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Didier Touillon à Palinges

Didier Touillon à Palinges : les clés d’une bonne productivité

Dans son élevage, Didier Touillon met tout en œuvre pour optimiser la productivité de son troupeau. Cela passe par une organisation sans faille, beaucoup de rigueur, d’observation et une grande réactivité.

Didier Touillon à Palinges : les clés d’une bonne productivité

A Palinges, l’élevage de Didier Touillon affiche une productivité globale de 108,3%. Cela correspond à 170 veaux sevrés pour 165 vêlages et seulement 157 vaches présentes en moyenne. « Pour un cheptel moyen de 77 vêlages, cela équivaudrait à 11 veaux sevrés en plus », fait valoir Léa Lapostolle d’Alsoni. Ce qui veut dire plus de produits à valoriser avec moins de vaches à entretenir.

Dans l’élevage de Didier Touillon, la mortalité des veaux n’était que de 5% en 2017. A contre-courant de la tendance nationale, cette mortalité est même en baisse dans l’élevage de Palinges.

Vêlages en cent jours

Chez Didier Touillon, la période de vêlage est très courte : environ cent jours. Cela permet une surveillance accrue et concentrée à une époque (automne) où les travaux aux champs sont finis. Les femelles gestantes sont rentrées 15 jours avant vêlage. Elles reçoivent une alimentation équilibrée, suivent une cure d’oligo-éléments et de chlorure de magnésium. Elles sont vaccinées contre les diarrhées, de même que les veaux contre les problèmes pulmonaires. Didier veille à ce que chaque petit veau prenne bien son colostrum, quitte à leur fournir un sachet de colostrum supplémentaire en cas de jumeaux.

Les femelles étant toutes inséminées, Didier connait, au jour près, toutes les dates présumées de vêlage. Dix jours avant le vêlage, l’éleveur redouble d’attention pour les vaches à terme. La connaissance des dates de mise bas lui permet aussi d’ajuster son protocole de vaccination d’où une optimisation de la prévention.

Chasse aux improductives

Pour optimiser la productivité de son troupeau, Didier fait la chasse aux femelles improductives. Privilégiant les kilos produits par UGB plutôt que les poids de carcasse, l’éleveur raisonne ses durées d’engraissement. « Le GMQ naissance-abattage des jeunes bovins abattus à 16 mois atteint 1.595 g/j contre 1.342 g/j de moyenne nationale », fait valoir Léa Lapostolle. D’où des temps de présence plus courts.

Pour améliorer encore la productivité du cheptel, Didier fait vêler plus de la moitié de ses génisses dès deux ans. « Un moyen d’augmenter le nombre de kilos par UGB produits sans place de bâtiment supplémentaire », fait valoir l’éleveur.

Didier peaufine aussi ses choix génétiques en privilégiant les qualités d’élevage. Il réalise un tri sévère dans ses primipares d’où un taux de réforme de près de 31% supérieur à la moyenne nationale.

Reproduction maîtrisée

La reproduction est bien maitrisée avec un intervalle vêlage-vêlage moyen de seulement 370 jours. Didier n’hésite pas à recourir à des groupages de chaleurs lorsque des femelles tardent à être fécondées et il sélectionne des femelles fertiles.

La réussite est le fruit d’un véritable travail d’équipe et d’une organisation sans faille. Le salarié de Didier Touillon partage le même objectif d’avoir au minimum un veau par vache et par an et l’éleveur s’appuie volontiers sur les conseils de son vétérinaire et de ses techniciens d’élevage (Alsoni, groupement…).

Didier Touillon à Palinges : les clés d’une bonne productivité

Didier Touillon à Palinges : les clés d’une bonne productivité

A Palinges, l’élevage de Didier Touillon affiche une productivité globale de 108,3%. Cela correspond à 170 veaux sevrés pour 165 vêlages et seulement 157 vaches présentes en moyenne. « Pour un cheptel moyen de 77 vêlages, cela équivaudrait à 11 veaux sevrés en plus », fait valoir Léa Lapostolle d’Alsoni. Ce qui veut dire plus de produits à valoriser avec moins de vaches à entretenir.

Dans l’élevage de Didier Touillon, la mortalité des veaux n’était que de 5% en 2017. A contre-courant de la tendance nationale, cette mortalité est même en baisse dans l’élevage de Palinges.

Vêlages en cent jours

Chez Didier Touillon, la période de vêlage est très courte : environ cent jours. Cela permet une surveillance accrue et concentrée à une époque (automne) où les travaux aux champs sont finis. Les femelles gestantes sont rentrées 15 jours avant vêlage. Elles reçoivent une alimentation équilibrée, suivent une cure d’oligo-éléments et de chlorure de magnésium. Elles sont vaccinées contre les diarrhées, de même que les veaux contre les problèmes pulmonaires. Didier veille à ce que chaque petit veau prenne bien son colostrum, quitte à leur fournir un sachet de colostrum supplémentaire en cas de jumeaux.

Les femelles étant toutes inséminées, Didier connait, au jour près, toutes les dates présumées de vêlage. Dix jours avant le vêlage, l’éleveur redouble d’attention pour les vaches à terme. La connaissance des dates de mise bas lui permet aussi d’ajuster son protocole de vaccination d’où une optimisation de la prévention.

Chasse aux improductives

Pour optimiser la productivité de son troupeau, Didier fait la chasse aux femelles improductives. Privilégiant les kilos produits par UGB plutôt que les poids de carcasse, l’éleveur raisonne ses durées d’engraissement. « Le GMQ naissance-abattage des jeunes bovins abattus à 16 mois atteint 1.595 g/j contre 1.342 g/j de moyenne nationale », fait valoir Léa Lapostolle. D’où des temps de présence plus courts.

Pour améliorer encore la productivité du cheptel, Didier fait vêler plus de la moitié de ses génisses dès deux ans. « Un moyen d’augmenter le nombre de kilos par UGB produits sans place de bâtiment supplémentaire », fait valoir l’éleveur.

Didier peaufine aussi ses choix génétiques en privilégiant les qualités d’élevage. Il réalise un tri sévère dans ses primipares d’où un taux de réforme de près de 31% supérieur à la moyenne nationale.

Reproduction maîtrisée

La reproduction est bien maitrisée avec un intervalle vêlage-vêlage moyen de seulement 370 jours. Didier n’hésite pas à recourir à des groupages de chaleurs lorsque des femelles tardent à être fécondées et il sélectionne des femelles fertiles.

La réussite est le fruit d’un véritable travail d’équipe et d’une organisation sans faille. Le salarié de Didier Touillon partage le même objectif d’avoir au minimum un veau par vache et par an et l’éleveur s’appuie volontiers sur les conseils de son vétérinaire et de ses techniciens d’élevage (Alsoni, groupement…).