Des marchés porteurs
disponible à la viticulture pour certaines appellations a ainsi relancé
les marchés, qui avaient ralenti les années passées faute de volumes
suffisants.
La Bourgogne est remontée au-dessus du seuil très critique des huit mois de stock à la viticulture. Les premières estimations sont proches des dix mois pour la campagne 2015-2016. La prudence reste néanmoins de mise, la Bourgogne devant une nouvelle fois faire face à l’arrivée d’une récolte inférieure à la moyenne des cinq dernières années.
Un marché régional actif
Les hausses de disponible liées aux récoltes 2014 et 2015 ont permis de relancer le marché régional. Toutefois, les disparités de production ne permettent pas à toutes les appellations de profiter de cette dynamique.
Sorties de propriété de la campagne (1er août 2015 - 31 juillet 2016) : les vins blancs de Bourgogne sont stables (+1 %), tandis que les vins rouges et rosés continuent de baisser, à -7 % (-12 % / moyenne 5 campagnes), comme le Crémant de Bourgogne (-9 %). Parmi les zones importantes de production de vins blancs, les appellations Régionales Bourgogne (+5,2 % en volume) et les Régionales Mâcon (+3,5 %), profitent le plus de l’embellie. Les
appellations Chablis et Petit Chablis suivent, avec une croissance de +5,2 %. Ces bons résultats concernent aussi bien les ventes en bouteilles, que les ventes en vrac.
Pour ce groupe d’appellations, dont le disponible à la propriété permet de tenir la croissance, les transactions entre viticulteurs et négociants représentent 62 % des ventes de vin blanc en volume (40 % du total des transactions) et progressent de +3,3 % (campagne 15/16 vs 14/15).
Ce n’est pas le cas pour toutes les appellations de Bourgogne. Ainsi, le volume total des transactions baisse de 5 %. Le volume d’achats du négoce sur le millésime 2015 représente 91 % des volumes de transactions de la précédente campagne (719.550 hl) et reste supérieur de 3 % de la moyenne d’achats des cinq dernières campagnes.
Malgré les beaux volumes de 2015, le disponible en début campagne 2015-2016 à la propriété (stock juillet 2015 + récolte 2015) ne progresse que légèrement (+1 % / camp. 2014-2015). Il reste stable par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes, mais en deçà de la moyenne décennale (-3 %).
Depuis quelques années, la filière bourguignonne a énormément puisé dans ses réserves, afin d’éviter les ruptures de vente. Mais, l’arrivée de la vendange 2016, inférieure à la moyenne des cinq dernières années, va inévitablement impacter le disponible.
Export : la tendance à la reprise se confirme
Le disponible généré par les deux dernières récoltes et la pression de la demande des marchés permettent aux vins de Bourgogne de maintenir un bon rythme de croissance à l’export (+2,4 % en volume et +4,6 % en chiffre d’affaires sur les sept premiers mois 2016).
Le chiffre d’affaires poursuit sa croissance, avec un gain de 20,03 millions d’euros (+4,6 %) sur les sept premiers mois 2016 (451,4 millions d’euros). Ce chiffre d’affaires est réalisé à 54 % par les vins blancs, 42 % par les vins rouges et 4 % par le Crémant de Bourgogne.
Les principaux marchés d’Amérique du Nord, d’Europe (Royaume-Uni, Suède et Suisse) et Hong Kong affichent de très beaux résultats, en chiffre d’affaires comme en volume, sur les sept premiers mois de 2016.
- Les États-Unis et le Canada poursuivent leur croissance avec la plupart des appellations de Bourgogne.
- Le Royaume-Uni, la Suisse et la Suède retrouvent le chemin de la croissance, après deux années de recul.
Les exportations de vins de Bourgogne continuent cependant de souffrir sur d’autres marchés européens, en particulier l’Allemagne (-6,3 % en volumes sur les 7 premiers mois 2016) et la Belgique (-11,7 % pour la Belgique sur les 6 premiers mois 2016). Ces deux pays ont globalement ralenti l’ensemble de leurs importations totales de vins. Leurs importations en valeur chutent respectivement de 4 % et 15 % sur la même période.
France : les circuits modernes retrouvent des couleurs
Sur les six premiers mois 2016, les ventes de vins de Bourgogne dans les supermarchés et les hypermarchés français retrouvent de la croissance, en volume (+5,5 %, soit + 559 000 bouteilles/période précédente) comme en valeur (+6,3 %). 10,8 millions de bouteilles ont ainsi été commercialisées (hors drive, discount et supérettes), pour un chiffre d’affaires record de 82,7 millions d’euros.
Si les petites récoltes de 2012-2013 avaient entraîné un recul marqué en 2014, celles de 2014 et 2015 ont, semble t il, permis de réalimenter le marché ces derniers mois, sur des AOC à plus forte rotation.
En 2016, les vins de Bourgogne se repositionnent sur leurs marchés
Les deux derniers millésimes (2014 et 2015) ont permis de reconstituer une partie des stocks de vins de Bourgogne. Ce nouveau disponible favorise la reprise des ventes de vins de Bourgogne sur certains marchés, comme le montrent notamment les résultats exports sur les 7 premiers mois 2016.
La récolte 2015, en hausse (+7 % par rapport à la moyenne des 5 derniers millésimes), a permis, tout comme celle de 2014, de reconstruire globalement un disponible à la viticulture équivalent à la moyenne des 5 dernières campagnes. Il reste cependant sous la moyenne des 10 dernières campagnes. L’offre disponible à la viticulture pour certaines appellations a ainsi relancé les marchés, qui avaient ralenti les années passées faute de volumes suffisants.
Export : la tendance à la reprise se confirme sur certains marchés
Le disponible généré par les deux dernières récoltes et la pression de la demande des marchés permettent aux vins de Bourgogne de maintenir un bon rythme de croissance à l’export (+2,4 % en volume et +4,6 % en chiffre d’affaires sur les 7 premiers mois 2016).
Le chiffre d’affaires poursuit sa croissance, avec un gain de 20,03 millions d’euros (+4,6 %) sur les 7 premiers mois 2016 (451,4 millions d’euros). Ce chiffre d’affaires est réalisé à 54 % par les vins blancs, 42 % par les vins rouges et 4 % par le Crémant de Bourgogne.
Les principaux marchés d’Amérique du Nord, d’Europe (Royaume-Uni, Suède et Suisse) et Hong Kong affichent de très beaux résultats, en chiffre d’affaires comme en volume.