Mouton charollais
Deux camions pour la Bulgarie
Le 16 octobre, un camion de 235 moutons charollais quittait Palinges pour la Bulgarie. Il sera suivi d’une seconde expédition de même volume courant décembre. Un événement qui marque le retour des marchés export pour le mouton au berceau saône-et-loirien.
Le 16 octobre dernier, un camion chargé de 225 agnelles et de dix antenais inscrits "mouton charollais" quittait Palinges pour la Bulgarie. Un véritable évènement pour la race qui n’avait plus connu de tels marchés depuis le milieu des années 2000. Les crises sanitaires avaient en effet mis un terme aux fructueuses exportations de l’époque, obligeant le mouton charollais à dissoudre sa structure commerciale export d'alors, CFI. Les années qui ont suivi ont été délicates sur le plan financier tant pour l’Organisme de sélection que pour les éleveurs adhérents eux-mêmes.
Investisseurs motivés
« Le contact établi par notre responsable commercial Bernard Bonnot ne remonte qu’à la mi-septembre », confie Pascal Chaponneau, le nouveau président de l’OS Mouton charollais. Le client est une société agricole exploitant 15.000 moutons et 5.000 vaches, réparties entre la Bulgarie, le Kazakhstan, mais aussi la Turquie et les Etats-Unis… Cette société appartient à une holding qui emploie 5.000 personnes travaillant dans le bâtiment, l’industrie, l’automobile et même le pétrole ! Le groupe auquel appartient la société venue acheter les moutons charollais élèverait par ailleurs 2 millions de brebis en Argentine !
Ambitieuse, la jeune société semble vouloir se donner les moyens de produire et, pour ce faire, elle privilégie des animaux de race et dotés d’un bon potentiel génétique. En bovins, elle possède des animaux de race holstein et angus. En ovins, ce sont les races françaises texel, mérinos, romanov et charollaise qui ont la préférence. « Nous avons voulu nous approvisionner dans le berceau de race », justifie Kutlu Mehmet, le directeur commercial de la société en question. Un objectif de 10.000 moutons est avancé ! Dans un premier temps, les responsables de la race saône-et-loirienne ont répondu d’accord pour un premier camion. Les animaux susceptibles de répondre au marché ont été rassemblés à Palinges dans l’automne pour un tri rigoureux. Les animaux retenus ont été expédiés le 16 octobre dernier en présence des acquéreurs.
Séduits par la qualité des animaux
Déterminés et visiblement convaincus par la qualité des animaux proposés, ces derniers ont très vite manifesté leur volonté d’importer un second chargement. « Nous avons regardé ce qu’il nous restait dans les élevages. A cette époque de l’année, il y a déjà des bonnes agnelles qui sont parties à l’abattoir, faute de débouché en reproduction. Heureusement, le recensement a révélé que nous avions de quoi satisfaire leur demande. Le tri des animaux aura lieu le 24 novembre prochain pour un départ durant la première quinzaine de décembre », informe Pascal Chaponneau.
Perspectives prometteuses pour 2013
En à peine trois mois de temps, on peut dire que l’affaire a été rondement menée. Les acheteurs semblent particulièrement motivés et c’est très encourageant pour les responsables du mouton charollais. Reste que, dans l’idéal, il faudrait que les contrats puissent se signer au printemps (au mois de mai) lorsque toutes les agnelles sont encore présentes dans les élevages. « C’est un potentiel de 25 à 30 agnelles inscriptibles par cheptel que nous aurions », confie le président.
Avec ces deux expéditions et l’appétit dont font preuve ces clients bulgares, c’est un marché très prometteurs qui s’annonce d’ores et déjà pour 2013. Les négociations sont déjà entamées et de nouveaux contrats devraient se concrétiser au printemps prochain. Des perspectives qui, comme le reconnaît Pascal Chaponneau, vont « remotiver dans les bergeries en redonnant de l’intérêt à faire de la génétique, même s’il ne faut pas négliger le marché français, sur lequel, nous avons mission d’aller démarcher de nouveaux éleveurs pour élargir notre base de sélection », conclut le président de l’OS Pascal Chaponneau.
Investisseurs motivés
« Le contact établi par notre responsable commercial Bernard Bonnot ne remonte qu’à la mi-septembre », confie Pascal Chaponneau, le nouveau président de l’OS Mouton charollais. Le client est une société agricole exploitant 15.000 moutons et 5.000 vaches, réparties entre la Bulgarie, le Kazakhstan, mais aussi la Turquie et les Etats-Unis… Cette société appartient à une holding qui emploie 5.000 personnes travaillant dans le bâtiment, l’industrie, l’automobile et même le pétrole ! Le groupe auquel appartient la société venue acheter les moutons charollais élèverait par ailleurs 2 millions de brebis en Argentine !
Ambitieuse, la jeune société semble vouloir se donner les moyens de produire et, pour ce faire, elle privilégie des animaux de race et dotés d’un bon potentiel génétique. En bovins, elle possède des animaux de race holstein et angus. En ovins, ce sont les races françaises texel, mérinos, romanov et charollaise qui ont la préférence. « Nous avons voulu nous approvisionner dans le berceau de race », justifie Kutlu Mehmet, le directeur commercial de la société en question. Un objectif de 10.000 moutons est avancé ! Dans un premier temps, les responsables de la race saône-et-loirienne ont répondu d’accord pour un premier camion. Les animaux susceptibles de répondre au marché ont été rassemblés à Palinges dans l’automne pour un tri rigoureux. Les animaux retenus ont été expédiés le 16 octobre dernier en présence des acquéreurs.
Séduits par la qualité des animaux
Déterminés et visiblement convaincus par la qualité des animaux proposés, ces derniers ont très vite manifesté leur volonté d’importer un second chargement. « Nous avons regardé ce qu’il nous restait dans les élevages. A cette époque de l’année, il y a déjà des bonnes agnelles qui sont parties à l’abattoir, faute de débouché en reproduction. Heureusement, le recensement a révélé que nous avions de quoi satisfaire leur demande. Le tri des animaux aura lieu le 24 novembre prochain pour un départ durant la première quinzaine de décembre », informe Pascal Chaponneau.
Perspectives prometteuses pour 2013
En à peine trois mois de temps, on peut dire que l’affaire a été rondement menée. Les acheteurs semblent particulièrement motivés et c’est très encourageant pour les responsables du mouton charollais. Reste que, dans l’idéal, il faudrait que les contrats puissent se signer au printemps (au mois de mai) lorsque toutes les agnelles sont encore présentes dans les élevages. « C’est un potentiel de 25 à 30 agnelles inscriptibles par cheptel que nous aurions », confie le président.
Avec ces deux expéditions et l’appétit dont font preuve ces clients bulgares, c’est un marché très prometteurs qui s’annonce d’ores et déjà pour 2013. Les négociations sont déjà entamées et de nouveaux contrats devraient se concrétiser au printemps prochain. Des perspectives qui, comme le reconnaît Pascal Chaponneau, vont « remotiver dans les bergeries en redonnant de l’intérêt à faire de la génétique, même s’il ne faut pas négliger le marché français, sur lequel, nous avons mission d’aller démarcher de nouveaux éleveurs pour élargir notre base de sélection », conclut le président de l’OS Pascal Chaponneau.