EGA, Fiscalité, TODE… Le grand oral du Premier ministre devant les chambres d’agriculture
Le Premier ministre a clôturé la première journée de la convention 2018 des chambres d’agriculture, le 19 septembre. À cette occasion, il a affirmé la volonté du gouvernement de contrôler les prochaines négociations commerciales et de sanctionner les comportements abusifs. La majeure partie de son discours a concerné des annonces relatives à des mesures fiscales et sociales. Il a ainsi indiqué que l’épargne de précaution serait rénovée et que le TODE serait bien supprimé en 2019. Une annonce incompréhensible pour la FNSEA.
Le 19 septembre, le Premier ministre, Édouard Philippe, est intervenu pour clôturer la première journée de la convention 2018 des chambres d’agriculture. Devant une assemblée bien remplie à la Cité des sciences et de l’industrie à Paris, il a commencé son discours par un clin d’œil historique, dans la lignée du discours de Claude Cochonneau, président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA), qui a rappelé que l’APCA avait été créée en 1967, sous l’impulsion de Georges Pompidou alors Premier ministre. Édouard Philippe a ainsi souligné l’importance de cette démarche, mais aussi la mission primordiale des chambres d’agriculture qui sont « les dépositaires et les diffuseurs d’un savoir qui est à la fois ancestral et en perpétuelle évolution, voire en perpétuelle interrogation ». Un avis partagé par Hervé Morin, président des Régions de France, qui estime qu’elles sont un interlocuteur quotidien pour tous les présidents de région, comme par exemple quand on parle de projets alimentaires, de développement rural et de renouvellement des générations. Pour le Premier ministre, elles ont d’ailleurs un rôle essentiel à jouer « pour atteindre l’objectif de 50 % de produits bio, locaux et écologiques dans la restauration collective en 2022 », objectif inscrit dans le projet de loi issu des États généraux de l’alimentation et « un engagement fort du président de la République ».
Négociations commerciales sous surveillance
Sur le sujet, des EGAlim, Édouard Philippe n’a pas manqué de rappeler que le gouvernement avait besoin des chambres pour « améliorer la rémunération des producteurs et rééquilibrer la chaîne de valeur ». Dans sa prise de parole, le président de l’APCA a invité le gouvernement à mettre la « pression pour que les prochaines négociations commerciales se passent bien ». Le Premier ministre a concédé qu’elles seraient « un vrai test, puisque pour la première fois, elles intégreront les outils du projet de loi EGA ». Il a affirmé la volonté du gouvernement de les contrôler et de suivre leur évolution. Il a ainsi indiqué que fin septembre ou début octobre, il allait recevoir les représentants des filières, des agriculteurs, des transformateurs et de la grande distribution, pour faire le point sur les engagements pris. Il a aussi alerté sur le fait que lors des prochaines négociations commerciales les comportements abusifs seront sanctionnés. La « confiance n’excluant par le contrôle », il a averti qu’avant de prendre « les ordonnances sur le seuil de revente à perte et sur l’encadrement des promotions », le gouvernement vérifiera que « les interprofessions qui se sont engagées à promouvoir de nouveaux outils contractuels et à encourager la montée en gamme tiennent leurs engagements ».
EGA, Fiscalité, TODE… Le grand oral du Premier ministre devant les chambres d’agriculture
Le 19 septembre, le Premier ministre, Édouard Philippe, est intervenu pour clôturer la première journée de la convention 2018 des chambres d’agriculture. Devant une assemblée bien remplie à la Cité des sciences et de l’industrie à Paris, il a commencé son discours par un clin d’œil historique, dans la lignée du discours de Claude Cochonneau, président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA), qui a rappelé que l’APCA avait été créée en 1967, sous l’impulsion de Georges Pompidou alors Premier ministre. Édouard Philippe a ainsi souligné l’importance de cette démarche, mais aussi la mission primordiale des chambres d’agriculture qui sont « les dépositaires et les diffuseurs d’un savoir qui est à la fois ancestral et en perpétuelle évolution, voire en perpétuelle interrogation ». Un avis partagé par Hervé Morin, président des Régions de France, qui estime qu’elles sont un interlocuteur quotidien pour tous les présidents de région, comme par exemple quand on parle de projets alimentaires, de développement rural et de renouvellement des générations. Pour le Premier ministre, elles ont d’ailleurs un rôle essentiel à jouer « pour atteindre l’objectif de 50 % de produits bio, locaux et écologiques dans la restauration collective en 2022 », objectif inscrit dans le projet de loi issu des États généraux de l’alimentation et « un engagement fort du président de la République ».
Négociations commerciales sous surveillance
Sur le sujet, des EGAlim, Édouard Philippe n’a pas manqué de rappeler que le gouvernement avait besoin des chambres pour « améliorer la rémunération des producteurs et rééquilibrer la chaîne de valeur ». Dans sa prise de parole, le président de l’APCA a invité le gouvernement à mettre la « pression pour que les prochaines négociations commerciales se passent bien ». Le Premier ministre a concédé qu’elles seraient « un vrai test, puisque pour la première fois, elles intégreront les outils du projet de loi EGA ». Il a affirmé la volonté du gouvernement de les contrôler et de suivre leur évolution. Il a ainsi indiqué que fin septembre ou début octobre, il allait recevoir les représentants des filières, des agriculteurs, des transformateurs et de la grande distribution, pour faire le point sur les engagements pris. Il a aussi alerté sur le fait que lors des prochaines négociations commerciales les comportements abusifs seront sanctionnés. La « confiance n’excluant par le contrôle », il a averti qu’avant de prendre « les ordonnances sur le seuil de revente à perte et sur l’encadrement des promotions », le gouvernement vérifiera que « les interprofessions qui se sont engagées à promouvoir de nouveaux outils contractuels et à encourager la montée en gamme tiennent leurs engagements ».
EGA, Fiscalité, TODE… Le grand oral du Premier ministre devant les chambres d’agriculture
Le 19 septembre, le Premier ministre, Édouard Philippe, est intervenu pour clôturer la première journée de la convention 2018 des chambres d’agriculture. Devant une assemblée bien remplie à la Cité des sciences et de l’industrie à Paris, il a commencé son discours par un clin d’œil historique, dans la lignée du discours de Claude Cochonneau, président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA), qui a rappelé que l’APCA avait été créée en 1967, sous l’impulsion de Georges Pompidou alors Premier ministre. Édouard Philippe a ainsi souligné l’importance de cette démarche, mais aussi la mission primordiale des chambres d’agriculture qui sont « les dépositaires et les diffuseurs d’un savoir qui est à la fois ancestral et en perpétuelle évolution, voire en perpétuelle interrogation ». Un avis partagé par Hervé Morin, président des Régions de France, qui estime qu’elles sont un interlocuteur quotidien pour tous les présidents de région, comme par exemple quand on parle de projets alimentaires, de développement rural et de renouvellement des générations. Pour le Premier ministre, elles ont d’ailleurs un rôle essentiel à jouer « pour atteindre l’objectif de 50 % de produits bio, locaux et écologiques dans la restauration collective en 2022 », objectif inscrit dans le projet de loi issu des États généraux de l’alimentation et « un engagement fort du président de la République ».
Négociations commerciales sous surveillance
Sur le sujet, des EGAlim, Édouard Philippe n’a pas manqué de rappeler que le gouvernement avait besoin des chambres pour « améliorer la rémunération des producteurs et rééquilibrer la chaîne de valeur ». Dans sa prise de parole, le président de l’APCA a invité le gouvernement à mettre la « pression pour que les prochaines négociations commerciales se passent bien ». Le Premier ministre a concédé qu’elles seraient « un vrai test, puisque pour la première fois, elles intégreront les outils du projet de loi EGA ». Il a affirmé la volonté du gouvernement de les contrôler et de suivre leur évolution. Il a ainsi indiqué que fin septembre ou début octobre, il allait recevoir les représentants des filières, des agriculteurs, des transformateurs et de la grande distribution, pour faire le point sur les engagements pris. Il a aussi alerté sur le fait que lors des prochaines négociations commerciales les comportements abusifs seront sanctionnés. La « confiance n’excluant par le contrôle », il a averti qu’avant de prendre « les ordonnances sur le seuil de revente à perte et sur l’encadrement des promotions », le gouvernement vérifiera que « les interprofessions qui se sont engagées à promouvoir de nouveaux outils contractuels et à encourager la montée en gamme tiennent leurs engagements ».