De grands Bourgognes

Ces vins proviennent le plus souvent de vignes de piémont. Ses terrains sont variés selon les zones géographiques. Le relief faillé du Chalonnais et du Mâconnais donne des sols où se mêlent calcaire, argile et marne, avec des nuances granitiques tout au sud de la Saône-et-Loire.
D’une robe or clair limpide et cristalline, le bourgogne blanc adopte fréquemment, en Saône-et-Loire, des tonalités de fleurs blanches (aubépine, acacia) et de silex. Au palais, un vin aromatique, fin sans être léger, ample sans être pesant. Le bourgogne blanc réussit la performance d'allier les contraires dans la bouche, ce qui le rend polyvalent et incontournable.

L’appellation bourgogne est également produite en vin rouge et rosé.

Le bourgogne rouge est l’enfant du pinot noir. Connu sous ce nom depuis 1375 et né ici, ce cépage donne naissance à tous les grands
vins rouges du vignoble bourguignon. Ses terroirs sont souvent très proches des crus les plus réputés (à quelques dizaines de mètres
parfois). Ils se situent sur le piémont des côtes, en milieu calcaire, nuancé d’argile et de marne, pierreux sinon rocheux, bien drainé et où l’eau stagne peu.

Les vins de l’appellation concernant de nombreuses communes présentent des différences organoleptiques. Ils partagent cependant
beaucoup de traits communs. À l’oeil, une robe riche en couleur, pourpre puis prenant avec l’âge un rubis plus profond. Au nez, le bouquet s’ouvre sur une corbeille de petits fruits rouges et noirs, évoluant sur le pruneau cuit, sur des nuances poivrées, animales et de sous-bois. Le bourgogne rouge est très vivant en bouche, structuré, le dos souple et rond. Les bourgognes rouges ont une personnalité élégante, fine et une structure fluide et légère en bouche.