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Vêlages

En ce qui concerne les vêlages, une piqûre de rappel très utile avant le grand saut !

A la veille de la saison des vêlages d’hiver, le GDS 71 anime une série de dix réunions en élevage. Objectif : rappeler à chacun les clés d’une bonne prévention des problèmes de santé des petits veaux. Avec un double enjeu : faire chuter le taux de mortalité hivernal et modérer le recours aux antibiotiques.

En ce qui concerne les vêlages, une piqûre de rappel très utile avant le grand saut !

Cet automne, à la veille des vêlages d’hiver, le GDS 71 - en collaboration avec le GTV Bourgogne Franche-Comté - organise une série de dix rendez-vous en Saône-et-Loire (lire en fin d'article les trois rendez-vous à venir). Objectif : faire une dernière piqûre de rappel avant d’attaquer la saison des vêlages. En élevage allaitant, la mortalité moyenne des veaux entre zéro et un an avoisine les 10 %. « Or au-delà de 8 %, l’alerte doit être donnée », recommandent les techniciens.

Trop de pertes engendrent naturellement moins de ventes d’animaux et est corrélé à une hausse des frais vétérinaires alors que certains veaux malades sont parfois soignés sans succès. Et qui dit soins, dit traitements médicamenteux, amplifiant au passage le recours aux antibiotiques.

Le plan EcoAntibio vise, à travers un usage plus raisonné des antibiotiques, à lutter contre la résistance à ces molécules vitales. Il incite à plus de prévention. Cela passe par « un rappel de certains fondamentaux qu’on a un peu oubliés », introduisaient les organisateurs. Destiné avant tout à préserver l’efficacité des antibiotiques, le plan EcoAntibio a aussi ce mérite de déclencher une remise en question motivante dans les élevages puisqu’elle tend vers moins de dépenses, de pertes et plus de revenus in fine.

Devant des groupes d’une trentaine d’éleveurs, les intervenants du GDS 71 et du GTV rappellent toute l’importance d’une bonne préparation des vaches au vêlage ; les vertus d’une bonne prise colostrale et les clés d’un bon "nursing" aux petits veaux. Alimentation, bâtiment, hygiène, organisation, respect des prescriptions, bons réflexes… : c’est un exposé clair, argumenté, synthétique, accessible et enrichi de cas cliniques qui est proposé aux participants depuis fin septembre.

La naissance : un traumatisme…

« La naissance est toujours un traumatisme ! », rappelle le vétérinaire Alexandre Dimberton. « Asphyxie provoquée par la coupure du cordon ombilical, déclenchement soudain de la respiration, bouleversement vasculaire équivalent à un double pontage d’un coup… » : la mise au monde d’un petit mammifère n’a rien de tendre ! Sans compter que le petit veau passe en un instant d’un bain douillet à 37°C à la fraicheur hivernale et ventée des immenses stabulations. Et il naît avec seulement six heures de réserve énergétique. Aussi, s’il n’a pas tété son colostrum dans ces six heures (3 heures en cas de grand froid), c’est l’hypoglycémie, met en garde le vétérinaire.

Trousse de secours

Dans ces conditions, on comprend que le tout jeune veau mérite toutes les attentions. Première recommandation : « vérifier sa vitalité une fois né » et pour cela, il faut se tenir prêt à le réanimer, préconise Alexandre Dimberton. Outre un seau d’eau et du savon - obligatoires à proximité d’un vêlage - l’éleveur doit toujours avoir à sa portée une trousse contenant le nécessaire pour réanimer rapidement un veau, poursuit le vétérinaire. Si six heures après la naissance, la température du veau est inférieure à 38°C, c’est qu’il n’a pas assez tété, prévient-il.

Du nursing avant tout

« Souvent, le gros du traitement d’un veau malade, c’est du nursing ». Ce soin attentif au petit veau commence par une bonne hygiène. Les cases de vêlage doivent être les mieux curées de la stabulation, met-il en garde. Surveiller la respiration, le nombril, le réflexe de succion, contrôler la prise colostrale… Et éviter à tout prix le refroidissement du petit veau. Les jumeaux, les nés avant terme, les veaux issus d’extraction forcée, les veaux mous, le grand froid… imposent « un nursing renforcé », recommande Alexandre Dimberton.

Trois rendez-vous auront encore lieu dans les semaines à venir :

- mardi 7 novembre au Gaec Jacquet-Palazzo à Tavernay ;

- mardi 14 novembre à l’EARL Le Vernois à Mervans ;

- mardi 5 décembre au Gaec Chauffley à Allerey-sur-Saône.

Chaque réunion débute à 9 h 30.

En ce qui concerne les vêlages, une piqûre de rappel très utile avant le grand saut !

En ce qui concerne les vêlages, une piqûre de rappel très utile avant le grand saut !

Cet automne, à la veille des vêlages d’hiver, le GDS 71 - en collaboration avec le GTV Bourgogne Franche-Comté - organise une série de dix rendez-vous en Saône-et-Loire (lire en fin d'article les trois rendez-vous à venir). Objectif : faire une dernière piqûre de rappel avant d’attaquer la saison des vêlages. En élevage allaitant, la mortalité moyenne des veaux entre zéro et un an avoisine les 10 %. « Or au-delà de 8 %, l’alerte doit être donnée », recommandent les techniciens.

Trop de pertes engendrent naturellement moins de ventes d’animaux et est corrélé à une hausse des frais vétérinaires alors que certains veaux malades sont parfois soignés sans succès. Et qui dit soins, dit traitements médicamenteux, amplifiant au passage le recours aux antibiotiques.

Le plan EcoAntibio vise, à travers un usage plus raisonné des antibiotiques, à lutter contre la résistance à ces molécules vitales. Il incite à plus de prévention. Cela passe par « un rappel de certains fondamentaux qu’on a un peu oubliés », introduisaient les organisateurs. Destiné avant tout à préserver l’efficacité des antibiotiques, le plan EcoAntibio a aussi ce mérite de déclencher une remise en question motivante dans les élevages puisqu’elle tend vers moins de dépenses, de pertes et plus de revenus in fine.

Devant des groupes d’une trentaine d’éleveurs, les intervenants du GDS 71 et du GTV rappellent toute l’importance d’une bonne préparation des vaches au vêlage ; les vertus d’une bonne prise colostrale et les clés d’un bon "nursing" aux petits veaux. Alimentation, bâtiment, hygiène, organisation, respect des prescriptions, bons réflexes… : c’est un exposé clair, argumenté, synthétique, accessible et enrichi de cas cliniques qui est proposé aux participants depuis fin septembre.

La naissance : un traumatisme…

« La naissance est toujours un traumatisme ! », rappelle le vétérinaire Alexandre Dimberton. « Asphyxie provoquée par la coupure du cordon ombilical, déclenchement soudain de la respiration, bouleversement vasculaire équivalent à un double pontage d’un coup… » : la mise au monde d’un petit mammifère n’a rien de tendre ! Sans compter que le petit veau passe en un instant d’un bain douillet à 37°C à la fraicheur hivernale et ventée des immenses stabulations. Et il naît avec seulement six heures de réserve énergétique. Aussi, s’il n’a pas tété son colostrum dans ces six heures (3 heures en cas de grand froid), c’est l’hypoglycémie, met en garde le vétérinaire.

Trousse de secours

Dans ces conditions, on comprend que le tout jeune veau mérite toutes les attentions. Première recommandation : « vérifier sa vitalité une fois né » et pour cela, il faut se tenir prêt à le réanimer, préconise Alexandre Dimberton. Outre un seau d’eau et du savon - obligatoires à proximité d’un vêlage - l’éleveur doit toujours avoir à sa portée une trousse contenant le nécessaire pour réanimer rapidement un veau, poursuit le vétérinaire. Si six heures après la naissance, la température du veau est inférieure à 38°C, c’est qu’il n’a pas assez tété, prévient-il.

Du nursing avant tout

« Souvent, le gros du traitement d’un veau malade, c’est du nursing ». Ce soin attentif au petit veau commence par une bonne hygiène. Les cases de vêlage doivent être les mieux curées de la stabulation, met-il en garde. Surveiller la respiration, le nombril, le réflexe de succion, contrôler la prise colostrale… Et éviter à tout prix le refroidissement du petit veau. Les jumeaux, les nés avant terme, les veaux issus d’extraction forcée, les veaux mous, le grand froid… imposent « un nursing renforcé », recommande Alexandre Dimberton.

Trois rendez-vous auront encore lieu dans les semaines à venir :

- mardi 7 novembre au Gaec Jacquet-Palazzo à Tavernay ;

- mardi 14 novembre à l’EARL Le Vernois à Mervans ;

- mardi 5 décembre au Gaec Chauffley à Allerey-sur-Saône.

Chaque réunion débute à 9 h 30.

En ce qui concerne les vêlages, une piqûre de rappel très utile avant le grand saut !

En ce qui concerne les vêlages, une piqûre de rappel très utile avant le grand saut !

Cet automne, à la veille des vêlages d’hiver, le GDS 71 - en collaboration avec le GTV Bourgogne Franche-Comté - organise une série de dix rendez-vous en Saône-et-Loire (lire en fin d'article les trois rendez-vous à venir). Objectif : faire une dernière piqûre de rappel avant d’attaquer la saison des vêlages. En élevage allaitant, la mortalité moyenne des veaux entre zéro et un an avoisine les 10 %. « Or au-delà de 8 %, l’alerte doit être donnée », recommandent les techniciens.

Trop de pertes engendrent naturellement moins de ventes d’animaux et est corrélé à une hausse des frais vétérinaires alors que certains veaux malades sont parfois soignés sans succès. Et qui dit soins, dit traitements médicamenteux, amplifiant au passage le recours aux antibiotiques.

Le plan EcoAntibio vise, à travers un usage plus raisonné des antibiotiques, à lutter contre la résistance à ces molécules vitales. Il incite à plus de prévention. Cela passe par « un rappel de certains fondamentaux qu’on a un peu oubliés », introduisaient les organisateurs. Destiné avant tout à préserver l’efficacité des antibiotiques, le plan EcoAntibio a aussi ce mérite de déclencher une remise en question motivante dans les élevages puisqu’elle tend vers moins de dépenses, de pertes et plus de revenus in fine.

Devant des groupes d’une trentaine d’éleveurs, les intervenants du GDS 71 et du GTV rappellent toute l’importance d’une bonne préparation des vaches au vêlage ; les vertus d’une bonne prise colostrale et les clés d’un bon "nursing" aux petits veaux. Alimentation, bâtiment, hygiène, organisation, respect des prescriptions, bons réflexes… : c’est un exposé clair, argumenté, synthétique, accessible et enrichi de cas cliniques qui est proposé aux participants depuis fin septembre.

La naissance : un traumatisme…

« La naissance est toujours un traumatisme ! », rappelle le vétérinaire Alexandre Dimberton. « Asphyxie provoquée par la coupure du cordon ombilical, déclenchement soudain de la respiration, bouleversement vasculaire équivalent à un double pontage d’un coup… » : la mise au monde d’un petit mammifère n’a rien de tendre ! Sans compter que le petit veau passe en un instant d’un bain douillet à 37°C à la fraicheur hivernale et ventée des immenses stabulations. Et il naît avec seulement six heures de réserve énergétique. Aussi, s’il n’a pas tété son colostrum dans ces six heures (3 heures en cas de grand froid), c’est l’hypoglycémie, met en garde le vétérinaire.

Trousse de secours

Dans ces conditions, on comprend que le tout jeune veau mérite toutes les attentions. Première recommandation : « vérifier sa vitalité une fois né » et pour cela, il faut se tenir prêt à le réanimer, préconise Alexandre Dimberton. Outre un seau d’eau et du savon - obligatoires à proximité d’un vêlage - l’éleveur doit toujours avoir à sa portée une trousse contenant le nécessaire pour réanimer rapidement un veau, poursuit le vétérinaire. Si six heures après la naissance, la température du veau est inférieure à 38°C, c’est qu’il n’a pas assez tété, prévient-il.

Du nursing avant tout

« Souvent, le gros du traitement d’un veau malade, c’est du nursing ». Ce soin attentif au petit veau commence par une bonne hygiène. Les cases de vêlage doivent être les mieux curées de la stabulation, met-il en garde. Surveiller la respiration, le nombril, le réflexe de succion, contrôler la prise colostrale… Et éviter à tout prix le refroidissement du petit veau. Les jumeaux, les nés avant terme, les veaux issus d’extraction forcée, les veaux mous, le grand froid… imposent « un nursing renforcé », recommande Alexandre Dimberton.

Trois rendez-vous auront encore lieu dans les semaines à venir :

- mardi 7 novembre au Gaec Jacquet-Palazzo à Tavernay ;

- mardi 14 novembre à l’EARL Le Vernois à Mervans ;

- mardi 5 décembre au Gaec Chauffley à Allerey-sur-Saône.

Chaque réunion débute à 9 h 30.

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