Des disponibilités historiquement faibles
faibles (récolte et stocks). Ce qui devrait logiquement soutenir les
prix à la production.
Un plan stratégique
Pour les mois qui viennent, le Conseil spécialisé Vins a été chargé par le ministre de l’Agriculture d’établir un plan stratégique. Au-delà du diagnostic partagé sur l’état des lieux de la filière, les professionnels devraient se prononcer sur un certain nombre d’orientations stratégiques. Parmi celles-ci la mise en place d’outils de régulation pour prendre le relais des mécanismes d’intervention aujourd’hui abandonnés au niveau communautaire. La réflexion à ce stade porte sur l’introduction d’un système d’assurance pour gérer les risques et les crises (aléas climatiques, évènements sanitaires). Au programme également la gestion des droits de plantation, la valorisation des sous-produits et l’enrichissement pour lesquels des groupes de travail sont ou vont être constitués. On en saura davantage à la fin de l’année, date à laquelle la copie devra être remise au ministre de l’Agriculture.
L’enveloppe des crédits communautaires 2013 entièrement consommée
L’enveloppe dédiée à la France en 2013 au titre du programme national d’aide au secteur viticole a été entièrement utilisée. Sur les quelques 280 millions d’euros prévus à cet effet, 118,5 millions ont été affectés aux investissements, 110,2 M€ à la restructuration, 34,7 M€ aux prestations viniques et 17,5 M€ à la promotion. Le Conseil spécialisé Vins de FranceAgriMer et le ministre de l’Agriculture se sont félicités de cette mobilisation qui a été permise en partie grâce à l’augmentation du taux d’avance des aides à l’investissement que Stéphane Le Foll a décroché à Bruxelles. Jérôme Despey, vice-président de la FNSEA et responsable du dossier viticole a également accueilli favorablement « cette bonne nouvelle ». « On a gardé un OCM viticole orientée vers la compétitivité », a-t-il déclaré, visiblement très satisfait que « les viticulteurs se soient mobilisés sur des mesures structurantes ». « Ceci nous conforte le choix politique que nous avons effectué sur des mesures de restructuration et d’investissements plutôt que sur les DPU », a-t-il ajouté.