Accès au contenu
En élevage laitier

En élevage laitier, le travail d'astreinte prend beaucoup de temps... Mais combien exactement ?

La question du travail et de son organisation, et donc directement du temps qui lui est consacré, est centrale en élevage laitier. Parce que "l’essentiel est dans Actel", Acsel 01/71 s’est penché sur cette question de manière chiffrée et objective.

En élevage laitier, le travail d'astreinte prend beaucoup de temps... Mais combien exactement ?

La méthode Actel accompagne les éleveurs laitiers qui se posent des questions sur leurs conditions de travail.

Pour l’heure, quarante élevages de la région ont fait ce diagnostic au cours des deux années écoulées, dont six en Saône-et-Loire, neuf dans l’Ain et dix-sept dans le Loire, et ce sont les travaux répétitifs qui constituent le travail d’astreinte (TA) dans toutes les exploitations. C’est là un point prioritaire qu’il faut gérer pour améliorer ses conditions de travail.

Une lourde astreinte

Le travail d’astreinte a un poids moral et physique. Et même si la charge varie au cours de l’année, il représente près de 70 % du temps de travail dans une exploitation. Au printemps, l'astreinte diminue de manière variable selon la taille du troupeau et la conduite du pâturage. Mais dans tous les cas, le temps passé à la gestion du pâturage est compensé par la réduction des activités de paillage-raclage et de distribution des fourrages.

Cette charge de travail est réalisée principalement par la cellule de base et atteint 1.900 heures annuelles de travail par personne, soit 1,2 équivalent temps plein (ETP). Ramené à des références plus parlantes, le travail d’astreinte représente 5 heures journalières, ou encore 34 heures hebdomadaires…

Les diagnostics montrent des disparités. Un exploitant dans une exploitation de trois personnes et plus passera ainsi moins de temps à l’astreinte qu’un éleveur seul. La charge de travail sur les exploitations devrait être adaptée au nombre de personnes y travaillant, et pourtant, on ne cesse de croiser des éleveurs débordés !

Les diagnostics montrent aussi des similitudes. Nous n’observons pas de différence dans la charge de travail globale entre les élevages de plaine et les élevages de montagnes.

50 % du temps passé à la traite

Pour les élevages en traite classique, la traite représente en moyenne 4 heures et quart de travail par jour. Mais cette moyenne cache de grandes disparités et, pour mesurer l’efficience du travail, il faut rapprocher les temps des volumes produits.

Ainsi, en moyenne, 3,8 heures de traite sont nécessaires pour produire 1.000 litres de lait. 4,8 heures seront nécessaires pour le quart supérieur des élevages. Et l’étude a révélé qu’un quart des exploitations passaient tout de même moins de 2,8 heures à la traite par 1.000 litres de lait ! Tout est question d’organisation. Les résultats sont assez indépendants des équipements et des caractéristiques d’élevage.

Et le reste ?

Alimentation des laitières et des élèves, soins des veaux, curage et paillage, surveillance des chaleurs, déplacements et manipulations, gestion du pâturage… sont aussi des travaux d’astreinte.

Dans un troupeau moyen, l’alimentation représente 7 heures par UGB et par an (h/UGB/an), dont 2 heures pour le renouvellement.

Pour ce poste Alimentation, les différents équipements et les méthodes de travail peuvent permettre de diminuer significativement le temps d’astreinte, mais seulement cinq élevages sur les quarante étudiés sont en dessous de 5 h/UGB/an avec des choix différents.

Cécile Pandrot, Acsel

 

 

En élevage laitier, le travail d'astreinte prend beaucoup de temps... Mais combien exactement ?

En élevage laitier, le travail d'astreinte prend beaucoup de temps... Mais combien exactement ?

La méthode Actel accompagne les éleveurs laitiers qui se posent des questions sur leurs conditions de travail.

Pour l’heure, quarante élevages de la région ont fait ce diagnostic au cours des deux années écoulées, dont six en Saône-et-Loire, neuf dans l’Ain et dix-sept dans le Loire, et ce sont les travaux répétitifs qui constituent le travail d’astreinte (TA) dans toutes les exploitations. C’est là un point prioritaire qu’il faut gérer pour améliorer ses conditions de travail.

Une lourde astreinte

Le travail d’astreinte a un poids moral et physique. Et même si la charge varie au cours de l’année, il représente près de 70 % du temps de travail dans une exploitation. Au printemps, l'astreinte diminue de manière variable selon la taille du troupeau et la conduite du pâturage. Mais dans tous les cas, le temps passé à la gestion du pâturage est compensé par la réduction des activités de paillage-raclage et de distribution des fourrages.

Cette charge de travail est réalisée principalement par la cellule de base et atteint 1.900 heures annuelles de travail par personne, soit 1,2 équivalent temps plein (ETP). Ramené à des références plus parlantes, le travail d’astreinte représente 5 heures journalières, ou encore 34 heures hebdomadaires…

Les diagnostics montrent des disparités. Un exploitant dans une exploitation de trois personnes et plus passera ainsi moins de temps à l’astreinte qu’un éleveur seul. La charge de travail sur les exploitations devrait être adaptée au nombre de personnes y travaillant, et pourtant, on ne cesse de croiser des éleveurs débordés !

Les diagnostics montrent aussi des similitudes. Nous n’observons pas de différence dans la charge de travail globale entre les élevages de plaine et les élevages de montagnes.

50 % du temps passé à la traite

Pour les élevages en traite classique, la traite représente en moyenne 4 heures et quart de travail par jour. Mais cette moyenne cache de grandes disparités et, pour mesurer l’efficience du travail, il faut rapprocher les temps des volumes produits.

Ainsi, en moyenne, 3,8 heures de traite sont nécessaires pour produire 1.000 litres de lait. 4,8 heures seront nécessaires pour le quart supérieur des élevages. Et l’étude a révélé qu’un quart des exploitations passaient tout de même moins de 2,8 heures à la traite par 1.000 litres de lait ! Tout est question d’organisation. Les résultats sont assez indépendants des équipements et des caractéristiques d’élevage.

Et le reste ?

Alimentation des laitières et des élèves, soins des veaux, curage et paillage, surveillance des chaleurs, déplacements et manipulations, gestion du pâturage… sont aussi des travaux d’astreinte.

Dans un troupeau moyen, l’alimentation représente 7 heures par UGB et par an (h/UGB/an), dont 2 heures pour le renouvellement.

Pour ce poste Alimentation, les différents équipements et les méthodes de travail peuvent permettre de diminuer significativement le temps d’astreinte, mais seulement cinq élevages sur les quarante étudiés sont en dessous de 5 h/UGB/an avec des choix différents.

Cécile Pandrot, Acsel

 

 

En élevage laitier, le travail d'astreinte prend beaucoup de temps... Mais combien exactement ?

En élevage laitier, le travail d'astreinte prend beaucoup de temps... Mais combien exactement ?

La méthode Actel accompagne les éleveurs laitiers qui se posent des questions sur leurs conditions de travail.

Pour l’heure, quarante élevages de la région ont fait ce diagnostic au cours des deux années écoulées, dont six en Saône-et-Loire, neuf dans l’Ain et dix-sept dans le Loire, et ce sont les travaux répétitifs qui constituent le travail d’astreinte (TA) dans toutes les exploitations. C’est là un point prioritaire qu’il faut gérer pour améliorer ses conditions de travail.

Une lourde astreinte

Le travail d’astreinte a un poids moral et physique. Et même si la charge varie au cours de l’année, il représente près de 70 % du temps de travail dans une exploitation. Au printemps, l'astreinte diminue de manière variable selon la taille du troupeau et la conduite du pâturage. Mais dans tous les cas, le temps passé à la gestion du pâturage est compensé par la réduction des activités de paillage-raclage et de distribution des fourrages.

Cette charge de travail est réalisée principalement par la cellule de base et atteint 1.900 heures annuelles de travail par personne, soit 1,2 équivalent temps plein (ETP). Ramené à des références plus parlantes, le travail d’astreinte représente 5 heures journalières, ou encore 34 heures hebdomadaires…

Les diagnostics montrent des disparités. Un exploitant dans une exploitation de trois personnes et plus passera ainsi moins de temps à l’astreinte qu’un éleveur seul. La charge de travail sur les exploitations devrait être adaptée au nombre de personnes y travaillant, et pourtant, on ne cesse de croiser des éleveurs débordés !

Les diagnostics montrent aussi des similitudes. Nous n’observons pas de différence dans la charge de travail globale entre les élevages de plaine et les élevages de montagnes.

50 % du temps passé à la traite

Pour les élevages en traite classique, la traite représente en moyenne 4 heures et quart de travail par jour. Mais cette moyenne cache de grandes disparités et, pour mesurer l’efficience du travail, il faut rapprocher les temps des volumes produits.

Ainsi, en moyenne, 3,8 heures de traite sont nécessaires pour produire 1.000 litres de lait. 4,8 heures seront nécessaires pour le quart supérieur des élevages. Et l’étude a révélé qu’un quart des exploitations passaient tout de même moins de 2,8 heures à la traite par 1.000 litres de lait ! Tout est question d’organisation. Les résultats sont assez indépendants des équipements et des caractéristiques d’élevage.

Et le reste ?

Alimentation des laitières et des élèves, soins des veaux, curage et paillage, surveillance des chaleurs, déplacements et manipulations, gestion du pâturage… sont aussi des travaux d’astreinte.

Dans un troupeau moyen, l’alimentation représente 7 heures par UGB et par an (h/UGB/an), dont 2 heures pour le renouvellement.

Pour ce poste Alimentation, les différents équipements et les méthodes de travail peuvent permettre de diminuer significativement le temps d’astreinte, mais seulement cinq élevages sur les quarante étudiés sont en dessous de 5 h/UGB/an avec des choix différents.

Cécile Pandrot, Acsel

 

 

Images