Concours des vins Mâconnais Beaujolais
Du tri dans les concours
Pour sa 123e édition, le concours des vins du Mâconnais Beaujolais est
au diapason de la profession, malheureusement ! Pertes de récolte,
vendanges et vins différés, diminution du vignoble beaujolais,
réglementation (analyses obligatoires pour tous)… font que le concours
Saint-Vincent 2014 passe tout juste la barre symbolique des milles
échantillons (1.016) contre 2.000 au début du nouveau millénaire. Cet épisode
n’est que passager. Avec un nombre de concours accrédités en forte baisse
(40), au contraire, la Saint-Vincent Mâconnais Beaujolais est reconnue
et a toute légitimité pour diffuser des macarons valorisants.
au diapason de la profession, malheureusement ! Pertes de récolte,
vendanges et vins différés, diminution du vignoble beaujolais,
réglementation (analyses obligatoires pour tous)… font que le concours
Saint-Vincent 2014 passe tout juste la barre symbolique des milles
échantillons (1.016) contre 2.000 au début du nouveau millénaire. Cet épisode
n’est que passager. Avec un nombre de concours accrédités en forte baisse
(40), au contraire, la Saint-Vincent Mâconnais Beaujolais est reconnue
et a toute légitimité pour diffuser des macarons valorisants.
Quelque 376 jurés et 92 super-jurés ont donc à nouveau cherché à savoir qui remportera la coupe Perraton, le prix Bacchus et les nombreuses médailles valorisantes sur les bouteilles millésimées 2013. Des délégations de courtiers, œnologues venus de plusieurs pays (Suisse, Allemagne, Belgique…) avaient fait le déplacement pour le concours spécialement et pour la soirée avec la confrérie à Azé.
La nouvelle réglementation en vigueur impose désormais aux producteurs voulant présenter un échantillon d’amener à l’inscription, les résultats d’analyse. Ce frein, qui double le prix pour participer au concours, peut également être vu comme une force. « Cela a néanmoins le mérite de mieux positionner les concours pour les consommateurs », expliquait Bernard Delaye. En effet, le président du concours et vice-président de la nouvelle fédération les regroupant nationalement, voit actuellement se dessiner un tri sur les 140 concours en France qui permettait d’apposer des macarons. Seulement 40 concours en France sont encore pour l’heure autorisés à en délivrer.
Autre nouvelle ayant de bons et mauvais côtés, la hausse des cours peut inciter à vendre plus de vrac et donc certains vignerons n’ont pas présenté toutes leurs cuvées habituelles. Au delà, les pertes de récoltes et de surfaces dans le Beaujolais, couplées à des vins encore en pleine évolution pour le millésime 2013, ont également pesé dans le décompte final du concours.
Il fallait donc être un professionnel ou un amateur “éclairé” pour déguster les 1.016 échantillons, parfois encore « troubles et acides ». Environ trois quarts des dégustateurs sont des vignerons à Mâcon et les organisateurs ont pris soin de vérifier les “curriculum”. C’est également un lieu où vignerons de Bourgogne et du Beaujolais échangent.
Le comité réfléchit à optimiser l’organisation l’an prochain, en préparant les vins directement dans son cellier, au lieu de louer dès le mercredi le Parc des expositions.
En attendant, la fresque Bideaux, peintre local, mis à disposition des associations par la ville de Mâcon, venait égayer la grande salle. Mercredi, dans les locaux du BIVB, la forte présence à la proclamation des résultats était le signe que les vignerons continueront de défendre leur concours.
La nouvelle réglementation en vigueur impose désormais aux producteurs voulant présenter un échantillon d’amener à l’inscription, les résultats d’analyse. Ce frein, qui double le prix pour participer au concours, peut également être vu comme une force. « Cela a néanmoins le mérite de mieux positionner les concours pour les consommateurs », expliquait Bernard Delaye. En effet, le président du concours et vice-président de la nouvelle fédération les regroupant nationalement, voit actuellement se dessiner un tri sur les 140 concours en France qui permettait d’apposer des macarons. Seulement 40 concours en France sont encore pour l’heure autorisés à en délivrer.
Autre nouvelle ayant de bons et mauvais côtés, la hausse des cours peut inciter à vendre plus de vrac et donc certains vignerons n’ont pas présenté toutes leurs cuvées habituelles. Au delà, les pertes de récoltes et de surfaces dans le Beaujolais, couplées à des vins encore en pleine évolution pour le millésime 2013, ont également pesé dans le décompte final du concours.
Il fallait donc être un professionnel ou un amateur “éclairé” pour déguster les 1.016 échantillons, parfois encore « troubles et acides ». Environ trois quarts des dégustateurs sont des vignerons à Mâcon et les organisateurs ont pris soin de vérifier les “curriculum”. C’est également un lieu où vignerons de Bourgogne et du Beaujolais échangent.
Le comité réfléchit à optimiser l’organisation l’an prochain, en préparant les vins directement dans son cellier, au lieu de louer dès le mercredi le Parc des expositions.
En attendant, la fresque Bideaux, peintre local, mis à disposition des associations par la ville de Mâcon, venait égayer la grande salle. Mercredi, dans les locaux du BIVB, la forte présence à la proclamation des résultats était le signe que les vignerons continueront de défendre leur concours.
