Elvéa 71-58 mise sur des filières et des plus-values pour ses adhérents
Dans une conjoncture morose, Elvéa 71-58 voit son nombre d’adhérents progresser. C’est pour les filières et les plus-values qu'elles permettent que les éleveurs rejoignent Elvéa qui ne cesse de s’investir pour une plus juste rémunération de ses adhérents.

L’assemblée générale d’Elvéa 71-58 a eu lieu le 22 septembre à Gueugnon. L’association qui réunit les acteurs du commerce privé (éleveurs et acheteurs associés) de la Nièvre et de Saône-et-Loire a progressé d’une trentaine d’adhérents en 2017 atteignant ainsi les 420 éleveurs de bovins. 70 négociants en bovins adhèrent dans le collège Acheteurs d'Elvéa 71-58, enfin, l’association compte également 47 éleveurs d’ovins ainsi que trois négociants ovins. Elle représente un cheptel de 41.650 vaches pour une production commercialisée de 42.592 bovins en 2016 à 74 % maigre.
C’est pour pouvoir s’engager dans des filières que de nouveaux adhérents ont rejoint Elvéa, compensant au passage largement les départs en retraite, se félicitait le président Jean-Michel Morel. L’organisation et la recherche de nouvelles filières est un peu la raison d’être des associations d’éleveurs affiliées à Elvéa France (lire encadré). En adhérant, les éleveurs adeptes du commerce privé ont accès à toute une palette de démarches et de qualifications, donnant droit à un certain nombre de plus-values.
Cahiers des charges vertueux
389 élevages sont ainsi engagés dans la Charte des bonnes pratiques d’élevage (CBPE) qui donne droit, par exemple, à une plus value de +0,03 € le kilo dans le circuit SVA Jean Rozé ou +0,09 € le kilo dans le cadre d’opérations de promotions des races à viande avec les abattoirs de Kermené, indiquait-on. Socle commun à la plupart des cahiers des charges, la CBPE fait aussi partie des conditions d’accès à la démarche "Cœur de Gamme" et à la marque "Eleveurs & Engagé" initiée par la FNB.
1.846 broutards non OGM ont été valorisés dans la filière "Hérédia non OGM" en 2016. En gras, 2.415 animaux provenant de 139 élevages ont été commercialisés sous le label rouge Charolais Terroir, ce qui représente plus du quart de l’activité de ce signe de qualité. Elvéa propose également les démarches "Fournisseurs Bovins Maigres" et "Bœuf de nos Régions" avec SVA Jean Rozé. Depuis 2016, l’association des éleveurs qualifie également des élevages pour la filière AOP Bœuf de Charolles.
Charolais de Bourgogne
Elvéa 71-58 est par ailleurs engagée de longue date dans la démarche "Charolais de Bourgogne". La reconnaissance de l’IGP, le 31 mai dernier, est vue comme une très bonne nouvelle par l’association. « Personnellement, j’ai toujours cru à cette démarche et elle arrive peut-être à point nommé », se félicitait Jean-Michel Morel. Convaincu du potentiel inestimable d’une telle marque, le président y voit la réponse parfaite aux attentes du consommateur tant en termes de qualités que de « bien-être animal, d’image de paysages, de production respectueuse de l’environnement, de durabilité… ».
Broutard d’excellence Elvéa
Dans le maigre, Elvéa 71-58 propose à ses adhérents un nouveau débouché intitulé "Broutard d’excellence Elvéa (B2E)". Mis en place avec Elvéa France, cette filière s’inscrit dans le cadre du plan EcoAntibio 2 initié par les pouvoirs publics et prônant la mise en marché d’animaux dotés de garanties sanitaires. Issus d’élevages agréés CBPE, les broutards devront être vaccinés et déparasités. En échange de quoi, une plus value de +30 € par animal sera versée à l’éleveur. Une démarche défendue par les associations d’éleveurs et qui a le mérite de rémunérer les efforts des naisseurs, soulignait Jean-Michel Morel.
Attentes sociétales
Ce travail de filière est un enjeu important pour Elvéa. Le contexte morose de l’élevage y incite et l’association s’inscrit dans toutes les démarches qui tentent de ré-équilibrer le difficile partage de la valeur ajoutée entre l’amont et l’aval.
Très imprégnée par les nouveaux enjeux de filière, Elvéa 71-58 est aussi très consciente des attentes sociétales, d’où son engagement à défendre les cahiers des charges vertueux et notamment la charte des bonnes pratiques. Face à « des consommateurs qui ont de moins en moins de racines paysannes, à nous de les reconquérir en leur expliquant notre mode de production allaitant, notre travail au quotidien respectueux du bien-être animal », incitait Jean-Michel Morel lequel invitait aussi les consommateurs à s’intéresser à ce qui se fait hors de nos frontières parce qu'« alors ils nous trouveront vertueux ! ».
Elvéa 71-58 mise sur des filières et des plus-values pour ses adhérents

L’assemblée générale d’Elvéa 71-58 a eu lieu le 22 septembre à Gueugnon. L’association qui réunit les acteurs du commerce privé (éleveurs et acheteurs associés) de la Nièvre et de Saône-et-Loire a progressé d’une trentaine d’adhérents en 2017 atteignant ainsi les 420 éleveurs de bovins. 70 négociants en bovins adhèrent dans le collège Acheteurs d'Elvéa 71-58, enfin, l’association compte également 47 éleveurs d’ovins ainsi que trois négociants ovins. Elle représente un cheptel de 41.650 vaches pour une production commercialisée de 42.592 bovins en 2016 à 74 % maigre.
C’est pour pouvoir s’engager dans des filières que de nouveaux adhérents ont rejoint Elvéa, compensant au passage largement les départs en retraite, se félicitait le président Jean-Michel Morel. L’organisation et la recherche de nouvelles filières est un peu la raison d’être des associations d’éleveurs affiliées à Elvéa France (lire encadré). En adhérant, les éleveurs adeptes du commerce privé ont accès à toute une palette de démarches et de qualifications, donnant droit à un certain nombre de plus-values.
Cahiers des charges vertueux
389 élevages sont ainsi engagés dans la Charte des bonnes pratiques d’élevage (CBPE) qui donne droit, par exemple, à une plus value de +0,03 € le kilo dans le circuit SVA Jean Rozé ou +0,09 € le kilo dans le cadre d’opérations de promotions des races à viande avec les abattoirs de Kermené, indiquait-on. Socle commun à la plupart des cahiers des charges, la CBPE fait aussi partie des conditions d’accès à la démarche "Cœur de Gamme" et à la marque "Eleveurs & Engagé" initiée par la FNB.
1.846 broutards non OGM ont été valorisés dans la filière "Hérédia non OGM" en 2016. En gras, 2.415 animaux provenant de 139 élevages ont été commercialisés sous le label rouge Charolais Terroir, ce qui représente plus du quart de l’activité de ce signe de qualité. Elvéa propose également les démarches "Fournisseurs Bovins Maigres" et "Bœuf de nos Régions" avec SVA Jean Rozé. Depuis 2016, l’association des éleveurs qualifie également des élevages pour la filière AOP Bœuf de Charolles.
Charolais de Bourgogne
Elvéa 71-58 est par ailleurs engagée de longue date dans la démarche "Charolais de Bourgogne". La reconnaissance de l’IGP, le 31 mai dernier, est vue comme une très bonne nouvelle par l’association. « Personnellement, j’ai toujours cru à cette démarche et elle arrive peut-être à point nommé », se félicitait Jean-Michel Morel. Convaincu du potentiel inestimable d’une telle marque, le président y voit la réponse parfaite aux attentes du consommateur tant en termes de qualités que de « bien-être animal, d’image de paysages, de production respectueuse de l’environnement, de durabilité… ».
Broutard d’excellence Elvéa
Dans le maigre, Elvéa 71-58 propose à ses adhérents un nouveau débouché intitulé "Broutard d’excellence Elvéa (B2E)". Mis en place avec Elvéa France, cette filière s’inscrit dans le cadre du plan EcoAntibio 2 initié par les pouvoirs publics et prônant la mise en marché d’animaux dotés de garanties sanitaires. Issus d’élevages agréés CBPE, les broutards devront être vaccinés et déparasités. En échange de quoi, une plus value de +30 € par animal sera versée à l’éleveur. Une démarche défendue par les associations d’éleveurs et qui a le mérite de rémunérer les efforts des naisseurs, soulignait Jean-Michel Morel.
Attentes sociétales
Ce travail de filière est un enjeu important pour Elvéa. Le contexte morose de l’élevage y incite et l’association s’inscrit dans toutes les démarches qui tentent de ré-équilibrer le difficile partage de la valeur ajoutée entre l’amont et l’aval.
Très imprégnée par les nouveaux enjeux de filière, Elvéa 71-58 est aussi très consciente des attentes sociétales, d’où son engagement à défendre les cahiers des charges vertueux et notamment la charte des bonnes pratiques. Face à « des consommateurs qui ont de moins en moins de racines paysannes, à nous de les reconquérir en leur expliquant notre mode de production allaitant, notre travail au quotidien respectueux du bien-être animal », incitait Jean-Michel Morel lequel invitait aussi les consommateurs à s’intéresser à ce qui se fait hors de nos frontières parce qu'« alors ils nous trouveront vertueux ! ».
Elvéa 71-58 mise sur des filières et des plus-values pour ses adhérents

L’assemblée générale d’Elvéa 71-58 a eu lieu le 22 septembre à Gueugnon. L’association qui réunit les acteurs du commerce privé (éleveurs et acheteurs associés) de la Nièvre et de Saône-et-Loire a progressé d’une trentaine d’adhérents en 2017 atteignant ainsi les 420 éleveurs de bovins. 70 négociants en bovins adhèrent dans le collège Acheteurs d'Elvéa 71-58, enfin, l’association compte également 47 éleveurs d’ovins ainsi que trois négociants ovins. Elle représente un cheptel de 41.650 vaches pour une production commercialisée de 42.592 bovins en 2016 à 74 % maigre.
C’est pour pouvoir s’engager dans des filières que de nouveaux adhérents ont rejoint Elvéa, compensant au passage largement les départs en retraite, se félicitait le président Jean-Michel Morel. L’organisation et la recherche de nouvelles filières est un peu la raison d’être des associations d’éleveurs affiliées à Elvéa France (lire encadré). En adhérant, les éleveurs adeptes du commerce privé ont accès à toute une palette de démarches et de qualifications, donnant droit à un certain nombre de plus-values.
Cahiers des charges vertueux
389 élevages sont ainsi engagés dans la Charte des bonnes pratiques d’élevage (CBPE) qui donne droit, par exemple, à une plus value de +0,03 € le kilo dans le circuit SVA Jean Rozé ou +0,09 € le kilo dans le cadre d’opérations de promotions des races à viande avec les abattoirs de Kermené, indiquait-on. Socle commun à la plupart des cahiers des charges, la CBPE fait aussi partie des conditions d’accès à la démarche "Cœur de Gamme" et à la marque "Eleveurs & Engagé" initiée par la FNB.
1.846 broutards non OGM ont été valorisés dans la filière "Hérédia non OGM" en 2016. En gras, 2.415 animaux provenant de 139 élevages ont été commercialisés sous le label rouge Charolais Terroir, ce qui représente plus du quart de l’activité de ce signe de qualité. Elvéa propose également les démarches "Fournisseurs Bovins Maigres" et "Bœuf de nos Régions" avec SVA Jean Rozé. Depuis 2016, l’association des éleveurs qualifie également des élevages pour la filière AOP Bœuf de Charolles.
Charolais de Bourgogne
Elvéa 71-58 est par ailleurs engagée de longue date dans la démarche "Charolais de Bourgogne". La reconnaissance de l’IGP, le 31 mai dernier, est vue comme une très bonne nouvelle par l’association. « Personnellement, j’ai toujours cru à cette démarche et elle arrive peut-être à point nommé », se félicitait Jean-Michel Morel. Convaincu du potentiel inestimable d’une telle marque, le président y voit la réponse parfaite aux attentes du consommateur tant en termes de qualités que de « bien-être animal, d’image de paysages, de production respectueuse de l’environnement, de durabilité… ».
Broutard d’excellence Elvéa
Dans le maigre, Elvéa 71-58 propose à ses adhérents un nouveau débouché intitulé "Broutard d’excellence Elvéa (B2E)". Mis en place avec Elvéa France, cette filière s’inscrit dans le cadre du plan EcoAntibio 2 initié par les pouvoirs publics et prônant la mise en marché d’animaux dotés de garanties sanitaires. Issus d’élevages agréés CBPE, les broutards devront être vaccinés et déparasités. En échange de quoi, une plus value de +30 € par animal sera versée à l’éleveur. Une démarche défendue par les associations d’éleveurs et qui a le mérite de rémunérer les efforts des naisseurs, soulignait Jean-Michel Morel.
Attentes sociétales
Ce travail de filière est un enjeu important pour Elvéa. Le contexte morose de l’élevage y incite et l’association s’inscrit dans toutes les démarches qui tentent de ré-équilibrer le difficile partage de la valeur ajoutée entre l’amont et l’aval.
Très imprégnée par les nouveaux enjeux de filière, Elvéa 71-58 est aussi très consciente des attentes sociétales, d’où son engagement à défendre les cahiers des charges vertueux et notamment la charte des bonnes pratiques. Face à « des consommateurs qui ont de moins en moins de racines paysannes, à nous de les reconquérir en leur expliquant notre mode de production allaitant, notre travail au quotidien respectueux du bien-être animal », incitait Jean-Michel Morel lequel invitait aussi les consommateurs à s’intéresser à ce qui se fait hors de nos frontières parce qu'« alors ils nous trouveront vertueux ! ».
Elvéa 71-58 mise sur des filières et des plus-values pour ses adhérents

L’assemblée générale d’Elvéa 71-58 a eu lieu le 22 septembre à Gueugnon. L’association qui réunit les acteurs du commerce privé (éleveurs et acheteurs associés) de la Nièvre et de Saône-et-Loire a progressé d’une trentaine d’adhérents en 2017 atteignant ainsi les 420 éleveurs de bovins. 70 négociants en bovins adhèrent dans le collège Acheteurs d'Elvéa 71-58, enfin, l’association compte également 47 éleveurs d’ovins ainsi que trois négociants ovins. Elle représente un cheptel de 41.650 vaches pour une production commercialisée de 42.592 bovins en 2016 à 74 % maigre.
C’est pour pouvoir s’engager dans des filières que de nouveaux adhérents ont rejoint Elvéa, compensant au passage largement les départs en retraite, se félicitait le président Jean-Michel Morel. L’organisation et la recherche de nouvelles filières est un peu la raison d’être des associations d’éleveurs affiliées à Elvéa France (lire encadré). En adhérant, les éleveurs adeptes du commerce privé ont accès à toute une palette de démarches et de qualifications, donnant droit à un certain nombre de plus-values.
Cahiers des charges vertueux
389 élevages sont ainsi engagés dans la Charte des bonnes pratiques d’élevage (CBPE) qui donne droit, par exemple, à une plus value de +0,03 € le kilo dans le circuit SVA Jean Rozé ou +0,09 € le kilo dans le cadre d’opérations de promotions des races à viande avec les abattoirs de Kermené, indiquait-on. Socle commun à la plupart des cahiers des charges, la CBPE fait aussi partie des conditions d’accès à la démarche "Cœur de Gamme" et à la marque "Eleveurs & Engagé" initiée par la FNB.
1.846 broutards non OGM ont été valorisés dans la filière "Hérédia non OGM" en 2016. En gras, 2.415 animaux provenant de 139 élevages ont été commercialisés sous le label rouge Charolais Terroir, ce qui représente plus du quart de l’activité de ce signe de qualité. Elvéa propose également les démarches "Fournisseurs Bovins Maigres" et "Bœuf de nos Régions" avec SVA Jean Rozé. Depuis 2016, l’association des éleveurs qualifie également des élevages pour la filière AOP Bœuf de Charolles.
Charolais de Bourgogne
Elvéa 71-58 est par ailleurs engagée de longue date dans la démarche "Charolais de Bourgogne". La reconnaissance de l’IGP, le 31 mai dernier, est vue comme une très bonne nouvelle par l’association. « Personnellement, j’ai toujours cru à cette démarche et elle arrive peut-être à point nommé », se félicitait Jean-Michel Morel. Convaincu du potentiel inestimable d’une telle marque, le président y voit la réponse parfaite aux attentes du consommateur tant en termes de qualités que de « bien-être animal, d’image de paysages, de production respectueuse de l’environnement, de durabilité… ».
Broutard d’excellence Elvéa
Dans le maigre, Elvéa 71-58 propose à ses adhérents un nouveau débouché intitulé "Broutard d’excellence Elvéa (B2E)". Mis en place avec Elvéa France, cette filière s’inscrit dans le cadre du plan EcoAntibio 2 initié par les pouvoirs publics et prônant la mise en marché d’animaux dotés de garanties sanitaires. Issus d’élevages agréés CBPE, les broutards devront être vaccinés et déparasités. En échange de quoi, une plus value de +30 € par animal sera versée à l’éleveur. Une démarche défendue par les associations d’éleveurs et qui a le mérite de rémunérer les efforts des naisseurs, soulignait Jean-Michel Morel.
Attentes sociétales
Ce travail de filière est un enjeu important pour Elvéa. Le contexte morose de l’élevage y incite et l’association s’inscrit dans toutes les démarches qui tentent de ré-équilibrer le difficile partage de la valeur ajoutée entre l’amont et l’aval.
Très imprégnée par les nouveaux enjeux de filière, Elvéa 71-58 est aussi très consciente des attentes sociétales, d’où son engagement à défendre les cahiers des charges vertueux et notamment la charte des bonnes pratiques. Face à « des consommateurs qui ont de moins en moins de racines paysannes, à nous de les reconquérir en leur expliquant notre mode de production allaitant, notre travail au quotidien respectueux du bien-être animal », incitait Jean-Michel Morel lequel invitait aussi les consommateurs à s’intéresser à ce qui se fait hors de nos frontières parce qu'« alors ils nous trouveront vertueux ! ».
Elvéa 71-58 mise sur des filières et des plus-values pour ses adhérents

L’assemblée générale d’Elvéa 71-58 a eu lieu le 22 septembre à Gueugnon. L’association qui réunit les acteurs du commerce privé (éleveurs et acheteurs associés) de la Nièvre et de Saône-et-Loire a progressé d’une trentaine d’adhérents en 2017 atteignant ainsi les 420 éleveurs de bovins. 70 négociants en bovins adhèrent dans le collège Acheteurs d'Elvéa 71-58, enfin, l’association compte également 47 éleveurs d’ovins ainsi que trois négociants ovins. Elle représente un cheptel de 41.650 vaches pour une production commercialisée de 42.592 bovins en 2016 à 74 % maigre.
C’est pour pouvoir s’engager dans des filières que de nouveaux adhérents ont rejoint Elvéa, compensant au passage largement les départs en retraite, se félicitait le président Jean-Michel Morel. L’organisation et la recherche de nouvelles filières est un peu la raison d’être des associations d’éleveurs affiliées à Elvéa France (lire encadré). En adhérant, les éleveurs adeptes du commerce privé ont accès à toute une palette de démarches et de qualifications, donnant droit à un certain nombre de plus-values.
Cahiers des charges vertueux
389 élevages sont ainsi engagés dans la Charte des bonnes pratiques d’élevage (CBPE) qui donne droit, par exemple, à une plus value de +0,03 € le kilo dans le circuit SVA Jean Rozé ou +0,09 € le kilo dans le cadre d’opérations de promotions des races à viande avec les abattoirs de Kermené, indiquait-on. Socle commun à la plupart des cahiers des charges, la CBPE fait aussi partie des conditions d’accès à la démarche "Cœur de Gamme" et à la marque "Eleveurs & Engagé" initiée par la FNB.
1.846 broutards non OGM ont été valorisés dans la filière "Hérédia non OGM" en 2016. En gras, 2.415 animaux provenant de 139 élevages ont été commercialisés sous le label rouge Charolais Terroir, ce qui représente plus du quart de l’activité de ce signe de qualité. Elvéa propose également les démarches "Fournisseurs Bovins Maigres" et "Bœuf de nos Régions" avec SVA Jean Rozé. Depuis 2016, l’association des éleveurs qualifie également des élevages pour la filière AOP Bœuf de Charolles.
Charolais de Bourgogne
Elvéa 71-58 est par ailleurs engagée de longue date dans la démarche "Charolais de Bourgogne". La reconnaissance de l’IGP, le 31 mai dernier, est vue comme une très bonne nouvelle par l’association. « Personnellement, j’ai toujours cru à cette démarche et elle arrive peut-être à point nommé », se félicitait Jean-Michel Morel. Convaincu du potentiel inestimable d’une telle marque, le président y voit la réponse parfaite aux attentes du consommateur tant en termes de qualités que de « bien-être animal, d’image de paysages, de production respectueuse de l’environnement, de durabilité… ».
Broutard d’excellence Elvéa
Dans le maigre, Elvéa 71-58 propose à ses adhérents un nouveau débouché intitulé "Broutard d’excellence Elvéa (B2E)". Mis en place avec Elvéa France, cette filière s’inscrit dans le cadre du plan EcoAntibio 2 initié par les pouvoirs publics et prônant la mise en marché d’animaux dotés de garanties sanitaires. Issus d’élevages agréés CBPE, les broutards devront être vaccinés et déparasités. En échange de quoi, une plus value de +30 € par animal sera versée à l’éleveur. Une démarche défendue par les associations d’éleveurs et qui a le mérite de rémunérer les efforts des naisseurs, soulignait Jean-Michel Morel.
Attentes sociétales
Ce travail de filière est un enjeu important pour Elvéa. Le contexte morose de l’élevage y incite et l’association s’inscrit dans toutes les démarches qui tentent de ré-équilibrer le difficile partage de la valeur ajoutée entre l’amont et l’aval.
Très imprégnée par les nouveaux enjeux de filière, Elvéa 71-58 est aussi très consciente des attentes sociétales, d’où son engagement à défendre les cahiers des charges vertueux et notamment la charte des bonnes pratiques. Face à « des consommateurs qui ont de moins en moins de racines paysannes, à nous de les reconquérir en leur expliquant notre mode de production allaitant, notre travail au quotidien respectueux du bien-être animal », incitait Jean-Michel Morel lequel invitait aussi les consommateurs à s’intéresser à ce qui se fait hors de nos frontières parce qu'« alors ils nous trouveront vertueux ! ».