Union viticole de Saône-et-Loire
Des avancés sur les baux
Réuni mercredi dernier à la Maison des vins de la Côte chalonnaise, le conseil d’administration de l’Union viticole a fait le point sur les
dossiers en cours. Dominique Robbe, responsable Assurance Climat chez
Groupama, est notamment intervenu pour
présenter le bilan de la mise en place de la nouvelle assurance
récolte. Place était donnée après aux questions spécifiques comme, notamment, les baux viticoles.
dossiers en cours. Dominique Robbe, responsable Assurance Climat chez
Groupama, est notamment intervenu pour
présenter le bilan de la mise en place de la nouvelle assurance
récolte. Place était donnée après aux questions spécifiques comme, notamment, les baux viticoles.
« Ce n'est pas un bon ratio ». Les viticulteurs le savent, les aléas climatiques peuvent entraîner des pertes importantes. Pour leurs assureurs aussi. Devant le conseil d’administration de l’Union viticole de Saône-et-Loire, Dominique Robbe, expert et responsable Assurance Climat chez
Groupama Rhône-Alpes Auvergne, livrait les chiffres de la nouvelle assurance récolte récemment mise en place par l’assureur vert. Le rapport du nombre de sinistres sur le montant des cotisations est de 204 % pour les vignes de Saône-et-Loire contre 111 % pour le vignoble assuré en Rhône-Alpes Auvergne. Au total dans le département, ce sont 4.740 hectares de vignes qui sont assurés chez Groupama Assurance.
Déclarer tous les aléas
« Grêles et tempêtes sont majoritairement déclarées. Mais ce sont presque 50 % des déclarations des aléas qui sont dues aux gels, à des excès d'eau ou encore à la sécheresse ». Ces derniers phénomènes climatiques ne sont, eux, pas systématiquement déclarés. Dominique Robbe insiste : « il faut les déclarer. Même si on ne connaît pas bien leurs conséquences sur la prochaine récolte, le cumul d’aléas est inscrit à votre dossier et sera alors pris en compte. C’est à la fin que l’on déterminera les pertes totales et qu’on assurera en conséquence ».
Pour l’heure cependant, des hausses de tarifs sont à craindre. La crise financière mondiale a d’abord entraîné des besoins supplémentaires en capitaux pour assurer mais aussi, au niveau du département, « on s’aperçoit que certaines communes sont plus touchées que d’autres. La mutualisation des tarifs montre ses limites ». Aussi Groupama « réfléchit à une tarification à la commune », le but étant évidemment de surtout pouvoir faire perdurer ce type de contrat d'assurance.
Quid des rendements historiques ?
20 % de réduction sont offerts aux adhérents de l'Union viticole de Saône-et-Loire. Cette réduction est répercutée directement par le conseiller, sans apparaître sur la cotisation de Groupama, « en raison du système informatique » nationalisé.
Dans un secteur particulièrement concerné ces dernières années, Gérard Trichard, viticulteur à La Chapelle-de-Guinchay dans le Beaujolais, interrogeait sur les rendements historiques : « quid si on grêle quatre années de suite ? ». Pas de changement dans la réglementation pour l’heure, mais « le cahier des charges que nous imposent les pouvoirs publics devrait changer en 2012 », expliquait Dominique Robbe.
Moraliser l’économie
Revenant aux travaux viticoles prioritaires pour l’Union viticole, le récent courrier envoyé au BIVB dénonçant la multiplication des contrats portant sur des ventes de vins sans prix - et non plus uniquement sur des moûts - a reçu une réponse. L’interprofession - sur cette « question complexe » - ne peut que « difficilement intervenir dans un tel processus contractuel » entre parties consentantes.
Sur la question des baux viticoles ensuite, le président de l’Union viticole, Robert Martin expliquait avoir négocié et obtenu des « avancées ». Les contrats types pourraient prochainement indiquer que le remplacement « du matériel végétal », dû à la maladie du bois Esca, est à la charge des propriétaires fonciers.
Autre dossier urgent, faisant suite à la mise en place du fioul GNR, des commandes groupées de fioul et de cuves ont été mises en place par la FDSEA de Saône-et-Loire. Sur ce point, avant toute commande, la question d’une action syndicale nationale et locale était toutefois relancée par Jean-Christophe Baldassini, viticulteur à Cruzille. Tous les membres du conseil d’administration entendent signifier clairement au Gouvernement et aux pouvoirs publics que cette mise aux normes est économiquement lourde et contraignante...
Enfin, dernière inquiétude et pas des moindres sur les marchés, la situation japonaise - séisme, tsunami, nucléaire - semblait inquiéter les viticulteurs, du nord au sud du département. Ainsi, les producteurs de beaujolais rappelaient que pas moins de 100.000 hl de vins du Beaujolais sont exportés là-bas chaque année...
Groupama Rhône-Alpes Auvergne, livrait les chiffres de la nouvelle assurance récolte récemment mise en place par l’assureur vert. Le rapport du nombre de sinistres sur le montant des cotisations est de 204 % pour les vignes de Saône-et-Loire contre 111 % pour le vignoble assuré en Rhône-Alpes Auvergne. Au total dans le département, ce sont 4.740 hectares de vignes qui sont assurés chez Groupama Assurance.
Déclarer tous les aléas
« Grêles et tempêtes sont majoritairement déclarées. Mais ce sont presque 50 % des déclarations des aléas qui sont dues aux gels, à des excès d'eau ou encore à la sécheresse ». Ces derniers phénomènes climatiques ne sont, eux, pas systématiquement déclarés. Dominique Robbe insiste : « il faut les déclarer. Même si on ne connaît pas bien leurs conséquences sur la prochaine récolte, le cumul d’aléas est inscrit à votre dossier et sera alors pris en compte. C’est à la fin que l’on déterminera les pertes totales et qu’on assurera en conséquence ».
Pour l’heure cependant, des hausses de tarifs sont à craindre. La crise financière mondiale a d’abord entraîné des besoins supplémentaires en capitaux pour assurer mais aussi, au niveau du département, « on s’aperçoit que certaines communes sont plus touchées que d’autres. La mutualisation des tarifs montre ses limites ». Aussi Groupama « réfléchit à une tarification à la commune », le but étant évidemment de surtout pouvoir faire perdurer ce type de contrat d'assurance.
Quid des rendements historiques ?
20 % de réduction sont offerts aux adhérents de l'Union viticole de Saône-et-Loire. Cette réduction est répercutée directement par le conseiller, sans apparaître sur la cotisation de Groupama, « en raison du système informatique » nationalisé.
Dans un secteur particulièrement concerné ces dernières années, Gérard Trichard, viticulteur à La Chapelle-de-Guinchay dans le Beaujolais, interrogeait sur les rendements historiques : « quid si on grêle quatre années de suite ? ». Pas de changement dans la réglementation pour l’heure, mais « le cahier des charges que nous imposent les pouvoirs publics devrait changer en 2012 », expliquait Dominique Robbe.
Moraliser l’économie
Revenant aux travaux viticoles prioritaires pour l’Union viticole, le récent courrier envoyé au BIVB dénonçant la multiplication des contrats portant sur des ventes de vins sans prix - et non plus uniquement sur des moûts - a reçu une réponse. L’interprofession - sur cette « question complexe » - ne peut que « difficilement intervenir dans un tel processus contractuel » entre parties consentantes.
Sur la question des baux viticoles ensuite, le président de l’Union viticole, Robert Martin expliquait avoir négocié et obtenu des « avancées ». Les contrats types pourraient prochainement indiquer que le remplacement « du matériel végétal », dû à la maladie du bois Esca, est à la charge des propriétaires fonciers.
Autre dossier urgent, faisant suite à la mise en place du fioul GNR, des commandes groupées de fioul et de cuves ont été mises en place par la FDSEA de Saône-et-Loire. Sur ce point, avant toute commande, la question d’une action syndicale nationale et locale était toutefois relancée par Jean-Christophe Baldassini, viticulteur à Cruzille. Tous les membres du conseil d’administration entendent signifier clairement au Gouvernement et aux pouvoirs publics que cette mise aux normes est économiquement lourde et contraignante...
Enfin, dernière inquiétude et pas des moindres sur les marchés, la situation japonaise - séisme, tsunami, nucléaire - semblait inquiéter les viticulteurs, du nord au sud du département. Ainsi, les producteurs de beaujolais rappelaient que pas moins de 100.000 hl de vins du Beaujolais sont exportés là-bas chaque année...