Patrimoine
De Faber à Farges-les-Chalon
Alors que certains historiens mentionnent le nom de la commune dès le Xe siècle, on est passé au fil du temps de Faber à Fabrica, Forge, Farge et enfin Farges. Le mot Faber désigne l’ouvrier travaillant le fer et son dérivé Fabrica, une forge.
C’est ce mot qui aurait donné la dénomination de Farges du fait de l’existence de forges dans le village. D’ailleurs certains lieux-dits actuels portent des noms tel que le Fourneau, Sur le Four… La géographie de Farges apparaît dès 1313. L’actuel Gauchard –dénommé Le Gauchat dans les documents de l’époque– constituerait le début de l’implantation du village qui se développera en direction du sud. L’histoire de la commune est étroitement liée à la puissance de l’évêché de Chalon-sur-Saône qui a acheté en 1564 les seigneuries de Fontaines et de Farges au baron de Rully. La vie fargeoise est essentiellement basée sur l’agriculture. Plus tard, la culture de la vigne apportera un essor supplémentaire ainsi que le commerce des bœufs au XVIIe siècle.
Une nouvelle église
Les premières élections se tiennent en 1790 sous l’Assemblée nationale constituante. Farges compte alors 265 habitants, dont 48 citoyens actifs masculins disposant du droit de vote : un prêtre, un recteur d’école, un charron, un tailleur de vêtements, un couvreur de paille, un maréchal ferrant, quinze laboureurs, onze vignerons et seize manœuvres. Jean Pages, curé, est le premier maire du village élu le 21 février 1790. Ce n’est qu’au début du XIXe siècle que la commune prend son essor avec la construction de puits, de captages de sources et la rénovation des lavoirs. Edifiée vers le XIIe siècle, l’église de style roman s’avère rapidement trop petite d’autant qu’elle sert également à la commune voisine de Champforgueil. Suite à l’ordonnance d’avril 1853 de l’évêque d’Autun, relative à l’agrandissement de l’église, le conseil municipal répond que les travaux seront envisagés dès que les ressources le permettront. A la suite d’une vente extraordinaire de coupes de bois, cet obstacle est levé en mai 1856 au profit de la construction d’un nouveau lieu de culte dont la réception des travaux a été prononcée le 16 août 1859, étant précisé que la tour du clocher est celle de l’ancienne église. Dans les années ultérieures, l’église est complétée par l’adjonction de l’actuelle sacristie. Au début du XXe siècle, le Farges des temps modernes débute avec notamment l’arrivée de l’électricité en 1909, hormis Le Gauchard qui ne sera desservi qu’en 1928, et l’installation d’une cabine téléphonique intervient en 1914.
Une nouvelle église
Les premières élections se tiennent en 1790 sous l’Assemblée nationale constituante. Farges compte alors 265 habitants, dont 48 citoyens actifs masculins disposant du droit de vote : un prêtre, un recteur d’école, un charron, un tailleur de vêtements, un couvreur de paille, un maréchal ferrant, quinze laboureurs, onze vignerons et seize manœuvres. Jean Pages, curé, est le premier maire du village élu le 21 février 1790. Ce n’est qu’au début du XIXe siècle que la commune prend son essor avec la construction de puits, de captages de sources et la rénovation des lavoirs. Edifiée vers le XIIe siècle, l’église de style roman s’avère rapidement trop petite d’autant qu’elle sert également à la commune voisine de Champforgueil. Suite à l’ordonnance d’avril 1853 de l’évêque d’Autun, relative à l’agrandissement de l’église, le conseil municipal répond que les travaux seront envisagés dès que les ressources le permettront. A la suite d’une vente extraordinaire de coupes de bois, cet obstacle est levé en mai 1856 au profit de la construction d’un nouveau lieu de culte dont la réception des travaux a été prononcée le 16 août 1859, étant précisé que la tour du clocher est celle de l’ancienne église. Dans les années ultérieures, l’église est complétée par l’adjonction de l’actuelle sacristie. Au début du XXe siècle, le Farges des temps modernes débute avec notamment l’arrivée de l’électricité en 1909, hormis Le Gauchard qui ne sera desservi qu’en 1928, et l’installation d’une cabine téléphonique intervient en 1914.