Campagne viticole 2014
Débuter à 9-10 feuilles les anti oïdium
Le service Vigne & Vin de la chambre d'agriculture de Saône-et-Loire a délivré ses préconisations pour la campagne 2014. Si la plupart des positionnements et conseils sont similaires aux années passées, leur réseau vient de valider la faisabilité technique de débuter les traitements anti-oïdium au stade 9-10 feuilles, garantissant l'efficacité de la protection, et non plus au stade 7-8 feuilles sauf pour les parcelles avec un historique “difficile”. Les parcelles en itinéraire biologique (AB) ne modifient pas leur positionnement, débutant toujours à 7-8 feuilles.
" Veillez à ne pas utiliser la même famille chimique plus de deux fois dans la même campagne et si possible pas deux fois de suite ", insiste toujours le technicien, Benjamin Alban qui constate, avec ses collègues, une hausse de la proportion de souches de mildiou résistantes aux CAA et de souches oïdium résistantes aux QoI. Pour ces dernières, les analyses effectuées à partir de prélèvements de feuilles ou de grappes dans 5 parcelles en 2010, 15 en 2011, 18 en 2012 et 10 en 2013 montrent sur la dernière campagne, un inquiétant 100 % de résistance aux QoI. " Il faut rester prudent sur ce pourcentage mais tout de même, nous conseillons plutôt zéro à un passage. Zéro si les vignerons ont constaté des cas d'échec inexpliqués les années précédentes ", met-il en garde.
Attention également, si les essais montrent qu'il est possible de commencer plus tard les traitements, en revanche, il n'est pas encore possible de les arrêter plus tôt. " Malheureusement, sur certains secteurs, il faut aller jusqu'au début de la véraison ", rappelle Benjamin Alban. Après les deux dernières années compliquées avec une forte pression cryptogamique, le technicien veut voir le verre à moitié plein : " même s'il y a eu des pertes, finalement, on constate que la lutte fonctionne. Dans ces conditions extrêmes, on arrive tout de même à rentrer 80 à 90 % de la récolte ", rassure la chambre d'Agriculture.
Attention également, si les essais montrent qu'il est possible de commencer plus tard les traitements, en revanche, il n'est pas encore possible de les arrêter plus tôt. " Malheureusement, sur certains secteurs, il faut aller jusqu'au début de la véraison ", rappelle Benjamin Alban. Après les deux dernières années compliquées avec une forte pression cryptogamique, le technicien veut voir le verre à moitié plein : " même s'il y a eu des pertes, finalement, on constate que la lutte fonctionne. Dans ces conditions extrêmes, on arrive tout de même à rentrer 80 à 90 % de la récolte ", rassure la chambre d'Agriculture.
