agricole, une richesse de la Bourgogne. Il faut entreprendre le dernier effort pour obtenir la remise en cause de la libéralisation des droits de plantation. Même si on va dans le bon sens, il ne faut pas baisser la garde" a-t-il prévenu.
A l'issue de la visite, Rémy Rebeyrotte a confié son sentiment sur la question de la libéralisation des droits de plantation, marquant du même coup, son opposition à une telle initiative. D'ailleurs, le conseil municipal d'Autun a pris en mars dernier, une délibération visant à dénoncer l'objectif. Le candidat aux législatives a d'ailleurs profité de l'occasion pour appeler l'ensemble des élus de Saône-et-Loire à procéder de la même manière, que les communes soient viticoles ou non, "il en va de notre attachement à une certaine viticulture, à une idée familiale et agricole, une richesse de la Bourgogne. Il faut entreprendre le dernier effort pour obtenir la remise en cause de la libéralisation des droits de plantation. Même si on va dans le bon sens, il ne faut pas baisser la garde" a-t-il prévenu.