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Production bovine

En élevage bovin viande, les sujets de préoccupation ne manquent pas. Rendez-vous à l'AG de la section bovine le 2 mai.

Pour son assemblée générale, la section bovine de la FDSEA 71 a convié Bruno Dufayet, président de la FNB. Ce rendez-vous sera l’occasion de faire le point sur la dynamique de la filière, laquelle semble avoir du mal à rebondir.

En élevage bovin viande, les sujets de préoccupation ne manquent pas. Rendez-vous à l'AG de la section bovine le 2 mai.

La filière bovine va mal, les producteurs tout particulièrement.

D’une part, une crise qui n’en finit pas dans laquelle les éleveurs peinent à dégager un revenu.

D’autre part, des attaques incessantes de groupuscules militants qui ont ciblé l’élevage et la consommation de viande.

Dans ce contexte, forte de ses divisions intrinsèques, la filière bovine semble avoir bien du mal à rebondir. Pourtant, ses atouts sont nombreux et la perspective d’accords de libre-échange tant avec le Canada, les Etats, le Mercosur ou encore l’Australie les a largement mis en exergue : part de l’herbe dans l’alimentation, race à viande, stockage du carbone dans les prairies… Reste que pas grand monde ne semble avoir envie de les valoriser. De les valoriser au sens de recréer des filières à même de "reprendre" de la plus-value et de la répartir de manière juste jusqu’à l’échelon de production !

Les initiatives sont pourtant là.

Il y a la démarche "Eleveur & Engagé" qui fonctionne et a fait ses preuves. Si certains acteurs jouent le jeu, d’autres se mettent en position d’attente et trouvent mille et un arguments pour le faire.

Il y a le Plan de filières qui vise à faire "monter en gamme" les achats de viandes de qualité par les consommateurs, notamment celles sous signe Label rouge. Là, nombre de GMS semblent brutalement saisie de l’envie de servir des viandes Label à leurs clients, elles qui méprisaient il y a peu encore le signe de qualité.

Il y a le projet de loi résultant des Etats généraux de l’Alimentation, lequel justifie pour bon nombre d’acteurs l’attentisme, pour ne pas dire l’immobilisme… en attendant de voir ce qu’il en sortira. Ou n’en sortira pas.

Quant aux atouts de la filière charolaise, en Saône-et-Loire, on ne les rappelle plus : une AOC, une IGP, deux démarches Label rouge, du bio… Sans oublier les circuits courts qui se développent ici ou là dans le silence, du producteur aux consommateurs, en passant ou non via les GMS, mais souvent avec succès.

La filière bovine donne l’image d’un élève aux capacités certaines mais pourtant incapable de coordonner ses efforts pour parvenir à se hisser au rang d’élève brillant. Et cela au détriment de ses composantes, à commencer par ses producteurs.

De tous ces sujets, nul doute qu’il en sera question lors de la prochaine assemblée générale de la section bovine qui aura lieu le mercredi 2 mai à 18 h 15 à la salle des fêtes d’Ecuisses. De fait, Christian Bajard et Michel Joly, respectivement président et secrétaire général de la section bovine de FDSEA 71, ont invité Bruno Dufayet, le président de la FNB par ailleurs président de la commission "Enjeux sociétaux" d’Interbev.

Après un retour sur les actions de la section en 2017, cette soirée-débat doit être l’occasion d'échanger sur les Etats généraux de l'Alimentation et la question de la rémunération des éleveurs à hauteur du coût de production. Bien entendu, il sera aussi question des enjeux sociétaux relatifs au bien-être animal, au plan de filière proposé en décembre dernier.

L’assemblée générale se terminera autour d’un buffet dînatoire.

En élevage bovin viande, les sujets de préoccupation ne manquent pas. Rendez-vous à l'AG de la section bovine le 2 mai.

En élevage bovin viande, les sujets de préoccupation ne manquent pas. Rendez-vous à l'AG de la section bovine le 2 mai.

La filière bovine va mal, les producteurs tout particulièrement.

D’une part, une crise qui n’en finit pas dans laquelle les éleveurs peinent à dégager un revenu.

D’autre part, des attaques incessantes de groupuscules militants qui ont ciblé l’élevage et la consommation de viande.

Dans ce contexte, forte de ses divisions intrinsèques, la filière bovine semble avoir bien du mal à rebondir. Pourtant, ses atouts sont nombreux et la perspective d’accords de libre-échange tant avec le Canada, les Etats, le Mercosur ou encore l’Australie les a largement mis en exergue : part de l’herbe dans l’alimentation, race à viande, stockage du carbone dans les prairies… Reste que pas grand monde ne semble avoir envie de les valoriser. De les valoriser au sens de recréer des filières à même de "reprendre" de la plus-value et de la répartir de manière juste jusqu’à l’échelon de production !

Les initiatives sont pourtant là.

Il y a la démarche "Eleveur & Engagé" qui fonctionne et a fait ses preuves. Si certains acteurs jouent le jeu, d’autres se mettent en position d’attente et trouvent mille et un arguments pour le faire.

Il y a le Plan de filières qui vise à faire "monter en gamme" les achats de viandes de qualité par les consommateurs, notamment celles sous signe Label rouge. Là, nombre de GMS semblent brutalement saisie de l’envie de servir des viandes Label à leurs clients, elles qui méprisaient il y a peu encore le signe de qualité.

Il y a le projet de loi résultant des Etats généraux de l’Alimentation, lequel justifie pour bon nombre d’acteurs l’attentisme, pour ne pas dire l’immobilisme… en attendant de voir ce qu’il en sortira. Ou n’en sortira pas.

Quant aux atouts de la filière charolaise, en Saône-et-Loire, on ne les rappelle plus : une AOC, une IGP, deux démarches Label rouge, du bio… Sans oublier les circuits courts qui se développent ici ou là dans le silence, du producteur aux consommateurs, en passant ou non via les GMS, mais souvent avec succès.

La filière bovine donne l’image d’un élève aux capacités certaines mais pourtant incapable de coordonner ses efforts pour parvenir à se hisser au rang d’élève brillant. Et cela au détriment de ses composantes, à commencer par ses producteurs.

De tous ces sujets, nul doute qu’il en sera question lors de la prochaine assemblée générale de la section bovine qui aura lieu le mercredi 2 mai à 18 h 15 à la salle des fêtes d’Ecuisses. De fait, Christian Bajard et Michel Joly, respectivement président et secrétaire général de la section bovine de FDSEA 71, ont invité Bruno Dufayet, le président de la FNB par ailleurs président de la commission "Enjeux sociétaux" d’Interbev.

Après un retour sur les actions de la section en 2017, cette soirée-débat doit être l’occasion d'échanger sur les Etats généraux de l'Alimentation et la question de la rémunération des éleveurs à hauteur du coût de production. Bien entendu, il sera aussi question des enjeux sociétaux relatifs au bien-être animal, au plan de filière proposé en décembre dernier.

L’assemblée générale se terminera autour d’un buffet dînatoire.