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Ecoantibio

Ecoantibio : ce n'est rien que du bon sens !

Dans le cadre du plan national Ecoantibio 2, le GDS 71 et le GTV Bourgogne Franche-Comté animent, de septembre à décembre, une douzaine de matinées d’échanges techniques. Soutenues par le Ministère de l’Agriculture (DGAL), ces réunions, comme les deux précédentes années, se déroulent en ferme, et sont animées par des techniciens du GDS et des vétérinaires du GTV.

Ecoantibio : ce n'est rien que du bon sens !

Pour limiter l’usage des antibiotiques, rien de tel que d’avoir des animaux en bonne santé ! Et la santé des bovins passe notamment par une bonne immunité des veaux, une alimentation équilibrée, un développement harmonieux des futurs ruminants. La bonne santé du cheptel repose aussi sur une vigilance accrue vis-à-vis des achats d’animaux ; ces fameuses maladies qui s’achètent… C’est aussi une question de bon sens, celui qui anime finalement les règles pertinentes de la « biosécurité ».

Le cas de la BVD

Le cas de la BVD (diarrhée virale bovine) illustre bien l’enjeu du respect de règles de biosécurité. Le virus de la BVD entraine une forte baisse des défenses immunitaires de tout le troupeau avec des impacts cliniques variés et économiquement très pénalisants (avortements, pertes, maladies, retards de croissance…). La grosse difficulté avec la BVD, c’est que le mode de transmission repose sur des individus viropositifs dont les IPI. Or ce sont ces IPI, « ces porteurs qu’on ne reconnait pas forcément sans analyse et qui crachent du virus, qui sont très dangereux pour la circulation de la BVD », explique Cécile Chuzeville du GDS. L’élimination des IPI est donc incontournable.

Quatre règles simples

Quatre règles simples de biosécurité permettent de maîtriser la BVD. La première consiste à contrôler les bovins achetés pour ne pas introduire la maladie dans le troupeau. En sachant que la BVD touche tous les animaux quel que soit leur âge, « même les futurs veaux des vaches pleines », précisait la technicienne, et d’ajouter « qu’il faudra donc tester les veaux issus des vaches achetées gestantes ». Seconde règle : limiter les contacts avec le voisinage, sachant qu’en Saône-et-Loire, le nombre de voisins de pâture est de dix en moyenne ! Le nettoyage et la désinfection du matériel est recommandé. Pour les concours, on demande de plus en plus la garantie non IPI. Une quarantaine au retour est l’idéal, voire la vaccination avant la participation au concours, indique Cécile Chuzeville. La troisième règle de biosécurité consiste à surveiller et assainir si besoin. Cela passe par des prises de sang et l’élimination immédiate de ces bombes à virus que sont les IPI. Quatrième et dernière règle de bon sens : vacciner. Sachant qu’un plan de prophylaxie national est prévu, mieux vaut mettre en œuvre l’ensemble de ces règles de biosécurité.

Ces maladies qui s’achètent…

L’achat de bovins n’est pas anodin. « On recense 100.000 introductions de bovins par an en Saône-et-Loire ! », signale Cécile Chuzeville qui ajoute que 2.500 élevages achètent moins de cinq bovins par an. Un risque sanitaire significatif chez les naisseurs, fait-elle remarquer, « car il n’y a pas que l’IBR comme on vient de le voir... ». Dans un département qui achète beaucoup, d’autres maladies non réglementées (besnoitiose, paratuberculose, néosporose) menacent de s’introduire dans les élevages.

Kit de contrôles d’introduction

Pour prévenir tout risque, il est recommandé de « maîtriser le transport » en privilégiant l’achat et la livraison directe. Une étape d’isolement avec quarantaine est également vivement conseillée à l’arrivée. Le contrôle physique chez le vendeur est également très important, pointe Cécile Chuzeville. De même que le contrôle des documents. Certaines analyses règlementaires sont obligatoires (IBR, tuberculose, brucellose) en fonction de l’âge de l’animal et du délai de transit.

A chaque achat, le GDS recommande d’effectuer un contrôle d’introduction (BVD, besnoitiose, paratuberculose, néosporose). Ces analyses, à anticiper avec le vétérinaire, sont détaillées au sein d’un « kit intro/vente » mis à disposition par le GDS 71 en collaboration avec le laboratoire et les vétérinaires. Une précaution salutaire quand on connait les conséquences d’une contamination, argumente Cécile Chuzeville.

Ecoantibio : ce n'est rien que du bon sens !

Ecoantibio : ce n'est rien que du bon sens !

Pour limiter l’usage des antibiotiques, rien de tel que d’avoir des animaux en bonne santé ! Et la santé des bovins passe notamment par une bonne immunité des veaux, une alimentation équilibrée, un développement harmonieux des futurs ruminants. La bonne santé du cheptel repose aussi sur une vigilance accrue vis-à-vis des achats d’animaux ; ces fameuses maladies qui s’achètent… C’est aussi une question de bon sens, celui qui anime finalement les règles pertinentes de la « biosécurité ».

Le cas de la BVD

Le cas de la BVD (diarrhée virale bovine) illustre bien l’enjeu du respect de règles de biosécurité. Le virus de la BVD entraine une forte baisse des défenses immunitaires de tout le troupeau avec des impacts cliniques variés et économiquement très pénalisants (avortements, pertes, maladies, retards de croissance…). La grosse difficulté avec la BVD, c’est que le mode de transmission repose sur des individus viropositifs dont les IPI. Or ce sont ces IPI, « ces porteurs qu’on ne reconnait pas forcément sans analyse et qui crachent du virus, qui sont très dangereux pour la circulation de la BVD », explique Cécile Chuzeville du GDS. L’élimination des IPI est donc incontournable.

Quatre règles simples

Quatre règles simples de biosécurité permettent de maîtriser la BVD. La première consiste à contrôler les bovins achetés pour ne pas introduire la maladie dans le troupeau. En sachant que la BVD touche tous les animaux quel que soit leur âge, « même les futurs veaux des vaches pleines », précisait la technicienne, et d’ajouter « qu’il faudra donc tester les veaux issus des vaches achetées gestantes ». Seconde règle : limiter les contacts avec le voisinage, sachant qu’en Saône-et-Loire, le nombre de voisins de pâture est de dix en moyenne ! Le nettoyage et la désinfection du matériel est recommandé. Pour les concours, on demande de plus en plus la garantie non IPI. Une quarantaine au retour est l’idéal, voire la vaccination avant la participation au concours, indique Cécile Chuzeville. La troisième règle de biosécurité consiste à surveiller et assainir si besoin. Cela passe par des prises de sang et l’élimination immédiate de ces bombes à virus que sont les IPI. Quatrième et dernière règle de bon sens : vacciner. Sachant qu’un plan de prophylaxie national est prévu, mieux vaut mettre en œuvre l’ensemble de ces règles de biosécurité.

Ces maladies qui s’achètent…

L’achat de bovins n’est pas anodin. « On recense 100.000 introductions de bovins par an en Saône-et-Loire ! », signale Cécile Chuzeville qui ajoute que 2.500 élevages achètent moins de cinq bovins par an. Un risque sanitaire significatif chez les naisseurs, fait-elle remarquer, « car il n’y a pas que l’IBR comme on vient de le voir... ». Dans un département qui achète beaucoup, d’autres maladies non réglementées (besnoitiose, paratuberculose, néosporose) menacent de s’introduire dans les élevages.

Kit de contrôles d’introduction

Pour prévenir tout risque, il est recommandé de « maîtriser le transport » en privilégiant l’achat et la livraison directe. Une étape d’isolement avec quarantaine est également vivement conseillée à l’arrivée. Le contrôle physique chez le vendeur est également très important, pointe Cécile Chuzeville. De même que le contrôle des documents. Certaines analyses règlementaires sont obligatoires (IBR, tuberculose, brucellose) en fonction de l’âge de l’animal et du délai de transit.

A chaque achat, le GDS recommande d’effectuer un contrôle d’introduction (BVD, besnoitiose, paratuberculose, néosporose). Ces analyses, à anticiper avec le vétérinaire, sont détaillées au sein d’un « kit intro/vente » mis à disposition par le GDS 71 en collaboration avec le laboratoire et les vétérinaires. Une précaution salutaire quand on connait les conséquences d’une contamination, argumente Cécile Chuzeville.

Ecoantibio : ce n'est rien que du bon sens !

Ecoantibio : ce n'est rien que du bon sens !

Pour limiter l’usage des antibiotiques, rien de tel que d’avoir des animaux en bonne santé ! Et la santé des bovins passe notamment par une bonne immunité des veaux, une alimentation équilibrée, un développement harmonieux des futurs ruminants. La bonne santé du cheptel repose aussi sur une vigilance accrue vis-à-vis des achats d’animaux ; ces fameuses maladies qui s’achètent… C’est aussi une question de bon sens, celui qui anime finalement les règles pertinentes de la « biosécurité ».

Le cas de la BVD

Le cas de la BVD (diarrhée virale bovine) illustre bien l’enjeu du respect de règles de biosécurité. Le virus de la BVD entraine une forte baisse des défenses immunitaires de tout le troupeau avec des impacts cliniques variés et économiquement très pénalisants (avortements, pertes, maladies, retards de croissance…). La grosse difficulté avec la BVD, c’est que le mode de transmission repose sur des individus viropositifs dont les IPI. Or ce sont ces IPI, « ces porteurs qu’on ne reconnait pas forcément sans analyse et qui crachent du virus, qui sont très dangereux pour la circulation de la BVD », explique Cécile Chuzeville du GDS. L’élimination des IPI est donc incontournable.

Quatre règles simples

Quatre règles simples de biosécurité permettent de maîtriser la BVD. La première consiste à contrôler les bovins achetés pour ne pas introduire la maladie dans le troupeau. En sachant que la BVD touche tous les animaux quel que soit leur âge, « même les futurs veaux des vaches pleines », précisait la technicienne, et d’ajouter « qu’il faudra donc tester les veaux issus des vaches achetées gestantes ». Seconde règle : limiter les contacts avec le voisinage, sachant qu’en Saône-et-Loire, le nombre de voisins de pâture est de dix en moyenne ! Le nettoyage et la désinfection du matériel est recommandé. Pour les concours, on demande de plus en plus la garantie non IPI. Une quarantaine au retour est l’idéal, voire la vaccination avant la participation au concours, indique Cécile Chuzeville. La troisième règle de biosécurité consiste à surveiller et assainir si besoin. Cela passe par des prises de sang et l’élimination immédiate de ces bombes à virus que sont les IPI. Quatrième et dernière règle de bon sens : vacciner. Sachant qu’un plan de prophylaxie national est prévu, mieux vaut mettre en œuvre l’ensemble de ces règles de biosécurité.

Ces maladies qui s’achètent…

L’achat de bovins n’est pas anodin. « On recense 100.000 introductions de bovins par an en Saône-et-Loire ! », signale Cécile Chuzeville qui ajoute que 2.500 élevages achètent moins de cinq bovins par an. Un risque sanitaire significatif chez les naisseurs, fait-elle remarquer, « car il n’y a pas que l’IBR comme on vient de le voir... ». Dans un département qui achète beaucoup, d’autres maladies non réglementées (besnoitiose, paratuberculose, néosporose) menacent de s’introduire dans les élevages.

Kit de contrôles d’introduction

Pour prévenir tout risque, il est recommandé de « maîtriser le transport » en privilégiant l’achat et la livraison directe. Une étape d’isolement avec quarantaine est également vivement conseillée à l’arrivée. Le contrôle physique chez le vendeur est également très important, pointe Cécile Chuzeville. De même que le contrôle des documents. Certaines analyses règlementaires sont obligatoires (IBR, tuberculose, brucellose) en fonction de l’âge de l’animal et du délai de transit.

A chaque achat, le GDS recommande d’effectuer un contrôle d’introduction (BVD, besnoitiose, paratuberculose, néosporose). Ces analyses, à anticiper avec le vétérinaire, sont détaillées au sein d’un « kit intro/vente » mis à disposition par le GDS 71 en collaboration avec le laboratoire et les vétérinaires. Une précaution salutaire quand on connait les conséquences d’une contamination, argumente Cécile Chuzeville.

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