Verdun-sur-le-Doubs
Des défis à relever ensemble
Rencontre avec Laurent Melin, président de l’USC de Verdun-sur-le-Doubs,
engagé depuis son plus jeune âge dans le syndicalisme et convaincu par
la nécessité d’avancer ensemble et de résoudre localement les problèmes.
engagé depuis son plus jeune âge dans le syndicalisme et convaincu par
la nécessité d’avancer ensemble et de résoudre localement les problèmes.
Marié, trois enfants bientôt quatre, 39 ans, exploitant agricole depuis 1997 en Gaec à Saint-Gervais-en-Vallière, Laurent Melin préside le syndicat local de Saint-Gervais-en-Vallière Bragny-sur-Saône Ecuelles. Il a été élu à la présidence de l’USC de Verdun-sur-le-Doubs. Il est par ailleurs vice-président de la Cuma Hexagone, secrétaire de la Cuma de Chaublanc, administrateur de la Cuma Compost 71 en charge du secteur Bresse nord. Laurent est aussi membre du conseil plénier de la coopérative Bourgogne du sud et secrétaire de l’Association foncière de remembrement de Saint-Gervais-en-Vallière.
Le pied à l’étrier
« Voilà ma carte d’identité », confie-t-il avec un brin d’humour, avant de reconnaître que « le syndicalisme, je suis tombé dedans tout petit ». Et de fait, l’engagement est une affaire de famille chez les Melin. « Gamin, je portais à vélo les convocations aux réunions du syndicat et du GDS. Plus tard, alors étudiant en BTS ACSE à Fontaines, nous étions un petit groupe convié à faire un reportage pour le 50e anniversaire de la FDSEA 71. Ce jour-là, outre la ferveur des discours de personnes qui comptent pour moi dans mon engagement syndical - je pense à Raymond Lacombe, Christian Decerle, Christiane Lambert ou encore Régis Dumey - j’ai retrouvé les paysans de Verdun, dont bon nombre de JA. Et c’est comme ça qu’an plus tard j’adhérais au CCJA de Verdun, élu dans la foulée administrateur du CDJA de Saône-et-Loire, en pleine crise de la vache folle ».
Laurent sera administrateur au CDJA pendant deux mandats, six ans au total, puis, après son installation et officiellement devenu JA, il présidera le CCJA de Verdun.
Un défi collectif
« Le syndicalisme est une conviction », reconnaît Laurent. « J’ai besoin de défendre le monde agricole, les paysans, tous les paysans, même les non syndiqués. C’est l’héritage de l’évolution de l’agriculture à la sortie de la 2e guerre mondiale, des hommes et femmes ont alors su s’engager et passer le témoin pour continuer le combat pour une agriculture forte, productrice, nourricière, respectueuses de l’environnement et innovante ».
Et de poursuivre en précisant sa pensée et sa vision de ses responsabilités syndicales, qu’il résume en trois mots : « Ensemble, équitable et partage. C’est comme ça que je vois l’USC comme je voyais les JA. Il y a de place pour tout le monde, nous travaillons avec du vivant que l’on se doit de respecter comme l’ont fait nos prédécesseurs pour pouvoir transmettre demain nos exploitations à nos enfants, à nos stagiaires, à nos apprentis… Pour cela, nous devons garder des exploitations à taille humaine, tout en conservant des exploitations diversifiées avec leur multitude de productions, lesquelles font la richesse de notre canton : lait, viande, céréales, légumes, porcs, volailles… Ensemble, nous avons des défis à relever qui se présentent avec l’évolution de nos coopératives ».
Laurent Melin redoute la division du monde agricole, notamment au sujet du foncier et des dossiers Structure. « Nous avons tous besoin de nos voisins un jour ou l’autre. Alors, mettons-nous autour d’une table et partageons pain, vin, fromage ! On doit toujours trouver une solution qui évite la division ».
« Aujourd’hui, avec la réforme de la Pac, les zones vulnérables, des réunions, des rencontres avec tous les acteurs impliqués sont nécessaires pour apporter des perspectives à l’agriculture de demain ».
Le pied à l’étrier
« Voilà ma carte d’identité », confie-t-il avec un brin d’humour, avant de reconnaître que « le syndicalisme, je suis tombé dedans tout petit ». Et de fait, l’engagement est une affaire de famille chez les Melin. « Gamin, je portais à vélo les convocations aux réunions du syndicat et du GDS. Plus tard, alors étudiant en BTS ACSE à Fontaines, nous étions un petit groupe convié à faire un reportage pour le 50e anniversaire de la FDSEA 71. Ce jour-là, outre la ferveur des discours de personnes qui comptent pour moi dans mon engagement syndical - je pense à Raymond Lacombe, Christian Decerle, Christiane Lambert ou encore Régis Dumey - j’ai retrouvé les paysans de Verdun, dont bon nombre de JA. Et c’est comme ça qu’an plus tard j’adhérais au CCJA de Verdun, élu dans la foulée administrateur du CDJA de Saône-et-Loire, en pleine crise de la vache folle ».
Laurent sera administrateur au CDJA pendant deux mandats, six ans au total, puis, après son installation et officiellement devenu JA, il présidera le CCJA de Verdun.
Un défi collectif
« Le syndicalisme est une conviction », reconnaît Laurent. « J’ai besoin de défendre le monde agricole, les paysans, tous les paysans, même les non syndiqués. C’est l’héritage de l’évolution de l’agriculture à la sortie de la 2e guerre mondiale, des hommes et femmes ont alors su s’engager et passer le témoin pour continuer le combat pour une agriculture forte, productrice, nourricière, respectueuses de l’environnement et innovante ».
Et de poursuivre en précisant sa pensée et sa vision de ses responsabilités syndicales, qu’il résume en trois mots : « Ensemble, équitable et partage. C’est comme ça que je vois l’USC comme je voyais les JA. Il y a de place pour tout le monde, nous travaillons avec du vivant que l’on se doit de respecter comme l’ont fait nos prédécesseurs pour pouvoir transmettre demain nos exploitations à nos enfants, à nos stagiaires, à nos apprentis… Pour cela, nous devons garder des exploitations à taille humaine, tout en conservant des exploitations diversifiées avec leur multitude de productions, lesquelles font la richesse de notre canton : lait, viande, céréales, légumes, porcs, volailles… Ensemble, nous avons des défis à relever qui se présentent avec l’évolution de nos coopératives ».
Laurent Melin redoute la division du monde agricole, notamment au sujet du foncier et des dossiers Structure. « Nous avons tous besoin de nos voisins un jour ou l’autre. Alors, mettons-nous autour d’une table et partageons pain, vin, fromage ! On doit toujours trouver une solution qui évite la division ».
« Aujourd’hui, avec la réforme de la Pac, les zones vulnérables, des réunions, des rencontres avec tous les acteurs impliqués sont nécessaires pour apporter des perspectives à l’agriculture de demain ».
Fin juillet, dans une volonté de collaboration entre toutes les structures impliquées sur le territoire, l’USC de Verdun-sur-Doubs organisait en collaboration avec la coopérative Bourgogne du sud et la Cuma Compost 71, une visite d’essais variétaux de maïs ensilage et de Cipan, suivie d’une démonstration de compostage et d’épandage.