Début d’année studieux pour la production laitière régionale
Les 4 et 5 janvier, les membres de la section laitière de la FRSEA Aura se sont retrouvés en Haute-Loire pour parler de la réorganisation régionale. Partout, les problématiques qui se posent à l'élevage laitier sont les mêmes... D'où l'importance d'une approche coordonnée pour une meilleure efficacité.

Les 4 et 5 janvier, les membres de la section laitière de la FRSEA Auvergne Rhône-Alpes (Aura) élargie aux départements limitrophes se retrouvaient en Haute-Loire pour un séminaire. Objectif affiché : mettre l’ensemble des départements laitiers de la grande région autour de la table pour parler de la réorganisation régionale et du rôle de chacun : syndicalisme, Criel... Chose somme toute loin d’être évidente lorsque l’on sait que cette section laitière regroupe vingt-deux départements, répartis sur cinq régions administratives. La Saône-et-Loire y participait, représentée par Stéphane Convert, président de la section laitière de la FDSEA 71.
En présence de Gilles Psalmon, directeur de la FNPL, cette réunion a été l’occasion de revenir sur la conjoncture laitière régionale. Malgré la grande diversité que représente la zone couverte par cette nouvelle section laitière de la FRSEA Aura, les difficultés principales sont partout les mêmes : une déprise laitière avec l’orientation d’une partie des exploitations vers l’élevage allaitant ou vers les productions de grandes cultures, et un difficile renouvellement des générations. L’occasion également de présenter le plan de la filière laitière "France, terre de lait" qui a été signé le 12 décembre par l’ensemble des membres du Cniel (lire encadré ci-dessous).
Cependant, comme le soulignait Michel Joux, éleveur ovin dans l'Ain et président de la FRSEA Aura, les nouvelles lois et le plan de filière découlant des Etats généraux de l’alimentation ne suffiront pas à eux seuls pour doter durablement la filière laitière d'un avenir plus serein. « Il faut organiser la pression syndicale, fédérer les forces pour mettre la pression sur les transformateurs et les distributeurs ». Pour André Bonnard, éleveur laitier dans la Loire et secrétaire général de la FNPL, « il faut trouver des solutions à la volatilité des prix, laquelle volatilité nuit au renouvellement des générations ».
A l’issue des débats, les membres présents ont défini plusieurs grands axes de travail de la section pour les mois à venir, lesquels axes se déclinent sur les thèmes du réseau syndical, de l’environnement économique et de la communication auprès du grand public. Ce dernier thème apparaissant prioritaire à l’heure des attaques régulières dont est victime l’élevage français (lire à ce sujet le coup de gueule d'un éleveur laitier publié dans notre édition du 12 janvier en page 8). Il en ressort la nécessité de promouvoir la réalité du métier d’éleveur laitier en France et cela en particulier dans notre région.
Début d’année studieux pour la production laitière régionale

Les 4 et 5 janvier, les membres de la section laitière de la FRSEA Auvergne Rhône-Alpes (Aura) élargie aux départements limitrophes se retrouvaient en Haute-Loire pour un séminaire. Objectif affiché : mettre l’ensemble des départements laitiers de la grande région autour de la table pour parler de la réorganisation régionale et du rôle de chacun : syndicalisme, Criel... Chose somme toute loin d’être évidente lorsque l’on sait que cette section laitière regroupe vingt-deux départements, répartis sur cinq régions administratives. La Saône-et-Loire y participait, représentée par Stéphane Convert, président de la section laitière de la FDSEA 71.
En présence de Gilles Psalmon, directeur de la FNPL, cette réunion a été l’occasion de revenir sur la conjoncture laitière régionale. Malgré la grande diversité que représente la zone couverte par cette nouvelle section laitière de la FRSEA Aura, les difficultés principales sont partout les mêmes : une déprise laitière avec l’orientation d’une partie des exploitations vers l’élevage allaitant ou vers les productions de grandes cultures, et un difficile renouvellement des générations. L’occasion également de présenter le plan de la filière laitière "France, terre de lait" qui a été signé le 12 décembre par l’ensemble des membres du Cniel (lire encadré ci-dessous).
Cependant, comme le soulignait Michel Joux, éleveur ovin dans l'Ain et président de la FRSEA Aura, les nouvelles lois et le plan de filière découlant des Etats généraux de l’alimentation ne suffiront pas à eux seuls pour doter durablement la filière laitière d'un avenir plus serein. « Il faut organiser la pression syndicale, fédérer les forces pour mettre la pression sur les transformateurs et les distributeurs ». Pour André Bonnard, éleveur laitier dans la Loire et secrétaire général de la FNPL, « il faut trouver des solutions à la volatilité des prix, laquelle volatilité nuit au renouvellement des générations ».
A l’issue des débats, les membres présents ont défini plusieurs grands axes de travail de la section pour les mois à venir, lesquels axes se déclinent sur les thèmes du réseau syndical, de l’environnement économique et de la communication auprès du grand public. Ce dernier thème apparaissant prioritaire à l’heure des attaques régulières dont est victime l’élevage français (lire à ce sujet le coup de gueule d'un éleveur laitier publié dans notre édition du 12 janvier en page 8). Il en ressort la nécessité de promouvoir la réalité du métier d’éleveur laitier en France et cela en particulier dans notre région.