Pierre Daubard à Ameugny
Economie de paille et simplification du travail
A la conception de sa stabulation, Pierre Daubard a privilégié l’économie de paille et la simplification du travail. Il a opté pour une stabulation dotée d’un racleur. Le foin est, quant à lui, distribué en libre-service.
A son installation, Pierre Daubard s’est construit une stabulation de 64 vaches allaitantes à Ameugny. Il a opté pour un bâtiment ouvert sur un côté et doté d’un racleur accolé à une pente paillée.
Soucieux de raisonner son investissement, le jeune éleveur a voulu privilégier un système économe en paille. D’autant que l’exploitation toute en herbe ne cultive aucune céréale. Le raclage s’accommode également très bien à la conduite d’élevage de Pierre. 80 % des vêlages ont lieu entre le 10 septembre et le 10 novembre et l’objectif est d’atteindre 100 % d’insémination dans les années à venir. A cela, il convient d’ajouter la volonté de l’éleveur d’alléger la charge de travail. En outre, Pierre estime que l’absence de marche haute derrière les cornadis - comme cela est le cas dans les stabulations en litière accumulée - est un gage de plus grande sécurité.
Seulement 4 kg de paille/vache/jour !
La stabulation compte trois cases sur pente paillée et aire raclée. D’une longueur de 66 m, le racleur est entraîné par câble. Il est programmé pour racler sept fois par jour à raison d’un quart d’heure par passage. Le fumier est poussé vers la fumière couverte se trouvant à l’extrémité du bâtiment. Grâce au raclage, la consommation quotidienne de paille par vache est de 6 kg les quinze premiers jours d’hivernage et descend à seulement 4 kg ensuite ! Et cela n’empêche pas d’avoir des animaux propres. Pierre signale d’ailleurs que dans la stabulation en litière accumulée de son père, avec 8 kg de paille par jour et par vache, les bêtes sont sales malgré tout. Dans la stabulation du fils, l’aire paillée n’a besoin d’être curée qu’une fois par an et le paillage se fait une fois par jour.
Libre-service en prime
Pour alléger encore le temps de travail, Pierre distribue le foin en libre-service. Chaque case dispose de râteliers à "festons", implantés au niveau des cornadis. L’affouragement est effectué tous les deux ou trois jours. L’ensilage est quant à lui distribué à l’auge.
Avec une bonne dose d’autoconstruction, l’investissement s’est avéré moins élevé que prévu. Au final, le coût de la stabulation complète revient à 2.250 € par vache, dont il faut déduire un montant de subvention de l’ordre de 30 %.
Soucieux de raisonner son investissement, le jeune éleveur a voulu privilégier un système économe en paille. D’autant que l’exploitation toute en herbe ne cultive aucune céréale. Le raclage s’accommode également très bien à la conduite d’élevage de Pierre. 80 % des vêlages ont lieu entre le 10 septembre et le 10 novembre et l’objectif est d’atteindre 100 % d’insémination dans les années à venir. A cela, il convient d’ajouter la volonté de l’éleveur d’alléger la charge de travail. En outre, Pierre estime que l’absence de marche haute derrière les cornadis - comme cela est le cas dans les stabulations en litière accumulée - est un gage de plus grande sécurité.
Seulement 4 kg de paille/vache/jour !
La stabulation compte trois cases sur pente paillée et aire raclée. D’une longueur de 66 m, le racleur est entraîné par câble. Il est programmé pour racler sept fois par jour à raison d’un quart d’heure par passage. Le fumier est poussé vers la fumière couverte se trouvant à l’extrémité du bâtiment. Grâce au raclage, la consommation quotidienne de paille par vache est de 6 kg les quinze premiers jours d’hivernage et descend à seulement 4 kg ensuite ! Et cela n’empêche pas d’avoir des animaux propres. Pierre signale d’ailleurs que dans la stabulation en litière accumulée de son père, avec 8 kg de paille par jour et par vache, les bêtes sont sales malgré tout. Dans la stabulation du fils, l’aire paillée n’a besoin d’être curée qu’une fois par an et le paillage se fait une fois par jour.
Libre-service en prime
Pour alléger encore le temps de travail, Pierre distribue le foin en libre-service. Chaque case dispose de râteliers à "festons", implantés au niveau des cornadis. L’affouragement est effectué tous les deux ou trois jours. L’ensilage est quant à lui distribué à l’auge.
Avec une bonne dose d’autoconstruction, l’investissement s’est avéré moins élevé que prévu. Au final, le coût de la stabulation complète revient à 2.250 € par vache, dont il faut déduire un montant de subvention de l’ordre de 30 %.