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EPL de Mâcon-Davayé

Deux nouvelles directrices pour l'EPL de Mâcon-Davayé

Depuis la rentrée scolaire 2019/2020, l’EPL de Mâcon-Davayé a accueilli deux nouvelles directrices. Une directrice adjointe pour le lycée, Nathalie Madon et une directrice pour le CFPPA, Béatrice Dubost. Avec le directeur et les équipes pédagogiques, la dynamique est déjà bien enclenchée. Et les projets nombreux.

Par Publié par Cédric Michelin
Deux nouvelles directrices pour l'EPL de Mâcon-Davayé

Suite au départ en retraite de Régis Novarina, la première "arrivée" à ce poste est la nouvelle directrice du CFPPA, Béatrice Dubost puisqu’elle était auparavant déjà enseignante en économie et gestion depuis 2015 pour le centre de formation professionnel pour les adultes. Après des études agricoles, une expérience de dix ans au CFPPA de Bourg-en-Bresse et avec un mari exploitant des vignes en appellation morgon, sa priorité maintenant est de « se rapprocher de la profession agricole et des OPA qui sont nos partenaires ». Pour elle, un CFPPA a aussi pour vocation d’être « un outil de formation pour ceux déjà en activité comme pour ceux cherchant à se reconvertir. Et surtout pour les professionnels cherchant des formations courtes pratiques ». Connaissant bien les besoins des filières viticoles locales, ainsi qu’en élevage caprin avec le Centre fromager de Bourgogne non loin, le CFPPA devrait délivrer encore plus de 63.000 heures de cours (contre 50.000 h, il y a 2 ans) pour une soixantaine de stagiaires l’an dernier. En développant les formations courtes (-400 h ; format sur une journée…) et les formations longues, l’objectif est d’atteindre les 80.000 h annuelles, notamment avec l’arrivée de la plateforme Viticonduite qui permettra d’apprendre le pilotage d’enjambeurs. Parmi les formations longues à la carte, on retrouve le BTS viti-oeno, le BPREA viti-oeno, le BPREA caprin et prochainement, dès ce début novembre, le CS Caprin. Six formateurs et de nombreux intervenants encadrant le tout. La force du CFPPA est d’être associé à son environnement et notamment pour la « dimension agronomique », souligne Jean-Philippe Lachaize, le directeur général de l’EPL. Un projet de formation par apprentissage est également dans les cartons et en discussion avec le CFA de Saône-et-Loire pour compléter l’offre territoriale en la matière.
Côté lycée viticole, la nouvelle directrice adjointe a fait le choix de revenir près de sa famille. Venant de la Viti à Beaune et avant de Montmorot (Jura), Nathalie Madon ne sait que trop bien que les filières agricoles manquent de main d’œuvre qualifiée, notamment en viticulture. « On veut répondre aux besoins locaux » à moyen et long termes.
Elle sera en charge de la pédagogie et fera le lien avec les enseignants pour que ces derniers puissent s’appuyer sur l’exploitation caprine et celle viticole (Domaine des Poncétys) ainsi qu’avec le CFPPA donc. Elle créé des « interactions » entre tous. Mais ce ne sont pas les seuls liens possibles si l’on rajoute par exemple la toute nouvelle formation en agroéquipement viticole avec le lycée mâconnais René Cassin. Et pas les seules créations non plus puisqu’une formation à la dégustation en langues étrangères est en cours de préparation.
De nombreux projets sont également calés autour de « l’animation des territoires » (Transhubique, Salons, Concours des vins, Forum…). Passée la réforme scolaire, Nathalie Madon s’attèle véritablement au projet pédagogique autour de la gestion et du suivi des élèves. « Nous avons un public qui change, une ouverture et des offres variées. Du fait des nombreuses possibilités offertes en terme de carrière et d’emplois futurs, les élèves et parents peuvent se sentir "perdus" s’ils ne sont pas accompagnés. Ils peuvent se réorienter ou à l’inverse s’auto-censurer, limiter leur ambition par facilité », regrette-elle. Un travail capital l’attend donc. Avec une référente pour accompagner les "dys" par exemple, le mot d’ordre du lycée reste la « bienveillance » en général. Ce sur quoi Jean-Philippe Lachaize est très attentifs et sait compter sur tout son personnel, motivé en ce sens pour les élèves. Si un gros travail humain est nécessaire, Nathalie Madon compte également s’appuyer sur le déploiement d’un nouvel outil, un espace numérique de travail disponible sur le web et sur Smartphone pour les parents en lien avec les équipes pédagogiques. Un travail également sur les espaces de travail individuels, collectifs et partagés va prendre vie pour que Davayé reste ce cadre si privilégié pour combiner vie scolaire, professionnelle et personnelle.