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Abattoir d'Autun

Du nouveau...

Le 18 avril dernier, par communiqué de presse, la Communauté de communes de l'Autunois annonçait la signature imminente d'un contrat qui devrait amener du tonnage sur l'abattoir, lequel affichait en 2010 - et pour la première fois depuis quelques années - un exercice positif.
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C'est par le biais d'un communiqué de presse conjointement signé de Rémy Rebeyrotte, président de la Communauté de communes de l'Autunois, et d’Alain Durand, vice-président chargé de l’économie, de l’emploi et de la filière agricole, que l'on apprend que des choses commencent à bouger à l'abattoir d'Autun.
« Suite au récent congrès de la Fédération nationale bovine qui s’est tenu à Autun, des discussions approfondies ont été engagées avec les professionnels du secteur de la viande », précise ce communiqué qui évoque « un contrat important » qui devrait « venir, dans les jours et semaines qui viennent, renforcer considérablement l’activité de l’abattoir communautaire, contrat auquel les équilibres de production sur le territoire national et la reconnaissance de l’AOC Bœuf de Charolles ne sont pas étrangers ».

Un travail de longue haleine


Le communiqué précise par ailleurs que « le moment venu, nous apporterons les précisions utiles et nous remercierons tous ceux qui contribuent au quotidien à valoriser ce formidable outil au service de l’élevage, des éleveurs et du développement de notre territoire », ce qui devrait être imminent. De fait, si le communiqué de presse n'en livre pas plus, il est évident que pour adresser un tel message, les négociations sont dans les faits bien engagées entre l'abattoir et un industriel ayant pignon sur rue, ce qu'une prochaine conférence de presse devrait préciser bientôt.
En attendant, chacun ne peut que se féliciter que cet outil de proximité - un des rares existants encore en Saône-et-Loire - ait été maintenu convenablement, toujours mis aux normes, en attendant un hypothétique rebond. Alors que pour la première fois depuis longtemps, l'abattoir renouait en 2010 avec des résultats positifs, certes encore précaires, chacun se satisfait de la nouvelle imminente qui permettra d'apporter du tonnage supplémentaire. Nul doute que Bernard Joly, administrateur de l'abattoir et ancien président de la section bovine de la FDSEA de Saône-et-Loire, mais aussi Jean-Pierre Fleury, vice-président de la FNB, ont travaillé à conforter les tonnages actuels. A suivre dans quelques jours...