Crémants de Bourgogne
Des ventes en flux tendus
Terminant un « septennat » à la présidence de l’Union des producteurs et élaborateurs de crémants de Bourgogne (UPECB), George Legrand présentait la progression tant en
volume qu’en valeur de l’appellation. En 2013, 2.501 ha ont produit
quelque 140.000 hl de vins de base. Une superficie record due aux marchés
dynamiques mais également grâce à « un vignoble spécifique »
(engagement parcellaire, clones spécifiques…). « Première en France,
nous avons obtenu des contingentements de plantations (20 ha pour des vins de base effervescents, NDLR) », se
félicitait le directeur général de la Maison Boisset.
volume qu’en valeur de l’appellation. En 2013, 2.501 ha ont produit
quelque 140.000 hl de vins de base. Une superficie record due aux marchés
dynamiques mais également grâce à « un vignoble spécifique »
(engagement parcellaire, clones spécifiques…). « Première en France,
nous avons obtenu des contingentements de plantations (20 ha pour des vins de base effervescents, NDLR) », se
félicitait le directeur général de la Maison Boisset.
En revanche, les rendements moyens sont en recul à 56 hl/ha (-15 % par rapport à la moyenne 5 ans) en raison essentiellement d’une campagne compliquée. Dans les 18 millions de bouteilles produites, se retrouvent en moyenne 40 % de cépage chardonnay (40 %) qui passe devant le pinot (32 %). Représentant un tiers des volumes, l’export tire la valorisation vers le haut (+17 % val ; +10 % vol.) alors que les sorties sont en baisse (-11 %) sur le marché local, faute de disponibles. « Aujourd’hui, les ventes sont en flux tendus », analysait le directeur, Pierre du Couëdic. Résultat, les transactions aval atteignent un record (102.000 hl ; +23 % sur les 4 premiers mois de campagne) sur les moûts (60 % total), raisins (25 %) et vins de base (15 %). La valorisation moyenne tous cépages confondus est en hausse à 528 € la pièce de 228 litres. Les prix consommateurs sont de 5,75 € TTC par bouteille en grande distribution et de 4,47 € HT à l’export en moyenne.
Confrontée à une forte concurrence sur les marchés effervescents, l’UPECB a « engagé des pourparlers sur le court terme avec l’INAO pour ramener provisoirement les contraintes de vieillissement » à 9 mois avant commercialisation (au lieu de 12 actuellement). L’INAO s’est opposé « à toute modification du cahier des charges » à l’heure actuelle où ces derniers sont en phase d’homologation européenne. Sans disponibles, l’UPECB s’attend à des « conséquences graves » pour la filière bourguignonne, risquant de perdre des parts de marché, surtout depuis la création de 38 IGP (Vins de pays) l’an dernier, « créant de la confusion dans l’esprit du consommateur », estime le syndicat d’appellation qui a déposé un recours devant le Conseil d’Etat.
Pour reprendre la main sur son avenir, l’UPECB est actuellement en train d’élaborer un plan stratégique, sur un repositionnement.
Confrontée à une forte concurrence sur les marchés effervescents, l’UPECB a « engagé des pourparlers sur le court terme avec l’INAO pour ramener provisoirement les contraintes de vieillissement » à 9 mois avant commercialisation (au lieu de 12 actuellement). L’INAO s’est opposé « à toute modification du cahier des charges » à l’heure actuelle où ces derniers sont en phase d’homologation européenne. Sans disponibles, l’UPECB s’attend à des « conséquences graves » pour la filière bourguignonne, risquant de perdre des parts de marché, surtout depuis la création de 38 IGP (Vins de pays) l’an dernier, « créant de la confusion dans l’esprit du consommateur », estime le syndicat d’appellation qui a déposé un recours devant le Conseil d’Etat.
Pour reprendre la main sur son avenir, l’UPECB est actuellement en train d’élaborer un plan stratégique, sur un repositionnement.