De plus en plus de produits transformés dans l’assiette des Français
Dans sa troisième étude individuelle nationale des consommations alimentaires (étude Inca 3), délivrée le 12 juillet, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation, environnement, travail), pointe une évolution vers de plus en plus de produits transformés dans l’assiette des Français. Parallèlement, les consommateurs de compléments alimentaires sont plus nombreux, tandis que le taux de personnes en surpoids devient « préoccupant ».

« Le constat d’une alimentation de plus en plus transformée se dessine au travers de la part plus élevée des aliments consommés sous une forme préparée plutôt que sous une forme brute par rapport à l’étude Inca 2 », indique l’Anses. Ce type d’étude permet d’avoir la photographie des pratiques alimentaires des Français et leur évolution dans le temps. Les produits agroalimentaires industriels « représentent la majorité de ces aliments transformés consommés par les Français hors restauration », et cela d’autant plus chez les jeunes générations : les deux tiers chez les enfants, la moitié chez les adultes.
Une distance accrue entre les individus et leur alimentation
Le recours important aux produits agroalimentaires « contribue à créer une distance entre les individus et leur alimentation, notamment en termes de connaissance de la composition des aliments », a relevé Carine Dubuisson, adjointe aux études à l’Anses. Cette moindre connaissance des aliments consommés « pourrait affecter la compréhension et l’application de repères alimentaires communiqués sur la base de groupes d’aliments bruts ou peu transformés, commente-t-elle. Il devient en effet de plus en plus difficile pour les individus de réaffecter correctement à chacun des groupes d’aliments bruts (fruits et légumes, viandes, produits laitiers, produits céréaliers, produits sucrés) le nombre de portions consommées à partir d’une alimentation plus complexe et transformée ».
Cette tendance s’accompagne d’une augmentation « importante » (environ 50 %) du taux de consommateurs de compléments alimentaires depuis la précédente étude, Inca 2, qui date de 2007. Autre tendance de fond : les chercheurs de l’Anses ont été « surpris » par l’importance de l’auto-consommation (les produits des jardins ou des basses-cours domestiques) : 55 % des individus disent consommer au moins une fois par semaine les produits « du jardin ».
De plus en plus de produits transformés dans l’assiette des Français

« Le constat d’une alimentation de plus en plus transformée se dessine au travers de la part plus élevée des aliments consommés sous une forme préparée plutôt que sous une forme brute par rapport à l’étude Inca 2 », indique l’Anses. Ce type d’étude permet d’avoir la photographie des pratiques alimentaires des Français et leur évolution dans le temps. Les produits agroalimentaires industriels « représentent la majorité de ces aliments transformés consommés par les Français hors restauration », et cela d’autant plus chez les jeunes générations : les deux tiers chez les enfants, la moitié chez les adultes.
Une distance accrue entre les individus et leur alimentation
Le recours important aux produits agroalimentaires « contribue à créer une distance entre les individus et leur alimentation, notamment en termes de connaissance de la composition des aliments », a relevé Carine Dubuisson, adjointe aux études à l’Anses. Cette moindre connaissance des aliments consommés « pourrait affecter la compréhension et l’application de repères alimentaires communiqués sur la base de groupes d’aliments bruts ou peu transformés, commente-t-elle. Il devient en effet de plus en plus difficile pour les individus de réaffecter correctement à chacun des groupes d’aliments bruts (fruits et légumes, viandes, produits laitiers, produits céréaliers, produits sucrés) le nombre de portions consommées à partir d’une alimentation plus complexe et transformée ».
Cette tendance s’accompagne d’une augmentation « importante » (environ 50 %) du taux de consommateurs de compléments alimentaires depuis la précédente étude, Inca 2, qui date de 2007. Autre tendance de fond : les chercheurs de l’Anses ont été « surpris » par l’importance de l’auto-consommation (les produits des jardins ou des basses-cours domestiques) : 55 % des individus disent consommer au moins une fois par semaine les produits « du jardin ».