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Saint-Julien-de-Civry

Des lavoirs à voir

La commune de Saint-Julien-de-Civry a enfanté l’un des plus populaires cyclistes des années soixante-dix en la personne de Bernard Thévenet, lequel a gagné, à deux reprises, le Tour de France.
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Saint-Julien-de-Civry est un village d’environ 500 habitants, situé à proximité de Charolles et de La Clayette. Des restes romains sous forme notamment de pièces de monnaie témoignent d’une occupation humaine dès l’Antiquité. Avant le XIIe siècle, Civry était le centre de la paroisse placée sous le patronage du prieuré de Marcigny dès 1105. L’église de Civry aurait été détruite pendant les guerres de religion. L’église actuelle du bourg a été érigée au XIIIe siècle.
Saint-Julien dépendait des comtes palatins de Dyo qui possédaient le château de Vaux, construit au XIVe siècle. Durant la Révolution, Saint-Julien-de-Civry fut rebaptisé Vert Pré. La commune fut alors le chef-lieu d'un éphémère canton regroupant Dyo, Saint-Germain-en-Brionnais, Amanzé et Prizy. Le château de Vaulx, ainsi que les restes du château du Petit Bois, démontrent l’importance qu’a eue le village à une certaine époque. En effet, le village a compté jusqu’à 1.435 habitants en 1820.

Un double vainqueur du Tour de France


Dans ce village qui peut se prévaloir d’un élevage bovin de qualité au cœur d’une campagne vallonnée, il est possible d’apercevoir de vieilles maisons brionnaises ainsi que de jolis lavoirs. Dans un recoin du bourg, entre les maisons, se cachent bien protégés une fontaine fruste, maçonnée au milieu d’une aire pavée de galets en festons, et le bassin ébréché du lavoir. En son milieu, sur un socle de pierre repose un poteau chanfreiné, avec une couverture raide et sèche de tuiles mécaniques. Par ailleurs, le village peut s’enorgueillir d’avoir vu grandir en son sein un double vainqueur du Tour de France en 1975 et 1977. A savoir Bernard Thévenet qui, cela ne s’invente pas, a passé son enfance au lieu-dit Le Guidon.