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Église et moulin à Saint-Loup-Géanges
L’église de Saint-Loup-Géanges a été bâtie vers la fin du XIVe siècle comme en témoigne son style de transition entre le roman et le gothique. À l’extérieur, au-dessus de la porte principale, on découvre un tympan monolithe orné d’une croix en demi-relief, proche de celle de Malte. L’imposant clocher carré est percé de fenêtres jumelles en cintre brisé et est entouré d’un ensemble de toitures en petites tuiles plates. L’ancienne horloge qui datait de 1771 a été entièrement restaurée en 2009 et de nouveaux cadrans ont été installés en façade. À l’intérieur, cette église dispose d’une nef principale et deux petites nefs collatérales. Celle de droite est consacrée à la Sainte Vierge alors que celle de gauche accueille l’autel dédié à Saint Roch, patron de la paroisse. Les chapiteaux des piliers supportant les retombées des voûtes sont ornés de feuilles d’acanthe et de petites têtes de personnages sculptées. On signalera aussi un imposant Christ en bois sculpté et doré qui provient de l’ancienne église de l’abbaye de Maizières.
Le déluge de 1852
Depuis le XIIe siècle, la commune abrite un moulin. Plusieurs seigneurs se sont associés pour réaliser cet important investissement : les seigneurs de Chaudenay, Saint-Loup-de-la-Salle et Merceuil ainsi que l’évêque de Chalon. Au XIIIe siècle, les moines de l’abbaye de Maizières –qui souhaitent obtenir le "monopole meunier" sur la petite Dheune– rachètent ou se font donner les différentes parts du moulin. Les guerres de religion saccagent les domaines de l’abbaye et nécessitent la réparation du moulin. En 1791, le moulin est vendu comme bien national. Le 12 mai 1852 à 21 heures, un véritable déluge envahit une trentaine de maisons de Saint-Loup et une douzaine d’habitations de Géanges. Le moulin est cerné par les eaux et son occupant M. Roy appelle au secours. Le tocsin retentit et M. Roy est sauvé par les sapeurs pompiers. À cette époque, il s’agissait d’un moulin double car il possédait deux roues de part et d’autre de la rivière. Il était juridiquement partagé entre les communes de Saint-Loup-de-la-Salle et Géanges. Le moulin de Géanges est démonté en 1911. Celui de Saint-Loup est demeuré intact jusqu’à ce jour. Le moulin est électrifié en 1946 en complément de la turbine qui avait pris la suite de la roue à aubes. La mouture se poursuivra jusqu'en 1970.
Le déluge de 1852
Depuis le XIIe siècle, la commune abrite un moulin. Plusieurs seigneurs se sont associés pour réaliser cet important investissement : les seigneurs de Chaudenay, Saint-Loup-de-la-Salle et Merceuil ainsi que l’évêque de Chalon. Au XIIIe siècle, les moines de l’abbaye de Maizières –qui souhaitent obtenir le "monopole meunier" sur la petite Dheune– rachètent ou se font donner les différentes parts du moulin. Les guerres de religion saccagent les domaines de l’abbaye et nécessitent la réparation du moulin. En 1791, le moulin est vendu comme bien national. Le 12 mai 1852 à 21 heures, un véritable déluge envahit une trentaine de maisons de Saint-Loup et une douzaine d’habitations de Géanges. Le moulin est cerné par les eaux et son occupant M. Roy appelle au secours. Le tocsin retentit et M. Roy est sauvé par les sapeurs pompiers. À cette époque, il s’agissait d’un moulin double car il possédait deux roues de part et d’autre de la rivière. Il était juridiquement partagé entre les communes de Saint-Loup-de-la-Salle et Géanges. Le moulin de Géanges est démonté en 1911. Celui de Saint-Loup est demeuré intact jusqu’à ce jour. Le moulin est électrifié en 1946 en complément de la turbine qui avait pris la suite de la roue à aubes. La mouture se poursuivra jusqu'en 1970.