Didier Talpin : le mérite agricole récompense un homme de terrain !
C’est un authentique homme de terrain pour ne pas dire de terroir qui vient d’être promu Chevalier dans l’ordre du Mérite Agricole. Le 22 novembre dernier à La Comelle, c’est avec beaucoup d’humilité que Didier Talpin a reçu les hommages de la profession.

Le 22 novembre dernier, c’est une fort sympathique cérémonie qui a eu lieu dans la salle des fêtes Jeanne Baret de La Comelle. Un lieu dont le nom évoque une grande figure native du village : Jeanne Baret (1740-1807), botaniste et exploratrice française, première femme à avoir fait le tour du monde… Dans cette salle en hommage à une héroïne, c’est un autre enfant du pays qui s’est vu remettre l’insigne de Chevalier du Mérite Agricole. En présence du député Rémy Rebeyrotte, du conseiller départemental Christian Gillot, du maire Jean-Camille Jeannin, du président de la Chambre d’agriculture Bernard Lacour et du président de la FDSEA Christian Bajard, de nombreuses personnalités locales, collègues agriculteurs, proches étaient venus pour Didier Talpin.
Proposé au sous-Préfet par Bernard Lacour comme candidat dans l’ordre national du Mérite Agricole, c’est un authentique « homme de terrain » que l’Etat avait choisi d’honorer. Eleveur de 80 vaches charolaises sur une centaine d’hectares à La Comelle, Didier Talpin est véritablement entré dans les responsabilités professionnelles en 2005 lorsqu’il est devenu directement président d’USC à la FDSEA. C’était peu de temps avant que le réseau syndical ne se transforme et l’éleveur morvandiau est devenu l’un des tout premiers présidents de CSEA. Ce passage d’un découpage par canton à des projets de territoires, Didier Talpin l’a particulièrement bien réussi sur son secteur de l’Autunois-Morvan. Et c’est cette prouesse qui a justifié sa distinction dans l’ordre du Mérite, expliquait Bernard Lacour.
« Militant de la cause agricole »
Homme dévoué et généreux, Didier Talpin a toujours été très impliqué au niveau local et pour le collectif. Depuis 2001, il est un conseiller municipal « très investi, toujours prêt à défendre les intérêts de la commune et de ses habitants », témoigne Jean-Camille Jeannin. Défenseur infatigable des intérêts de sa profession, Didier est un authentique « militant de la cause agricole », synthétisait Rémy Rebeyrotte. Homme d’engagement à la FDSEA, au GDS, à Groupama…, « sa loyauté fait qu’il est toujours là quand on en a besoin ; une valeur sûre sur laquelle on peut toujours compter », décrivait Christian Bajard. Didier, c’est aussi « une remarquable force de conviction ; une capacité à entraîner derrière lui. Quelqu’un qui sur le terrain porte la parole de son organisation et la défend admirablement », complétait Bernard Lacour.
« Personnage attachant… »
Indiscutablement, la profession doit beaucoup à des hommes de terrain comme Didier. Et l’hommage est d’autant plus touchant que derrière l’imposante stature de ce morvandiau, se cache un être « très attachant, avec qui il est très agréable de travailler et qu’on a toujours plaisir à revoir », témoignaient en cœur Bernard Lacour et Christian Bajard. Le fait est qu’au-delà d’une « discrétion et d’une modestie qui l’honorent », Didier est d’un abord extrêmement chaleureux et généreux. Un leader toujours souriant et qu’on aime suivre dans ses engagements. Et si la bonhommie du personnage retient l’attention, il faut aussi savoir apprécier toute la subtilité de cet agriculteur ouvert d’esprit qui mesure parfaitement l’intérêt d’aller au devant des citoyens et des consommateurs. On se souvient de son implication lors de la dernière foire économique d’Autun où son esprit visionnaire avait permis à la profession de briller aux côtés des autres secteurs économiques du territoire.
« La défense du métier… »
A l’image de l’homme, cette remise de médaille officielle avait un petit supplément d’humanité et de sincérité qui n’étaient pas pour déplaire aux participants. Toutes les personnalités présentes n’ont pas boudé leur plaisir de décerner le Mérite agricole à un authentique homme de terrain et de loyauté comme Didier. Entouré de sa famille, sa maman, ses frère, sœur et neveux, « des vrais mordus de l’élevage », comme il les décrit lui-même, Didier Talpin, ému, a simplement remercié ses proches avant de résumer sobrement : « si je m’implique, c’est pour défendre notre métier ».