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La Sallle

Des vestiges témoins d’une riche histoire sur la commune de La Salle

Située aux portes de Mâcon, la commune de La Salle dispose d’une longue et riche histoire.

Des vestiges témoins d’une riche histoire sur la commune de La Salle

On retrouve trace d’habitants à La Salle depuis fort longtemps. Il existe une grotte préhistorique sur le flanc Sud-Est de la montagne. Des silex datant de l’âge du renne (1.500 à 1.000 ans avant J.C.) y furent trouvés. Des os et des défenses de mammouth furent dégagés également au lieu-dit Les Mamelons à proximité de la grotte. Des tombes mérovingiennes furent aussi mises à jour juste en dessous de cette grotte au lieu dit La Roche. Au Moyen-âge, La Salle était un fief du comté de Mâcon. En 1659, ce dernier fût acquis par le seigneur de Senozan, Pierre Perrachon. Le château et tous les biens de La Salle font partie du comté de Senozan jusqu’à la Révolution.

L’église, à son emplacement actuel, a été construite, sur les plans de l’architecte départemental Vaillant, à la fin du dix-neuvième siècle, aux environs de l’année 1870, en pierres roses de La Salle. Elle a été restaurée afin de renforcer les structures, refaire les enduits extérieurs et rénover les vitraux. Elle abrite une piéta de grande valeur datant du quinzième siècle. Réalisée en bois polychrome, elle a été restaurée par les Beaux Arts à Paris. Scellée sur son socle dans l’église, elle est classée à l’inventaire des monuments historiques le 15 décembre 1971. Suite à la réfection des façades de l’église, le projet de restauration des vitraux a, pour sa part, abouti en début d’année 2013.

D’un château à l’autre

Au Moyen-âge, il existait sur la Saône un péage situé au confluent de la Mouge. Aux onzième et douzième siècles, un château féodal est érigé. C’est une forteresse importante. Ses murs sont en pierre de taille d’un mètre cinquante d’épaisseur. Elle est chargée de défendre la ville de Mâcon au Nord et de surveiller le péage sur la Saône. De ce château, il ne subsiste qu’une tour quadrangulaire percée à l’Est de quelques fenêtres à meneaux et bordée de mâchicoulis de bois au sommet. Une chapelle gothique du douzième siècle est insérée dans les bâtiments agricoles jouxtant la tour. Le reste de l’ancien château a été probablement détruit lors des guerres du quinzième siècle. Ces deux vestiges ont été classés monuments historiques le 20 décembre 1991. Quant au château actuel, il fut construit en 1870 par l’architecte lyonnais Charles Franchet pour un coût de 6 millions de francs or. Enfin, le lavoir fontaine date du dix-neuvième siècle. Le bassin rectangulaire est couvert sur la totalité. Le gros œuvre est en pierre de taille. Il a été versé à l’inventaire général du patrimoine culturel le 17 novembre 2005.