Des premiers résultats encourageants avec DuraSolVi

DuraSolVi, autrement dit DURAbilité des SOLs en VIticulture, est le fruit de la volonté du BIVB, étroitement associé avec les Chambres d’agriculture de Côte d’Or, de Saône et Loire et de l’Yonne sans oublier l’Université de Bourgogne (pour la partie érosion du sol), de produire des indicateurs terrains permettant de caractériser les sols viticoles de Bourgogne. Une démarche qui non seulement doit permettre de savoir très précisément ce que l’on retrouve dans les sols mais aussi d’acquérir des référentiels.

Des résultats à affiner

Cette opération a concerné une centaine de parcelles viticoles en Bourgogne, soit une trentaine par département entre Saône-et-Loire, Côte d’Or et Yonne. Lesdites parcelles ont été choisies non seulement en fonction de leur représentativité en terme de typicité de sols mais aussi de par la volonté de leurs propriétaires de participer à cette opération. Suite à ce choix, elles ont fait l’objet d’analyses physico-chimiques et biologiques. A partir de là, toute une batterie de tests – ainsi que des « tests » terrains complémentaires aux analyses – a été menée entre tests bêches, tea bag index, de pénétrométrie ou encore slack test.

Chargé de la démarche dans notre département, Mathieu Oudot, conseiller viticole au sein de la Chambre d’Agriculture, estime que « les premiers résultats qui nous sont revenus sont plus qu’encourageants. Ils nous permettent de constater que les sols sont en assez bon, voire bon état ». Difficile, toutefois, pour l’instant, d’aller plus loin dans l’analyse. « Il nous reste encore un certain nombre d’informations à récolter, notamment au niveau des pratiques culturales. Une fois que nous disposerons de ces données, nous pourrons affiner notre analyse par zone, par type de sol, par pratique… ». Ces information devraient arriver dans les prochaines semaines. Et c’est seulement au printemps prochain que la démarche DuraSolVi délivrera les résultats d’ensemble, forts utiles pour l’ensemble de la profession.