Consommation mondiale de vins
En hausse accélérée
Le vin devrait bénéficier d'une croissance accélérée de sa consommation
dans le monde, selon une étude du cabinet IWSR présentée le 22 janvier
par Vinexpo, qui table sur +3,7 % en volume de 2014 à 2018.
dans le monde, selon une étude du cabinet IWSR présentée le 22 janvier
par Vinexpo, qui table sur +3,7 % en volume de 2014 à 2018.
Après +2,7 % entre 2009 et 2013, la croissance devrait gagner un point supplémentaire sur la période suivante, ont relevé les organisateurs du salon prévu du 14 au 18 juin à Bordeaux. Une évolution tirée par les États-Unis (+ 11,3 % entre 2014 et 2018 selon l'étude) et la Chine (+ 24,8 % attendu en comptant Hong Kong).
Son principal moteur est le marché américain, devenu l'an dernier le premier consommateur mondial en valeur de vins tranquilles. « Le potentiel de consommation à long terme se situe aux Etats-Unis et en Chine, a souligné le directeur général de Vinexpo Guillaume Deglise. Même si le premier réservoir reste aujourd'hui l'Union européenne. »
Les importations devraient augmenter de près de 5 % en volume de vins tranquilles pour le Royaume-Uni ou les États-Unis. La Chine (avec Hong Kong) continuera sa croissance insolente, avec des importations attendues en hausse à deux chiffres (+31,3 %). Néanmoins, la marge de progression se réduit vers l'Empire du Milieu car, entre 2009 et 2013, les importations avaient bondi de 165,6 % et la consommation de près de 69,3 %.
Stabilisation du marché français
« Le marché français semble se stabiliser et atteindre son plancher », a souligné le directeur général de Vinexpo Guillaume Deglise. De - 4 % en volume sur la période de 2009 à 2013, il passerait à - 2,8 % entre 2014 et 2018. La France, premier producteur de vin et second pays consommateur en volume derrière les États-Unis, devrait donc voir sa consommation reculer. Plusieurs raisons sont évoquées : le changement des modes de vie, de consommation, la répression de l'alcool au volant, des restaurants en perte de vitesse.
D'après l'étude de Vinexpo, les Français vont boire 2,3 litres de moins par an d'ici à 2018, les Italiens 3,1 litres de moins. Les deux patries européennes du vin resteront toutefois les plus gros buveurs du monde avec 45 litres environ par personne en 2018.
« Il reste des signaux positifs » en termes de consommation dans l'Hexagone, a indiqué Guillaume Deglise. Exemples, la résurgence des bars à vin grâce aux jeunes générations, la hausse des ventes en grande distribution (+1,1 % en 2014). « Les fontaines à vin se développent beaucoup, de même que les ventes sur internet, celles de vin aromatisés », a-t-il ajouté.
Son principal moteur est le marché américain, devenu l'an dernier le premier consommateur mondial en valeur de vins tranquilles. « Le potentiel de consommation à long terme se situe aux Etats-Unis et en Chine, a souligné le directeur général de Vinexpo Guillaume Deglise. Même si le premier réservoir reste aujourd'hui l'Union européenne. »
Les importations devraient augmenter de près de 5 % en volume de vins tranquilles pour le Royaume-Uni ou les États-Unis. La Chine (avec Hong Kong) continuera sa croissance insolente, avec des importations attendues en hausse à deux chiffres (+31,3 %). Néanmoins, la marge de progression se réduit vers l'Empire du Milieu car, entre 2009 et 2013, les importations avaient bondi de 165,6 % et la consommation de près de 69,3 %.
Stabilisation du marché français
« Le marché français semble se stabiliser et atteindre son plancher », a souligné le directeur général de Vinexpo Guillaume Deglise. De - 4 % en volume sur la période de 2009 à 2013, il passerait à - 2,8 % entre 2014 et 2018. La France, premier producteur de vin et second pays consommateur en volume derrière les États-Unis, devrait donc voir sa consommation reculer. Plusieurs raisons sont évoquées : le changement des modes de vie, de consommation, la répression de l'alcool au volant, des restaurants en perte de vitesse.
D'après l'étude de Vinexpo, les Français vont boire 2,3 litres de moins par an d'ici à 2018, les Italiens 3,1 litres de moins. Les deux patries européennes du vin resteront toutefois les plus gros buveurs du monde avec 45 litres environ par personne en 2018.
« Il reste des signaux positifs » en termes de consommation dans l'Hexagone, a indiqué Guillaume Deglise. Exemples, la résurgence des bars à vin grâce aux jeunes générations, la hausse des ventes en grande distribution (+1,1 % en 2014). « Les fontaines à vin se développent beaucoup, de même que les ventes sur internet, celles de vin aromatisés », a-t-il ajouté.