Cépages chardonnay et pinot noir
Deux conservatoires en vue ?
Il n’existe pas à ce jour de conservatoire public des deux cépages phare
de la Bourgogne viticole que sont le chardonnay et le pinot noir.
L’intérêt d’un tel dispositif est double : sauvegarder le patrimoine
génétique des cépages en préservant leur diversité, tout en constituant
également des réservoirs potentiels pour les sélections clonales du
futur. L’Yonne s’est fixée pour objectif de créer un conservatoire du chardonnay, à charge pour la Côte d’Or d’en développer un second pour le pinot noir.
de la Bourgogne viticole que sont le chardonnay et le pinot noir.
L’intérêt d’un tel dispositif est double : sauvegarder le patrimoine
génétique des cépages en préservant leur diversité, tout en constituant
également des réservoirs potentiels pour les sélections clonales du
futur. L’Yonne s’est fixée pour objectif de créer un conservatoire du chardonnay, à charge pour la Côte d’Or d’en développer un second pour le pinot noir.
Son implantation nécessite toutefois certains prérequis comme : un parcellaire en zone d’appellation autorisant une production commercialisable contribuant à l’équilibre financier de son fonctionnement, des « terres neuves » n’ayant encore jamais supporté de plantations (ou alors depuis très longtemps) afin d’éviter toutes contaminations ultérieures du végétal, un éloignement suffisant par rapport à des plantations existantes et ce, afin de permettre un « cordon de sécurité » par rapport à la propagation de « pathogènes » aériens.
Les repérages effectués par la Chambre d’agriculture ont permis de trouver une parcelle de 4 ha répondant à ces impératifs, située à Venoy et susceptible de produire ultérieurement du crémant. Les besoins en financement sont de l’ordre de 110.000 €, intégrant l’investissement initial et le fonctionnement. Des recherches de partenariat financier restent à définir, que ce soit avec le BIVB ou le Conseil régional.
Le projet a reçu l’aval de l’assemblée, qui a voté pour la poursuite des démarches entreprises, à partir des éléments présentés. Sa mise en œuvre nécessitant toutefois une décision d’une Session ultérieure en vue de solliciter l’accord de tutelle nécessaire à la signature d’un bail adapté, étape qui engagerait alors irrémédiablement la Chambre d’agriculture.
Les repérages effectués par la Chambre d’agriculture ont permis de trouver une parcelle de 4 ha répondant à ces impératifs, située à Venoy et susceptible de produire ultérieurement du crémant. Les besoins en financement sont de l’ordre de 110.000 €, intégrant l’investissement initial et le fonctionnement. Des recherches de partenariat financier restent à définir, que ce soit avec le BIVB ou le Conseil régional.
Le projet a reçu l’aval de l’assemblée, qui a voté pour la poursuite des démarches entreprises, à partir des éléments présentés. Sa mise en œuvre nécessitant toutefois une décision d’une Session ultérieure en vue de solliciter l’accord de tutelle nécessaire à la signature d’un bail adapté, étape qui engagerait alors irrémédiablement la Chambre d’agriculture.