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Alimentation du cheptel

En matière d'alimentation du cheptel, l'important est de retrouver l’équilibre

Le contexte économique sans concession remet la technique et l’agronomie au goût du jour.

En matière d'alimentation du cheptel, l'important est de retrouver l’équilibre

Il est temps de redécouvrir les vertus du capital sol en remettant en place des systèmes fourragers plus autonomes, plus économes et plus durables. Un certain nombre d’experts tentent de promouvoir en Saône-et-Loire une approche globale des exploitations d’élevages basée sur l’équilibre Sol/Plante/Animal.

Quand les pertes d’animaux s’emballent, quand les factures d’aliments atteignent des sommets, quand les frais vétérinaire assomment, c’est probablement que cet équilibre naturel a été rompu. Le temps est alors venu d’opérer une passionnante remise en question. De redécouvrir des fondamentaux zootechniques et agronomiques oubliés : les vertus d’un bon colostrum, d’un soin aux vaches taries, de la culture de l’herbe, de la diversification des assolements, des aliments fermiers, des matières premières économes...

Mieux exploiter le potentiel des sols de son élevage pour en tirer une alimentation économique, riche et digestible synonyme de meilleure santé pour les animaux et pour l’exploitation. Avec méthode et bon sens, cette fructueuse remise en question peut remettre sur les rails un système dont on ne soupçonne pas toujours les pouvoirs naturels.

Car l’agriculture, c’est avant tout cela : savoir apprivoiser, par la rigueur et l’observation attentive, la puissance phénoménale de la nature.