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Grande distribution et oenotourisme

Des vecteurs de progression

La Bourgogne progresse de manière très régulière sur le principal
circuit de vente français, la grande distribution, où le rayon vin est
pourtant en difficulté depuis quelques années. C’est l’un des seuls
vignobles français à croître sur ce rayon.
Par Publié par Cédric Michelin
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Les ventes de vins de Bourgogne en hyper et supermarchés ont progressé de 1,8 % en volume en 2011 et battu un nouveau record avec 34,65 millions de bouteilles (source : IRI 2011). La Bourgogne n’a pas bradé ses vins pour réussir cette performance. Elle occupe une position atypique sur ce réseau, puisqu’elle vend peu en promotion et a augmenté le prix moyen de ses vins de 2 %. Elle a ainsi accru son chiffre d’affaires de 3,8 % en un an, pour atteindre un nouveau record à 221,5 millions d’euros.
L’objectif d’une meilleure valorisation de ses vins, inscrit dans le plan “Bourgognes Amplitude 2015” de l’Interprofession, est donc bien réalisé sur ce circuit.


L’œnotourisme, nouveau vecteur de croissance



La vente directe a représenté près de 30 millions de bouteilles bien valorisées sur la dernière campagne (en hausse de 3 %), soit 15 % des ventes totales de vins de Bourgogne. Elle se développe d’année en année et concerne la quasi-totalité (93 %) des entreprises vitivinicoles qui vendent en bouteilles. Celles-ci n’hésitent plus à recevoir les clients au caveau (dont un quart de touristes étrangers). Parallèlement, elles vont de plus en plus à la rencontre des consommateurs, par le biais des marchés de terroirs ou des salons régionaux (65 % contre 60 % en 2010) et s’assurent même une visibilité sur Internet (25 % contre 18 % un an plus tôt).