Essais maladie du bois
Des sons contre l’Esca
Selon la société qui le commercialise, le procédé Genodics permettrait, grâce à des
impulsions sonores spécifiques, de réduire les effets de l’Esca sur la
vigne. La cave coopérative de Lugny teste actuellement ce système et
mesure l’impact sur l’expression de l’Esca/BDA du procédé dans les
vignes.
impulsions sonores spécifiques, de réduire les effets de l’Esca sur la
vigne. La cave coopérative de Lugny teste actuellement ce système et
mesure l’impact sur l’expression de l’Esca/BDA du procédé dans les
vignes.
« Entre l’Esca et la flavescence dorée, on ne fait que marcher cette année. On sait que le retour de l’Arsénite ne se fera pas mais il faut que l’Etat, la Région et la profession regroupent la recherche car depuis dix ans maintenant, la situation devient vraiment compliquée. L’Esca est un cancer », alerte Pascal Thévenard. Sur sa parcelle à Uchizy, un groupe de viticulteurs se sont donnés rendez-vous avec des techniciennes de la cave de Lugny pour noter les symptômes observés. Pour déterminer l’échelle de notation, un temps était nécessaire pour savoir comment classer et bien noter les mêmes observations terrains.
Depuis deux campagnes viticoles, à 7 heures et à 19 heures, d’étranges séquences sonores de sept minutes sont diffusées dans le calme de la matinée et de la soirée pour avoir le moins de bruits environnants. A Cruzille chez Daniel Chevenet, depuis ce printemps, trois séquences sont même diffusées automatiquement. Ce dernier compte en moyenne par hectare 300 pieds morts d’Esca et arrachés par an. Il recourt les deux tiers de son parcellaire car le budget atteint désormais 4.000 greffes achetées annuellement pour l’ensemble de l’exploitation de 26 ha. « Mes parcelles de crémants et de rouges sont toutes recourues. Après, je fais secteur par secteur, pour m’y retrouver déjà et en raison du planning chargé du coup. Cela représente deux mois et demi de travail en plus. Ça supprime la période creuse au printemps. On n’a plus de repos. Surtout, côté rendement, on est dans l’incertitude totale ».
D’après la société le commercialisant, le procédé Genodics permet de réguler la biosynthèse de protéines spécifiques, par la diffusion de séquences d'impulsions sonores - des « protéodies »- correspondant à la structure de ces protéines. L’objectif dans le cadre de la lutte contre l’Esca est de limiter la croissance des champignons et de stimuler les défenses naturelles de la vigne.
Positionné au milieu des parcelles sélectionnées à forts taux d’infestation, ces boites à "musique" (louées) diffusent dans un rayon de 100 à 150 mètres alentour. Ancien de la cave de Lugny, devenu aujourd’hui consultant, Luc explique qu’il est néanmoins « difficile de comparer car il n’y a pas de vrai témoin. On vérifie les dires de la société, confiante. On a envie de les croire mais… ». Le lycée de Davayé fait également un test.
Dans le Chablisien, un essai similaire se poursuit pour la troisième année. Mais la chambre d’Agriculture de l’Yonne n’est pas très optimiste pour l’heure : « le suivi que nous avons réalisé dans deux parcelles du Chablisien équipées du procédé Genodics n’a pas montré après 1 ou 2 ans de fonctionnement d’évolution positive en ce qui concerne l’expression de l’Esca et du BDA ».
Depuis deux campagnes viticoles, à 7 heures et à 19 heures, d’étranges séquences sonores de sept minutes sont diffusées dans le calme de la matinée et de la soirée pour avoir le moins de bruits environnants. A Cruzille chez Daniel Chevenet, depuis ce printemps, trois séquences sont même diffusées automatiquement. Ce dernier compte en moyenne par hectare 300 pieds morts d’Esca et arrachés par an. Il recourt les deux tiers de son parcellaire car le budget atteint désormais 4.000 greffes achetées annuellement pour l’ensemble de l’exploitation de 26 ha. « Mes parcelles de crémants et de rouges sont toutes recourues. Après, je fais secteur par secteur, pour m’y retrouver déjà et en raison du planning chargé du coup. Cela représente deux mois et demi de travail en plus. Ça supprime la période creuse au printemps. On n’a plus de repos. Surtout, côté rendement, on est dans l’incertitude totale ».
D’après la société le commercialisant, le procédé Genodics permet de réguler la biosynthèse de protéines spécifiques, par la diffusion de séquences d'impulsions sonores - des « protéodies »- correspondant à la structure de ces protéines. L’objectif dans le cadre de la lutte contre l’Esca est de limiter la croissance des champignons et de stimuler les défenses naturelles de la vigne.
Positionné au milieu des parcelles sélectionnées à forts taux d’infestation, ces boites à "musique" (louées) diffusent dans un rayon de 100 à 150 mètres alentour. Ancien de la cave de Lugny, devenu aujourd’hui consultant, Luc explique qu’il est néanmoins « difficile de comparer car il n’y a pas de vrai témoin. On vérifie les dires de la société, confiante. On a envie de les croire mais… ». Le lycée de Davayé fait également un test.
Dans le Chablisien, un essai similaire se poursuit pour la troisième année. Mais la chambre d’Agriculture de l’Yonne n’est pas très optimiste pour l’heure : « le suivi que nous avons réalisé dans deux parcelles du Chablisien équipées du procédé Genodics n’a pas montré après 1 ou 2 ans de fonctionnement d’évolution positive en ce qui concerne l’expression de l’Esca et du BDA ».
