De nombreuses recherches pour lutter contre le dépérissement
Le 11 avril dernier, la chambre d’Agriculture a proposé d’assister à Davayé à une conférence consacrée au matériel végétal et aux maladies de dépérissement. L’occasion pour Olivier Yobregat de faire le point sur cette problématique prégnante au sein des différents vignobles, y compris bourguignon.

Le 11 avril dernier, le dépérissement était le sujet central de l’intervention d'Olivier Yobregat, de l’Institut Français de la vigne et du vin (IFV) au sein du pôle Sud-Ouest. Proposé par la chambre d’Agriculture, ce rendez-vous était l’occasion de s’intéresser à ce sujet d’actualité. En préambule, Pascal Gaguin, présidant le pôle technique du BIVB, a rappelé que « le dépérissement est un sujet primordial. Nous essayons sur nos exploitations de trouver des solutions. Nous sommes en attente de réponses de la part des chercheurs ».
Quid du dépérissement
Olivier Yobregat a profité de cet après-midi pour souligner qu’il n’y a pas un mais de multiples facteurs de dépérissement, 72 pour être précis. Et de réaliser une brève revue d’effectif de ces facteurs tout en précisant ce qu’est le dépérissement, une baisse subie de la productivité du cep et/ou de sa mort prématurée, brutale. Bien évidemment, il y a les maladies du bois, certains cépages étant plus sensibles. On citera pêle-mêle l’eutypiose, l’esca et les botryosphaerioses. Avec, comme point commun pour ces trois maladies, d’aboutir à une apoplexie. Il y a aussi la maladie de Pétri, le pied noir, la fusariose, le phomopsis, verticolose, hoja de malvon… Néanmoins, le dépérissement va bien au-delà des maladies du bois. Il peut y avoir plusieurs viroses, phytoplasmes, bactéries, ravageurs, carences graves, accidents… Au final, les causes sont parfois multiples et cumulatives.
Beaucoup de question en suspend
Par la suite, Olivier Yobregat s’est intéressé à la diversité du matériel végétal avec une sélection menée depuis 1944 et les premiers clones agréés en 1971. La sélection moderne est un processus initié pour combattre les maladies. Ainsi, il y a une première nécessité : la sélection sanitaire. Le but est d’alimenter constamment le vignoble en matériel sain et de mener des programmes de recherches efficaces. Mais aussi d’utiliser la diversité pour mettre à disposition des outils d’adaptation aux besoins. Ce qui nécessite une organisation structurée avec conservation des ressources génétiques et sélection, étroitement associées, ainsi qu’un travail en réseau. Aujourd’hui, il y a 180 parcelles conservatoires, environ 20.000 clones conservés et 1.268 clones agréés. Pour ce qui est du processus de sélection, il faut environ 15 ans pour que le processus se conclue avec l’arrivée dans un catalogue d’un clone certifié. On notera qu’il y a trois types de clones : clone sans virus et à haut rendement, clone qualitatif et clone complémentaires pour diversification. Pour le seul pinot noir, il existe près de 800 clones. La sélection clonale a vocation à représenter la diversité et à la rendre exploitable par les vignerons. Les travaux se poursuivent avec 5 à 10 nouveaux clones chaque année
Si le matériel végétal est l’un des paramètres possibles explicatifs du comportement d’une parcelle, ce n’est pas le seul. Les autres causes sont la situation géographique, l’âge, la technique culturale, la gestion de la population (remplacement, recépage)…
De nombreuses recherches pour lutter contre le dépérissement

Le 11 avril dernier, le dépérissement était le sujet central de l’intervention d'Olivier Yobregat, de l’Institut Français de la vigne et du vin (IFV) au sein du pôle Sud-Ouest. Proposé par la chambre d’Agriculture, ce rendez-vous était l’occasion de s’intéresser à ce sujet d’actualité. En préambule, Pascal Gaguin, présidant le pôle technique du BIVB, a rappelé que « le dépérissement est un sujet primordial. Nous essayons sur nos exploitations de trouver des solutions. Nous sommes en attente de réponses de la part des chercheurs ».
Quid du dépérissement
Olivier Yobregat a profité de cet après-midi pour souligner qu’il n’y a pas un mais de multiples facteurs de dépérissement, 72 pour être précis. Et de réaliser une brève revue d’effectif de ces facteurs tout en précisant ce qu’est le dépérissement, une baisse subie de la productivité du cep et/ou de sa mort prématurée, brutale. Bien évidemment, il y a les maladies du bois, certains cépages étant plus sensibles. On citera pêle-mêle l’eutypiose, l’esca et les botryosphaerioses. Avec, comme point commun pour ces trois maladies, d’aboutir à une apoplexie. Il y a aussi la maladie de Pétri, le pied noir, la fusariose, le phomopsis, verticolose, hoja de malvon… Néanmoins, le dépérissement va bien au-delà des maladies du bois. Il peut y avoir plusieurs viroses, phytoplasmes, bactéries, ravageurs, carences graves, accidents… Au final, les causes sont parfois multiples et cumulatives.
Beaucoup de question en suspend
Par la suite, Olivier Yobregat s’est intéressé à la diversité du matériel végétal avec une sélection menée depuis 1944 et les premiers clones agréés en 1971. La sélection moderne est un processus initié pour combattre les maladies. Ainsi, il y a une première nécessité : la sélection sanitaire. Le but est d’alimenter constamment le vignoble en matériel sain et de mener des programmes de recherches efficaces. Mais aussi d’utiliser la diversité pour mettre à disposition des outils d’adaptation aux besoins. Ce qui nécessite une organisation structurée avec conservation des ressources génétiques et sélection, étroitement associées, ainsi qu’un travail en réseau. Aujourd’hui, il y a 180 parcelles conservatoires, environ 20.000 clones conservés et 1.268 clones agréés. Pour ce qui est du processus de sélection, il faut environ 15 ans pour que le processus se conclue avec l’arrivée dans un catalogue d’un clone certifié. On notera qu’il y a trois types de clones : clone sans virus et à haut rendement, clone qualitatif et clone complémentaires pour diversification. Pour le seul pinot noir, il existe près de 800 clones. La sélection clonale a vocation à représenter la diversité et à la rendre exploitable par les vignerons. Les travaux se poursuivent avec 5 à 10 nouveaux clones chaque année
Si le matériel végétal est l’un des paramètres possibles explicatifs du comportement d’une parcelle, ce n’est pas le seul. Les autres causes sont la situation géographique, l’âge, la technique culturale, la gestion de la population (remplacement, recépage)…
De nombreuses recherches pour lutter contre le dépérissement

Le 11 avril dernier, le dépérissement était le sujet central de l’intervention d'Olivier Yobregat, de l’Institut Français de la vigne et du vin (IFV) au sein du pôle Sud-Ouest. Proposé par la chambre d’Agriculture, ce rendez-vous était l’occasion de s’intéresser à ce sujet d’actualité. En préambule, Pascal Gaguin, présidant le pôle technique du BIVB, a rappelé que « le dépérissement est un sujet primordial. Nous essayons sur nos exploitations de trouver des solutions. Nous sommes en attente de réponses de la part des chercheurs ».
Quid du dépérissement
Olivier Yobregat a profité de cet après-midi pour souligner qu’il n’y a pas un mais de multiples facteurs de dépérissement, 72 pour être précis. Et de réaliser une brève revue d’effectif de ces facteurs tout en précisant ce qu’est le dépérissement, une baisse subie de la productivité du cep et/ou de sa mort prématurée, brutale. Bien évidemment, il y a les maladies du bois, certains cépages étant plus sensibles. On citera pêle-mêle l’eutypiose, l’esca et les botryosphaerioses. Avec, comme point commun pour ces trois maladies, d’aboutir à une apoplexie. Il y a aussi la maladie de Pétri, le pied noir, la fusariose, le phomopsis, verticolose, hoja de malvon… Néanmoins, le dépérissement va bien au-delà des maladies du bois. Il peut y avoir plusieurs viroses, phytoplasmes, bactéries, ravageurs, carences graves, accidents… Au final, les causes sont parfois multiples et cumulatives.
Beaucoup de question en suspend
Par la suite, Olivier Yobregat s’est intéressé à la diversité du matériel végétal avec une sélection menée depuis 1944 et les premiers clones agréés en 1971. La sélection moderne est un processus initié pour combattre les maladies. Ainsi, il y a une première nécessité : la sélection sanitaire. Le but est d’alimenter constamment le vignoble en matériel sain et de mener des programmes de recherches efficaces. Mais aussi d’utiliser la diversité pour mettre à disposition des outils d’adaptation aux besoins. Ce qui nécessite une organisation structurée avec conservation des ressources génétiques et sélection, étroitement associées, ainsi qu’un travail en réseau. Aujourd’hui, il y a 180 parcelles conservatoires, environ 20.000 clones conservés et 1.268 clones agréés. Pour ce qui est du processus de sélection, il faut environ 15 ans pour que le processus se conclue avec l’arrivée dans un catalogue d’un clone certifié. On notera qu’il y a trois types de clones : clone sans virus et à haut rendement, clone qualitatif et clone complémentaires pour diversification. Pour le seul pinot noir, il existe près de 800 clones. La sélection clonale a vocation à représenter la diversité et à la rendre exploitable par les vignerons. Les travaux se poursuivent avec 5 à 10 nouveaux clones chaque année
Si le matériel végétal est l’un des paramètres possibles explicatifs du comportement d’une parcelle, ce n’est pas le seul. Les autres causes sont la situation géographique, l’âge, la technique culturale, la gestion de la population (remplacement, recépage)…