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Alpes du Sud

Des souvenirs plein la tête !

Des paysages vierges, des torrents rieurs, des somment splendides…
Marcel revient sur le dernier voyage de la saison, dans les
Hautes-Alpes, puis les Alpes-de-Haute-Provence, et qui s’est déroulé en
septembre. Il donne des regrets à ceux qui n’étaient pas du voyage…
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Le premier jour, départ de Jalogny avec Michel, notre chauffeur, en direction de Grenoble, puis du massif de la Chartreuse. Nous empruntons enfin la route Napoléon et découvrons Pierre-Chatel et son église. Nous passons à proximité du lac du Sautet, un lac artificiel de 350 hectares à la limite de l'Isère et des Hautes-Alpes. Déjeuner dans la bonne humeur au restaurant Le Bercail avant de repartir pour le lac de Serre-Ponçon, la deuxième plus grande retenue artificielle d'eau d’Europe. Son barrage bloque les eaux de la Durance et de l'Ubaye et le lac s’étend sur 20 km de long et 1,5 km de large. Sa réalisation a provoqué l’engloutissement de plusieurs villages, notamment Savines, L’Ubaye, Rousset… Seule est restée au milieu des eaux, sur un îlot, la chapelle Saint-Michel, un vrai Mont-Saint-Michel en taille réduite ! Le village de Savines a été reconstruit et se dénomme depuis Savines-le-Lac. C’est de là que nous prenons le bateau pour une promenade sur le lac, avec un très bon guide et ses larges explications sur la construction du barrage, la première mise en eau en 1959, puis le remplissage en 1961 de ce lac artificiel situé à 780 mètres d'altitude. Après une journée bien remplie, nous logeons à l'hôtel à Chorges, dîner et soirée vidéo.

Au sommet de l’Europe !


La deuxième journée nous partons pour Briançon, sous préfecture des Hautes-Alpes, avec ses 12.000 habitants, mais surtout sa forteresse due à Vauban, le parc national des Ecrins - qui s’étend sur 92.000 hectares - avec sa célèbre barre des Ecrins qui culmine à 4.102 mètres. Briançon, ville fortifiée, a bénéficié d'une position stratégique, la porte de Pignerol qui donne sur les remparts, ses rues pittoresques appelées "Gargouilles" au milieu desquelles coulent de petits torrents montagnards, la chapelle des pénitents… Le quartier de Briançon-Forville accueille aujourd’hui un centre de cure climatique. Nous poursuivons notre périple par le Col de l'Izoard, à 2.361 mètres, rendu célèbre par le Tour de France, courage !
Au parc régional du Queyras, la Casse déserte à 3.483 mètres d’altitude impressionne. Arrivée à Aiguilles pour un copieux déjeuner, avant de prendre la route pour Saint-Vérand, la plus haute commune d'Europe : tout près, nous apercevons de la neige fraîche… Avec ses cadrans solaires, sa Croix de Mission, ses habitations typiques, le village nous accueille : visite du musée du Soum avec son sol en billot de bois, les objets anciens, la tradition minière avec l'ancienne mine de cuivre ; bêtes et gens vivaient dans la même habitation. Puis retour à l'hôtel, dîner régional et chansonnier.

Le pays des Mexicains


Le troisième jour, départ pour Barcelonnette, sous-préfecture du département voisin des Alpes-de-Haute-Provence (2.741 habitants) située au cœur de la Vallée de l'Ubaye. Entre 1840 et 1940, 3.000 habitants ont migré pour le Mexique, entre 5 % et 8 % d’entre eux y ont fait fortune et sont revenus au pays pour le faire savoir, au travers de villas somptueuses. Au Mexique, la communauté des "Barcelonnettes", composée des descendants des migrants, demeure et y est considérée comme toujours influente. Au pays, beaucoup d'Italiens sont alors venus remplacer les Barcelonais partis au Mexique. Visite du musée des Barcelonnettes partis faire fortune au Mexique, puis retour à l'hôtel pour notre dernier déjeuner. L'après-midi retour vers la Saône-et-Loire, en passant par Gap, le Col de la Croix Haute, Monestier-de-Clermont, Grenoble, Lyon puis Jalogny où nous nous quittons, heureux, avec des souvenirs plein la tête.


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