Alimentation animale
Donner du melon aux cochons !
Depuis la mise en place en 2005, des « pôles de compétitivité » déjà
près de 1173 projets jugés particulièrement innovants ont été financés
dans le cadre de cette politique de développement des territoires. Parmi
ces initiatives, on constate avec satisfaction qu’un certain nombre de
projets ayant reçu une subvention, sont consacrés à l’innovation
agronomique. Ainsi, parmi les premières retombées scientifiques, on
retrouve par exemple des solutions pour lutter contre les champignons
nuisibles aux carottes (projet CVP) ou encore des partenariats visant à
développer des blés de qualité supérieure pour une meilleure
alimentation (projet BléNNat).
près de 1173 projets jugés particulièrement innovants ont été financés
dans le cadre de cette politique de développement des territoires. Parmi
ces initiatives, on constate avec satisfaction qu’un certain nombre de
projets ayant reçu une subvention, sont consacrés à l’innovation
agronomique. Ainsi, parmi les premières retombées scientifiques, on
retrouve par exemple des solutions pour lutter contre les champignons
nuisibles aux carottes (projet CVP) ou encore des partenariats visant à
développer des blés de qualité supérieure pour une meilleure
alimentation (projet BléNNat).
C’est ainsi qu’est tombée mercredi 1er Août, la liste très attendue des noms des bénéficiaires du financement de la 14e vague d’appel à projets lancée cette année par le ministre du redressement productif. 77 projets « à caractère particulièrement innovant » ont reçu une aide d’Etat pour un montant total de plus de 60 millions d’euros. Parmi eux, un projet retient l’attention dans le domaine agronomique, autant par son originalité que par son intérêt économique : le programme de recherche « Melofeed »
Porté par la société Bionov, en partenariat avec l’entreprise Lallemand et l’INRA, ce projet se concentre sur la valorisation des propriétés antioxydantes d’une variété spécifique de melon. En effet, si l’on connaît déjà les effets bénéfiques des antioxydants sur la santé humaine, certaines expérimentations lors d’épidémies porcines ont pu démontrer l’intérêt des enzymes antioxydantes sur la santé des animaux selon Yannig Le Treut, responsable technique au sein de la société Lallemand. Ainsi, à l’heure où la prévention des maladies dans les élevages devient le maître mot pour les éleveurs, l’idée d’utiliser des compléments alimentaires à base d’antioxydants de melon paraît très prometteuse.
L’étude vise donc à la formulation d’un complément alimentaire pour les animaux permettant d’optimiser leur croissance, de diminuer la mortalité dans les élevages et d’améliorer les taux de reproduction. Le projet est basé sur la filière porcine et entend valider l’intérêt des nouvelles formulations sur d’autres animaux : volailles, bovins ainsi qu’en aquaculture (crevettes, saumons et truites).
Le projet Melofeed représente un investissement total de presque 3 millions d’euros. Outre le financement de l’Etat, le projet est soutenu par la région Provence-Alpes-Côte-D’azur, le département du Vaucluse et la communauté d’agglomération du Grand Avignon. Pour Christian Yard, directeur technique chez Bionov, ce soutien massif des pouvoirs publics est « le fruit d’un important travail de construction du projet, mais le plus dur reste à faire maintenant ». Même son de cloche chez son partenaire Lallemand qui, grâce aux soutiens obtenus envisage de faire travailler au plus rapidement trois doctorants recrutés pour l’occasion afin d’obtenir les premiers résultats le plus rapidement possible.
Ainsi, si les cochons se mettent au melon, on pourra dire sérieusement, ce qu’Alphonse Allais clamait sur le ton de l’humour : « tout est bon dans le cochon, même l’intérieur » ou alors « tout est bon dans le cochon, même le melon » !
Porté par la société Bionov, en partenariat avec l’entreprise Lallemand et l’INRA, ce projet se concentre sur la valorisation des propriétés antioxydantes d’une variété spécifique de melon. En effet, si l’on connaît déjà les effets bénéfiques des antioxydants sur la santé humaine, certaines expérimentations lors d’épidémies porcines ont pu démontrer l’intérêt des enzymes antioxydantes sur la santé des animaux selon Yannig Le Treut, responsable technique au sein de la société Lallemand. Ainsi, à l’heure où la prévention des maladies dans les élevages devient le maître mot pour les éleveurs, l’idée d’utiliser des compléments alimentaires à base d’antioxydants de melon paraît très prometteuse.
L’étude vise donc à la formulation d’un complément alimentaire pour les animaux permettant d’optimiser leur croissance, de diminuer la mortalité dans les élevages et d’améliorer les taux de reproduction. Le projet est basé sur la filière porcine et entend valider l’intérêt des nouvelles formulations sur d’autres animaux : volailles, bovins ainsi qu’en aquaculture (crevettes, saumons et truites).
Le projet Melofeed représente un investissement total de presque 3 millions d’euros. Outre le financement de l’Etat, le projet est soutenu par la région Provence-Alpes-Côte-D’azur, le département du Vaucluse et la communauté d’agglomération du Grand Avignon. Pour Christian Yard, directeur technique chez Bionov, ce soutien massif des pouvoirs publics est « le fruit d’un important travail de construction du projet, mais le plus dur reste à faire maintenant ». Même son de cloche chez son partenaire Lallemand qui, grâce aux soutiens obtenus envisage de faire travailler au plus rapidement trois doctorants recrutés pour l’occasion afin d’obtenir les premiers résultats le plus rapidement possible.
Ainsi, si les cochons se mettent au melon, on pourra dire sérieusement, ce qu’Alphonse Allais clamait sur le ton de l’humour : « tout est bon dans le cochon, même l’intérieur » ou alors « tout est bon dans le cochon, même le melon » !