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Vitiscopie 2018

De hauts niveaux de revenus dans la viticulture

A l’occasion de Vitiscopie 2018 qui se déroulait à Sennecé-lès-Mâcon le 13 février dernier, est ressorti le haut niveau de rémunération atteint en viticulture. Une embellie qui pourrait ne pas durer, imposant aux professionnels de se constituer un matelas de sécurité.

De hauts niveaux de revenus dans la viticulture

Force est de constater les forts contrastes d’une production à l’autre lorsque l’on observe la "Ferme 71". A partir d’un échantillon de 2.000 exploitations fournis par CERFrance 71, les chiffres laissent apparaître un revenu par UTAF (unité de travail familiale) très hétérogène avec 13.000 € en viande, 28.500 € en lait, 30.300 € en céréales et 57.700 € en viticulture.

Constituer une trésorerie de sécurité

En viticulture, sur les 260 entreprises viticoles qui constituaient l’échantillon, force est de constater que 2018 est dans la lignée de 2017, permettant d’atteindre de hauts niveaux de revenus. Chez les coopérateurs, prix et volumes sont au rendez-vous en 2017 avec l’encaissement des produits correspondant à la valorisation de trois bonnes années : les millésimes 2014, 2015 et 2016. Et ce n’est pas 2018 qui va contredire cette tendance. En 2017, nous avions 58.600 € par UTAF, soit + 26.000 € en deux ans. L’augmentation des charges est largement compensée par un produit de plus de 20.000 € par hectare. Toutefois, les trésoreries peinent à se redresser et il n’y a pas de trésorerie de sécurité.

Chez les viticulteurs valorisant en vrac et/ou en bouteilles, il y a une évolution identique des niveaux de résultats avec un revenu par UTAF de 64.800 € en 2017, soit + 20.000 € en deux ans. Pour 2018, on attend un niveau de revenu supérieur à 70.000 € par UTAF. La hausse de charge reste maîtrisée et est relativement stable ces quatre dernières années. Si l’endettement est à nouveau à la hausse, il y a un contexte favorable de production et de commercialisation. La surface, la stratégie de commercialisation et une meilleure valorisation des produits expliquent principalement un meilleur revenu. Les deux années passées doivent conduire à constituer de la trésorerie de sécurité.

De hauts niveaux de revenus dans la viticulture

De hauts niveaux de revenus dans la viticulture

Force est de constater les forts contrastes d’une production à l’autre lorsque l’on observe la "Ferme 71". A partir d’un échantillon de 2.000 exploitations fournis par CERFrance 71, les chiffres laissent apparaître un revenu par UTAF (unité de travail familiale) très hétérogène avec 13.000 € en viande, 28.500 € en lait, 30.300 € en céréales et 57.700 € en viticulture.

Constituer une trésorerie de sécurité

En viticulture, sur les 260 entreprises viticoles qui constituaient l’échantillon, force est de constater que 2018 est dans la lignée de 2017, permettant d’atteindre de hauts niveaux de revenus. Chez les coopérateurs, prix et volumes sont au rendez-vous en 2017 avec l’encaissement des produits correspondant à la valorisation de trois bonnes années : les millésimes 2014, 2015 et 2016. Et ce n’est pas 2018 qui va contredire cette tendance. En 2017, nous avions 58.600 € par UTAF, soit + 26.000 € en deux ans. L’augmentation des charges est largement compensée par un produit de plus de 20.000 € par hectare. Toutefois, les trésoreries peinent à se redresser et il n’y a pas de trésorerie de sécurité.

Chez les viticulteurs valorisant en vrac et/ou en bouteilles, il y a une évolution identique des niveaux de résultats avec un revenu par UTAF de 64.800 € en 2017, soit + 20.000 € en deux ans. Pour 2018, on attend un niveau de revenu supérieur à 70.000 € par UTAF. La hausse de charge reste maîtrisée et est relativement stable ces quatre dernières années. Si l’endettement est à nouveau à la hausse, il y a un contexte favorable de production et de commercialisation. La surface, la stratégie de commercialisation et une meilleure valorisation des produits expliquent principalement un meilleur revenu. Les deux années passées doivent conduire à constituer de la trésorerie de sécurité.