Vignes hautes et larges
Des atouts multiples et incontestables
Sérieusement remises en cause au début des années 2000 au point de provoquer de nombreux arrachages, les vignes hautes gardent aujourd’hui plus que jamais des atouts techniques, organisationnels, économiques et environnementaux incontestables. Notamment dans notre département.
Parmi celles et ceux qui se sont battus longuement pour maintenir la vigne haute et large dans notre département, Xavier Berger a sans doute été l’un des plus actifs, fort de son rôle de délégué pour la Saône-et-Loire du Syndicat de défense des vignes hautes et larges. Alors que la dérogation d’exploitation prenait normalement fin en 2005 pour les quelque 200 hectares concernés, il en demeure aujourd’hui certes moitié moins, mais le dossier brûlant de l’époque est aujourd’hui complètement refermé. Avec, au final, la possibilité donnée aux vignerons de pouvoir poursuive leur travail avec de telles vignes. « Le bon sens l’a emporté », analyse avec recul Xavier Berger.
Des économies de temps et d’argent
Difficile en effet de nier les faits et les arguments qui poussaient au maintien de ces vignes hautes et larges. Car les intérêts sont multiples, qu’ils soient techniques, organisationnels, économiques et environnementaux. Pour ce qui est de l’aspect agronomique, l’environnement est ainsi plus sain puisque la vigne est située en hauteur. Avec, à la clé, une meilleure ventilation et une moindre sensibilité aux maladies, notamment celles liées au bois de la vigne. Quant au sol, il s’avère plus facile à travailler, offrant plus de souplesse –car permettant par exemple de se rendre dans les vignes le lendemain d’une forte pluie– et une plus grande vitalité. De même, l’enherbement est mieux supporté. Quant à l’érosion, elle est tout simplement inexistante.
Alors que l’organisation du travail s’en trouve particulièrement facilitée avec notamment des délais d’intervention beaucoup plus restreints, l’aspect économique s’en ressent fortement. Avec de telles vignes, d’importantes économies sont ainsi réalisées au niveau des produits phytosanitaires puisqu’ils sont utilisés dans une bien moindre mesure. Quant à l’équipement, il est également moins coûteux car, avec les vignes hautes et larges, il est possible de se passer du traditionnel enjambeur pour utiliser un tracteur normal de petite dimension, du type tracteur pour verger. Quant au coût de plantation, il est également moindre. Enfin, l’un des atouts majeurs vient du temps de travail qui se trouve réduit.
Des économies de temps et d’argent
Difficile en effet de nier les faits et les arguments qui poussaient au maintien de ces vignes hautes et larges. Car les intérêts sont multiples, qu’ils soient techniques, organisationnels, économiques et environnementaux. Pour ce qui est de l’aspect agronomique, l’environnement est ainsi plus sain puisque la vigne est située en hauteur. Avec, à la clé, une meilleure ventilation et une moindre sensibilité aux maladies, notamment celles liées au bois de la vigne. Quant au sol, il s’avère plus facile à travailler, offrant plus de souplesse –car permettant par exemple de se rendre dans les vignes le lendemain d’une forte pluie– et une plus grande vitalité. De même, l’enherbement est mieux supporté. Quant à l’érosion, elle est tout simplement inexistante.
Alors que l’organisation du travail s’en trouve particulièrement facilitée avec notamment des délais d’intervention beaucoup plus restreints, l’aspect économique s’en ressent fortement. Avec de telles vignes, d’importantes économies sont ainsi réalisées au niveau des produits phytosanitaires puisqu’ils sont utilisés dans une bien moindre mesure. Quant à l’équipement, il est également moins coûteux car, avec les vignes hautes et larges, il est possible de se passer du traditionnel enjambeur pour utiliser un tracteur normal de petite dimension, du type tracteur pour verger. Quant au coût de plantation, il est également moindre. Enfin, l’un des atouts majeurs vient du temps de travail qui se trouve réduit.
