En génétique charolaise, la pelvimétrie est un indicateur supplémentaire pour aider au tri des génisses charolaises
Depuis plusieurs années, Alsoni Conseil Elevage 71 propose aux éleveurs la mesure de l’ouverture pelvienne de leurs animaux. Cette donnée concrète sur les capacités d’une future reproductrice à vêler offre un outil supplémentaire pour finaliser le tri des femelles de renouvellement.

La pelvimétrie consiste à mesurer l’ouverture à l’intérieur du bassin d’un bovin mâle ou femelle. Ce passage traversé par les organes et par lequel est expulsé le veau pendant la mise bas est l’ouverture pelvienne. Cette mesure se fait par voie rectale à l’aide d’une toise spécifique sous anesthésie locale. Cette technique avait été développée à la station de testage des taureaux d’insémination d’Agonges. Elle avait également été reprise dans le cadre du programme racial Degeram qui avait lancé une vaste collecte de données en ferme. Partie prenante de ce programme, « Alsoni Conseil Elevage a eu envie de déployer cette méthode sur le terrain, notamment pour aider à trier les génisses », remémore Jacques Bonnot d’Alsoni Conseil Elevage.
« La pelvimétrie est un indicateur supplémentaire qui permet de mesurer la capacité de vêlage de la génisse. Avec cette mesure, l’éleveur peut orienter ses accouplements et adapter le taureau pour limiter les problèmes de vêlage », explique Jacques Bonnot. Idéalement, il faudrait faire des pelvimétries aux laitonnes de un an, préconise le technicien. Ce qui permet de trier précocement les futures reproductrices et d’éliminer les femelles les moins aptes au vêlage. « A 18 mois, la pelvimétrie donne la possibilité de corriger une moins bonne aptitude au vêlage avec un taureau à vêlage facile doté d’un index IFNaiss très élevé », poursuit Jacques Bonnot. La pelvimétrie doit être effectuée au moins un mois avant la mise à la reproduction.
Traitement instantané
Une fois l’opération réalisée, le technicien saisit les mesures sur son ordinateur portable instantanément. Le programme Degeram traite immédiatement les données. L’évaluation de l’ouverture pelvienne est traduite en centimètres carrés assortis d’un indicateur orienté et de couleur, indiquant si l’animal est favorable ou non sur ce critère.
« L’évaluation est corrigée par l’âge et le poids au jour de la mesure. C’est un indicateur à croiser aussi avec d’autres informations comme le poids et les conditions de naissance de la génisse, l’état de l’animal… », fait remarquer Jacques Bonnot.
Le corréler aux mensurations externes
Pour aller plus loin encore, et pour fiabiliser davantage l’évaluation de l’aptitude au vêlage, Alsoni a entrepris de collecter, en plus de la pelvimétrie, un certain nombre de mensurations externes des animaux. Il s’agit de la hauteur au sacrum, des longueur et largeur du bassin, de la largeur aux trochanters. Le technicien évalue aussi visuellement l’inclinaison du bassin. Les animaux seront par ailleurs repointés en développement musculaire et squelettique. Et ces données seront confrontées aux poids à la naissance du sujet lui-même ainsi que de ses parents, détaille Jacques Bonnot.
En génétique charolaise, la pelvimétrie est un indicateur supplémentaire pour aider au tri des génisses charolaises

La pelvimétrie consiste à mesurer l’ouverture à l’intérieur du bassin d’un bovin mâle ou femelle. Ce passage traversé par les organes et par lequel est expulsé le veau pendant la mise bas est l’ouverture pelvienne. Cette mesure se fait par voie rectale à l’aide d’une toise spécifique sous anesthésie locale. Cette technique avait été développée à la station de testage des taureaux d’insémination d’Agonges. Elle avait également été reprise dans le cadre du programme racial Degeram qui avait lancé une vaste collecte de données en ferme. Partie prenante de ce programme, « Alsoni Conseil Elevage a eu envie de déployer cette méthode sur le terrain, notamment pour aider à trier les génisses », remémore Jacques Bonnot d’Alsoni Conseil Elevage.
« La pelvimétrie est un indicateur supplémentaire qui permet de mesurer la capacité de vêlage de la génisse. Avec cette mesure, l’éleveur peut orienter ses accouplements et adapter le taureau pour limiter les problèmes de vêlage », explique Jacques Bonnot. Idéalement, il faudrait faire des pelvimétries aux laitonnes de un an, préconise le technicien. Ce qui permet de trier précocement les futures reproductrices et d’éliminer les femelles les moins aptes au vêlage. « A 18 mois, la pelvimétrie donne la possibilité de corriger une moins bonne aptitude au vêlage avec un taureau à vêlage facile doté d’un index IFNaiss très élevé », poursuit Jacques Bonnot. La pelvimétrie doit être effectuée au moins un mois avant la mise à la reproduction.
Traitement instantané
Une fois l’opération réalisée, le technicien saisit les mesures sur son ordinateur portable instantanément. Le programme Degeram traite immédiatement les données. L’évaluation de l’ouverture pelvienne est traduite en centimètres carrés assortis d’un indicateur orienté et de couleur, indiquant si l’animal est favorable ou non sur ce critère.
« L’évaluation est corrigée par l’âge et le poids au jour de la mesure. C’est un indicateur à croiser aussi avec d’autres informations comme le poids et les conditions de naissance de la génisse, l’état de l’animal… », fait remarquer Jacques Bonnot.
Le corréler aux mensurations externes
Pour aller plus loin encore, et pour fiabiliser davantage l’évaluation de l’aptitude au vêlage, Alsoni a entrepris de collecter, en plus de la pelvimétrie, un certain nombre de mensurations externes des animaux. Il s’agit de la hauteur au sacrum, des longueur et largeur du bassin, de la largeur aux trochanters. Le technicien évalue aussi visuellement l’inclinaison du bassin. Les animaux seront par ailleurs repointés en développement musculaire et squelettique. Et ces données seront confrontées aux poids à la naissance du sujet lui-même ainsi que de ses parents, détaille Jacques Bonnot.
En génétique charolaise, la pelvimétrie est un indicateur supplémentaire pour aider au tri des génisses charolaises

La pelvimétrie consiste à mesurer l’ouverture à l’intérieur du bassin d’un bovin mâle ou femelle. Ce passage traversé par les organes et par lequel est expulsé le veau pendant la mise bas est l’ouverture pelvienne. Cette mesure se fait par voie rectale à l’aide d’une toise spécifique sous anesthésie locale. Cette technique avait été développée à la station de testage des taureaux d’insémination d’Agonges. Elle avait également été reprise dans le cadre du programme racial Degeram qui avait lancé une vaste collecte de données en ferme. Partie prenante de ce programme, « Alsoni Conseil Elevage a eu envie de déployer cette méthode sur le terrain, notamment pour aider à trier les génisses », remémore Jacques Bonnot d’Alsoni Conseil Elevage.
« La pelvimétrie est un indicateur supplémentaire qui permet de mesurer la capacité de vêlage de la génisse. Avec cette mesure, l’éleveur peut orienter ses accouplements et adapter le taureau pour limiter les problèmes de vêlage », explique Jacques Bonnot. Idéalement, il faudrait faire des pelvimétries aux laitonnes de un an, préconise le technicien. Ce qui permet de trier précocement les futures reproductrices et d’éliminer les femelles les moins aptes au vêlage. « A 18 mois, la pelvimétrie donne la possibilité de corriger une moins bonne aptitude au vêlage avec un taureau à vêlage facile doté d’un index IFNaiss très élevé », poursuit Jacques Bonnot. La pelvimétrie doit être effectuée au moins un mois avant la mise à la reproduction.
Traitement instantané
Une fois l’opération réalisée, le technicien saisit les mesures sur son ordinateur portable instantanément. Le programme Degeram traite immédiatement les données. L’évaluation de l’ouverture pelvienne est traduite en centimètres carrés assortis d’un indicateur orienté et de couleur, indiquant si l’animal est favorable ou non sur ce critère.
« L’évaluation est corrigée par l’âge et le poids au jour de la mesure. C’est un indicateur à croiser aussi avec d’autres informations comme le poids et les conditions de naissance de la génisse, l’état de l’animal… », fait remarquer Jacques Bonnot.
Le corréler aux mensurations externes
Pour aller plus loin encore, et pour fiabiliser davantage l’évaluation de l’aptitude au vêlage, Alsoni a entrepris de collecter, en plus de la pelvimétrie, un certain nombre de mensurations externes des animaux. Il s’agit de la hauteur au sacrum, des longueur et largeur du bassin, de la largeur aux trochanters. Le technicien évalue aussi visuellement l’inclinaison du bassin. Les animaux seront par ailleurs repointés en développement musculaire et squelettique. Et ces données seront confrontées aux poids à la naissance du sujet lui-même ainsi que de ses parents, détaille Jacques Bonnot.