ARIA Bourgogne
Des distributeurs hors la loi
L'Aria Bourgogne s'est fendue d'une communication sur les négociations
commerciales. L'Association régionale des industries alimentaires
n'hésite pas à qualifier les "distributeurs hors la loi" et alerte sur
leurs entreprises adhérentes "au bord de la faillite". LʼAnia au
national en appelle aux pouvoirs publics de toute urgence. Voici leur communiqué national :
commerciales. L'Association régionale des industries alimentaires
n'hésite pas à qualifier les "distributeurs hors la loi" et alerte sur
leurs entreprises adhérentes "au bord de la faillite". LʼAnia au
national en appelle aux pouvoirs publics de toute urgence. Voici leur communiqué national :
Face à une grave crise de confiance pour le secteur et face à des entreprises toujours plus étranglées par la grande distribution, lʼANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires) en appelle une nouvelle fois au gouvernement pour faire respecter la Loi de Modernisation de lʼEconomie (LME).
A plusieurs reprises, notamment lors de la campagne électorale (engagement n°6) et lors dʼune rencontre en décembre dernier avec Jean-René Buisson, le Président de la République sʼest dʼailleurs fermement engagé à prendre toutes les mesures nécessaires pour une application stricte et effective de la loi. Il est désormais temps dʼagir, vite et bien, pour que les prochaines négociations commerciales ne se passent plus jamais comme elles viennent encore de se dérouler cette année.
« Cela fait bien trop longtemps que les distributeurs agissent impunément. En 2012, ce sont près de 5 000 emplois qui ont disparu et cette année 5000 autres disparaitront si les pouvoirs publics ne font rien de concret. Cette course effrénée au prix le plus bas, sans aucune prise en compte des augmentations de matières premières, ne peut plus continuer. Il est temps que les distributeurs prennent leurs responsabilités et acceptent de payer le juste prix des produits. Sʼils nʼen prennent pas conscience eux-mêmes, il va falloir les y contraindre. Pour cela, la LME doit être amendée sur certains points », indique Jean-René Buisson, Président de lʼANIA.
Alors que les négociations commerciales viennent de sʼachever, les premiers retours des entreprises agroalimentaires sont plus quʼalarmants. Les distributeurs, sans aucune exception, se sont montrés sans foi ni loi et encore plus agressifs que les années précédentes :
- Conditions dramatiques de conclusion des accords à lʼégard de tous les industriels ;
- Refus systématiques et généralisés des tarifs des industriels ;
- Plans dʼaffaires totalement vidés de leur contenu ;
- Aucune contrepartie aux réductions de prix ;
- Aucun engagement des enseignes ;
- Pressions psychologiques et économiques scandaleuses …
Les avis rendus par la Commission dʼExamen des Pratiques Commerciales (CEPC) et les perquisitions de la Direction de la Répression des Fraudes et de la Concurrence (DGCCRF) nʼont pas suffi pour que les distributeurs cessent dʼimposer la loi du plus fort.
Un constat sʼimpose : les entreprises agroalimentaires, et en particulier les TPE/PME, subissent de plein fouet la pression des distributeurs. La guerre des prix entre enseignes doit cesser immédiatement si lʼon veut maintenir une filière agroalimentaire en France.
Il est urgent que le gouvernement prenne des mesures concrètes et immédiates qui ne peuvent se traduire que par lʼajustement nécessaire du dispositif existant. Faute de quoi, cʼest le modèle alimentaire français et ses entreprises qui vont disparaître.
LʼAssociation Nationale des Industries Alimentaires (ANIA) rassemble 22 fédérations nationales sectorielles et 21 associations régionales des industries alimentaires. Elle représente plus de 10 500 entreprises alimentaires de toutes tailles et de tous secteurs. Elle est le porte-parole de lʼindustrie alimentaire et agit pour promouvoir les intérêts des entreprises du 1er secteur économique français. www.ania.net
A plusieurs reprises, notamment lors de la campagne électorale (engagement n°6) et lors dʼune rencontre en décembre dernier avec Jean-René Buisson, le Président de la République sʼest dʼailleurs fermement engagé à prendre toutes les mesures nécessaires pour une application stricte et effective de la loi. Il est désormais temps dʼagir, vite et bien, pour que les prochaines négociations commerciales ne se passent plus jamais comme elles viennent encore de se dérouler cette année.
« Cela fait bien trop longtemps que les distributeurs agissent impunément. En 2012, ce sont près de 5 000 emplois qui ont disparu et cette année 5000 autres disparaitront si les pouvoirs publics ne font rien de concret. Cette course effrénée au prix le plus bas, sans aucune prise en compte des augmentations de matières premières, ne peut plus continuer. Il est temps que les distributeurs prennent leurs responsabilités et acceptent de payer le juste prix des produits. Sʼils nʼen prennent pas conscience eux-mêmes, il va falloir les y contraindre. Pour cela, la LME doit être amendée sur certains points », indique Jean-René Buisson, Président de lʼANIA.
Alors que les négociations commerciales viennent de sʼachever, les premiers retours des entreprises agroalimentaires sont plus quʼalarmants. Les distributeurs, sans aucune exception, se sont montrés sans foi ni loi et encore plus agressifs que les années précédentes :
- Conditions dramatiques de conclusion des accords à lʼégard de tous les industriels ;
- Refus systématiques et généralisés des tarifs des industriels ;
- Plans dʼaffaires totalement vidés de leur contenu ;
- Aucune contrepartie aux réductions de prix ;
- Aucun engagement des enseignes ;
- Pressions psychologiques et économiques scandaleuses …
Les avis rendus par la Commission dʼExamen des Pratiques Commerciales (CEPC) et les perquisitions de la Direction de la Répression des Fraudes et de la Concurrence (DGCCRF) nʼont pas suffi pour que les distributeurs cessent dʼimposer la loi du plus fort.
Un constat sʼimpose : les entreprises agroalimentaires, et en particulier les TPE/PME, subissent de plein fouet la pression des distributeurs. La guerre des prix entre enseignes doit cesser immédiatement si lʼon veut maintenir une filière agroalimentaire en France.
Il est urgent que le gouvernement prenne des mesures concrètes et immédiates qui ne peuvent se traduire que par lʼajustement nécessaire du dispositif existant. Faute de quoi, cʼest le modèle alimentaire français et ses entreprises qui vont disparaître.
LʼAssociation Nationale des Industries Alimentaires (ANIA) rassemble 22 fédérations nationales sectorielles et 21 associations régionales des industries alimentaires. Elle représente plus de 10 500 entreprises alimentaires de toutes tailles et de tous secteurs. Elle est le porte-parole de lʼindustrie alimentaire et agit pour promouvoir les intérêts des entreprises du 1er secteur économique français. www.ania.net