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Œnotourisme et vente au domaine

Des circuits à fort potentiel

Près d’un million de touristes viennent chaque année en Bourgogne,
idéalement située sur un axe stratégique pour les vacances. Le flux de
clients et de touristes viticoles est principalement constitué de
Français et d’Européens.
Par Publié par Cédric Michelin
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La clientèle hors Europe reste plus rare : elle représente moins de 25 % des ventes à la propriété. De nouveaux touristes apparaissent cependant, originaires, par exemple, du Brésil, d’Ukraine, d’Asie ou de Russie.
L’œnotourisme est source de bénéfices :
- 26 % de ces entreprises ont conquis une nouvelle clientèle
- 29 % ont développé leur chiffre d’affaires
- 23 % ont gagné en notoriété.

Cette activité tend à se professionnaliser au sein des domaines, caves coopératives et maisons de négoce.

Le BIVB (Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne) a mené une enquête, durant l’été 2012, auprès de 149 entreprises intéressées par l’œnotourisme :
- 50 % ont signé la Charte d’accueil De Vignes en Caves. Créée par le BIVB il y a 20 ans, elle garantit un accueil personnalisé et de qualité
- 21 % adhèrent au label national Vignobles & Découvertes
- 96 % disposent d’un lieu à la dégustation
- 86 % ont au moins une personne parlant une langue étrangère
- 25 % proposent des formules de dégustations avec la volonté d’adjoindre l’hébergement, la restauration sur place et de la vente d’autres produits locaux.

La concurrence internationale est forte, mais les vins de Bourgogne peuvent compter sur leurs atouts naturels et humains pour se démarquer : authenticité, terroir atypique, convivialité, diversité inégalée de goût, d’arômes…

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