Accès au contenu
Lycée de Fontaines

Des orientations variées

Le lycée de Fontaines a organisé dans ses locaux son habituel “forum
orientation” dans le courant du mois de février en remportant un vif
succès. Objectif atteint donc.
Par Publié par Cédric Michelin
126316--M._LECONTE.jpg
« Il y a une véritable variété de formations. D’ailleurs, ce n’est pas parce que le lycée est agricole que l’on s’oriente exclusivement dans cette voie », explique Cécile Poulenard en charge du forum. Loin des clichés donc.
Par tradition, le lycée de Fontaines propose à ses apprenants un salon “orientation” animé par ses anciens élèves. Cette année, près d’une cinquantaine d’invités ont répondu présents à l’appel de cette conseillère d’orientation au lycée. En fait, le principe du salon est simple : les élèves de seconde, de terminale et de 2ème année de BTS s’entretiennent avec les anciens partis suivre d’autres formations ou déjà au travail.

Jean-Pierre Thuot, directeur de l’établissement et son équipe avaient invité plusieurs centaines d’élèves à venir écouter le récit des parcours scolaires, estudiantins et professionnels de leurs anciens. C’est avec attention et grand intérêt que les lycéens ont posé des questions sur les orientations choisies par leurs aînés en matière de filières supérieures courtes ou bien de parcours longs : études universitaires ou prépa et grandes écoles.


Cursus et métiers variés




Après une formation au lycée de Fontaines, on peut donc poursuivre ses études du BTS à l’Ecole d’ingénieur en passant par d’autres secteurs scientifiques (laboratoire, médecine, vétérinaire…) ou autres (droit, communication, STAPS, géographie…).

Cette variété de possibilités donne lieu à une infinité de métiers et de domaines professionnels présentés d’ailleurs par l’Apecita (Association pour l’emploi des cadres, ingénieurs, techniciens en agriculture).
Durant le forum, cette “ANPE verte”, représentée par Véronique Jan, a complété les informations sur le marché de l’emploi en précisant que le choix de recrutement des employeurs se porte aujourd’hui sur les titulaires du BTS agricole. De plus, ces étudiants « Bac + 2 » trouvent un emploi deux à trois mois après leur sortie de formation pour une insertion réussie.
L’information a été complétée par deux autres conférences, l’une dédiée à l’installation en agriculture, et animée par Jeanne Frachon du Point info installation 71, et la seconde visait à présenter la formation par la voie de l’apprentissage et c’est Philippe Lamotte, responsable CFA du site de Fontaines, qui en avait la charge.


Portraits croisés par le truchement des questions-réponses




Marie Leconte, en licence MPIAA – Dijon



Marie Leconte a réussi son Bac STAV en 2010, elle a poursuivi avec un BTS Anabiotec à Saint-Genis-Laval et termine ses études par une licence MPIAA à Dijon.

Quel métier exercerez-vous après votre cursus ?

- j’aimerais travailler en tant que technicienne de laboratoire de recherches. Mon stage réalisé à l’hôpital d’Aix-les-Bains en 2011-2012 sur les maladies auto-immunes a déclenché mon envie de choisir cette voie. En effet, j’ai pratiqué un examen sanguin pour une petite fille de 10 ans en utilisant le procédé d’immunofluorescence et j’ai trouvé « l’anomalie » dont elle souffrait, les médecins ont mis en place un protocole de traitement et elle est rentrée chez elle guérie.







Kévin Joly, en 3ème année Ecole Nationale Vétérinaire – Lyon

Kévin Joly a 23 ans. Il est actuellement en 3ème année à l’Ecole Vétérinaire de Lyon. En sortant de Fontaines avec son Bac S, il a intégré la Prépa BCPST à La Martinière à Lyon pour réussir son concours d’entrée à l’Ecole Nationale Vétérinaire en 2010.

Que vous ont apporté vos 3 années lycéennes à Fontaines ?

- un bon niveau d’enseignement général et surtout une réelle préparation à la rédaction de synthèses en biologie et en agronomie. Le lycée m’a permis d’être plus à l’aise à l’école vétérinaire lors des activités pratiques (visites d’élevages, contact avec les gros animaux : vaches et chevaux…). Il est indispensable de connaître les pratiques des agriculteurs dans la formation vétérinaire.

Kévin deviendra docteur dans 2 ans.







Mathilde Bosson, en Master 1 « Ingénierie des métiers de la culture » - Dijon

Mathilde Bosson a choisi un tout autre secteur professionnel ; après son bac STAV, elle s’est orientée vers l’information et la communication. Avec le DUT en poche préparé à l’IUT de Besançon, elle a validé une licence « Ingénierie des métiers de la culture » à l’Institut Diderot de Dijon en 2012, elle poursuit actuellement en Master 1 dans la même spécialité.

Qu’est-ce qui vous a amené à une telle orientation ?

- deux raisons : d’abord je suis musicienne et je voulais travailler dans la culture. Et la 2ème raison, c’est qu’au lycée j’ai été passionnée par une matière qui s’appelle l’ESC (Education Socio-Culturelle). Dans ma formation supérieure, j’ai valorisé tout ce que j’ai appris dans cette matière. A Fontaines, j’ai eu la chance de participer à des projets culturels sur lesquels nous communiquions et j’ai donc réinvesti ces pratiques pour intégrer mes formations. Par ailleurs, les stages proposés à Fontaines en milieu professionnel dès la seconde m’ont donné le sens du concret, une connaissance de terrain.

- enfin, je défends l’idée qu’avec un Bac STAV, on peut tout à fait sortir du secteur agricole !







Emilien Couturier, soigneur animalier à l’Espace Zoologique de Saint-Martin-la-Plaine et membre de l’Association Tonga Terre d’accueil.

Emilien Couturier obtient un Bac STAV PA (Productions Agricoles) en 2009 et son BTS PA (Productions Animales) en 2012 préparé par apprentissage.

Le 1er septembre 2012, il a signé son CDI au Parc de Saint-Martin-la-Plaine en tant que soigneur animalier.

Comment parvient-on à devenir soigneur animalier pour les espèces sauvages ?

- il y a 7 ans lorsque je suis arrivé à Fontaines, j’étais passionné par les parcs zoologiques et leurs objectifs. J’étais résolument décidé à réussir dans ce domaine pourtant bouché en matière d’emploi. La formation technique que j’ai reçue ici m’a permis d’acquérir de solides connaissances en biologie animale et en zootechnie. En BTS, Monsieur CHOPARD, zootechnicien m’a encouragé et dans son cours il n’hésitait pas à faire le lien avec la girafe ou l’hippopotame. Ma motivation et ma détermination ont été accrues lors de la formation agricole.







Amélie Fleury-Dufour, agricultrice

Amélie Fleury-Dufour a réussi son Bac STAE en 2002, elle a continué avec un BTS GEMEAU, puis un BTSA ACSE (Analyse et Conduite de Systèmes d’Exploitation) obtenu à Fontaines en 2006. Elle a effectué son stage « installation » sur 2006-2007 et est devenue agricultrice avec son compagnon en janvier 2007 (chèvres, vaches allaitantes limousines et vente directe) à La Boulaye (71).

Qu’avez-vous trouvé au lycée de Fontaines ?

- la passion pour l’agriculture (n’étant pas fille d’agriculteur), un cadre de formation, un niveau d’exigence élevé qui nous a conduits à la réussite et j’y ai rencontré aussi mon mari…







Jean-Nicolas Anciaux, en BTSA GDEA au Lycée de Chambéry, La Motte Servolex

Après son Bac STAV AVE (Aménagement et Valorisation des Espaces) obtenu en 2011, Jean-Nicolas prépare actuellement son BTS GDEA (Agro-équipement).

Quels sont vos projets professionnels ?

- passionné par le machinisme agricole, j’ai choisi l’agro-équipement pour devenir commercial ou technicien dans une entreprise et à terme entrepreneur.

Que vous a apporté le lycée de Fontaines ?

- un bon niveau. Ma formation de BTS est difficile dans les matières générales comme la physique et l’anglais, puisque certains cours de machinisme sont donnés en langue étrangère et je reconnais que mon bac techno me permet de poursuivre mes études très convenablement.



Images