De nombreuses conséquences en raison de la sécheresse en Bourgogne-Franche-Comté
Dans son dernier bilan de la sécheresse, la préfecture de Bourgogne Franche-Comté constate que la région est fortement touchée et craint de nombreuses conséquences sur les exploitations du territoire.
Les précipitations moyennes régionales sont déficitaires par rapport à la normale : en juillet -47 % et en d’août -52 % par rapport aux normales de saison. Le manque d’eau est observé depuis le mois de juin, voir avril-mai dans plusieurs départements. Les températures élevées et les faibles précipitations de l’été ont pesé sur la pousse estivale de l’herbe. Dans ce contexte, la production cumulée des prairies est globalement déficitaire. Ce déficit est particulièrement marqué à l’est de la région.
Face à cette situation exceptionnelle, le ministère de l'Agriculture est intervenu dès le mois de juillet auprès de la Commission européenne pour que les agriculteurs français bénéficient de mesures de soutien qui leur permettent de faire face aux multiples difficultés causées par ces événements climatiques sévères.
Des mesures… à la mesure ?
Des mesures d’urgence ont été prises rapidement pour faire face à cette situation, estime le ministère (voir encadré). Ainsi, des textes réglementaires ont été présentés par la Commission européenne afin de mettre en place différentes mesures :
- Augmenter les taux des avances pour les aides Pac 2018 versées mi-octobre : elles seront relevées à hauteur de 70 % pour les paiements directs (contre 50 % en temps normal) et à hauteur de 85 % pour les paiements au titre du développement rural (contre 70 % en temps normal). Cette mesure permettra de soutenir la trésorerie des exploitations agricoles.
- Reconnaître la possibilité de faire pâturer ou faucher les surfaces en jachères, y compris pour subvenir aux besoins d’autres agriculteurs mis en difficulté par les événements climatiques persistants.
- Pouvoir déroger à certaines dispositions sur la prise en compte des cultures dérobées en surfaces d’intérêt écologique (SIE) : possibilité de dérogations au cas par cas à l’implantation des cultures dérobées et, en complément, possibilité de raccourcir la durée minimale de présence des cultures dérobées à une durée inférieure à 8 semaines, dès lors qu’une culture d’hiver est semée après la culture dérobée. Les conditions de mise en oeuvre de ces dérogations seront précisées rapidement.
De nombreuses conséquences en raison de la sécheresse en Bourgogne-Franche-Comté
Les précipitations moyennes régionales sont déficitaires par rapport à la normale : en juillet -47 % et en d’août -52 % par rapport aux normales de saison. Le manque d’eau est observé depuis le mois de juin, voir avril-mai dans plusieurs départements. Les températures élevées et les faibles précipitations de l’été ont pesé sur la pousse estivale de l’herbe. Dans ce contexte, la production cumulée des prairies est globalement déficitaire. Ce déficit est particulièrement marqué à l’est de la région.
Face à cette situation exceptionnelle, le ministère de l'Agriculture est intervenu dès le mois de juillet auprès de la Commission européenne pour que les agriculteurs français bénéficient de mesures de soutien qui leur permettent de faire face aux multiples difficultés causées par ces événements climatiques sévères.
Des mesures… à la mesure ?
Des mesures d’urgence ont été prises rapidement pour faire face à cette situation, estime le ministère (voir encadré). Ainsi, des textes réglementaires ont été présentés par la Commission européenne afin de mettre en place différentes mesures :
- Augmenter les taux des avances pour les aides Pac 2018 versées mi-octobre : elles seront relevées à hauteur de 70 % pour les paiements directs (contre 50 % en temps normal) et à hauteur de 85 % pour les paiements au titre du développement rural (contre 70 % en temps normal). Cette mesure permettra de soutenir la trésorerie des exploitations agricoles.
- Reconnaître la possibilité de faire pâturer ou faucher les surfaces en jachères, y compris pour subvenir aux besoins d’autres agriculteurs mis en difficulté par les événements climatiques persistants.
- Pouvoir déroger à certaines dispositions sur la prise en compte des cultures dérobées en surfaces d’intérêt écologique (SIE) : possibilité de dérogations au cas par cas à l’implantation des cultures dérobées et, en complément, possibilité de raccourcir la durée minimale de présence des cultures dérobées à une durée inférieure à 8 semaines, dès lors qu’une culture d’hiver est semée après la culture dérobée. Les conditions de mise en oeuvre de ces dérogations seront précisées rapidement.
De nombreuses conséquences en raison de la sécheresse en Bourgogne-Franche-Comté
Les précipitations moyennes régionales sont déficitaires par rapport à la normale : en juillet -47 % et en d’août -52 % par rapport aux normales de saison. Le manque d’eau est observé depuis le mois de juin, voir avril-mai dans plusieurs départements. Les températures élevées et les faibles précipitations de l’été ont pesé sur la pousse estivale de l’herbe. Dans ce contexte, la production cumulée des prairies est globalement déficitaire. Ce déficit est particulièrement marqué à l’est de la région.
Face à cette situation exceptionnelle, le ministère de l'Agriculture est intervenu dès le mois de juillet auprès de la Commission européenne pour que les agriculteurs français bénéficient de mesures de soutien qui leur permettent de faire face aux multiples difficultés causées par ces événements climatiques sévères.
Des mesures… à la mesure ?
Des mesures d’urgence ont été prises rapidement pour faire face à cette situation, estime le ministère (voir encadré). Ainsi, des textes réglementaires ont été présentés par la Commission européenne afin de mettre en place différentes mesures :
- Augmenter les taux des avances pour les aides Pac 2018 versées mi-octobre : elles seront relevées à hauteur de 70 % pour les paiements directs (contre 50 % en temps normal) et à hauteur de 85 % pour les paiements au titre du développement rural (contre 70 % en temps normal). Cette mesure permettra de soutenir la trésorerie des exploitations agricoles.
- Reconnaître la possibilité de faire pâturer ou faucher les surfaces en jachères, y compris pour subvenir aux besoins d’autres agriculteurs mis en difficulté par les événements climatiques persistants.
- Pouvoir déroger à certaines dispositions sur la prise en compte des cultures dérobées en surfaces d’intérêt écologique (SIE) : possibilité de dérogations au cas par cas à l’implantation des cultures dérobées et, en complément, possibilité de raccourcir la durée minimale de présence des cultures dérobées à une durée inférieure à 8 semaines, dès lors qu’une culture d’hiver est semée après la culture dérobée. Les conditions de mise en oeuvre de ces dérogations seront précisées rapidement.