Herd-book charolais
En route pour l'Agropôle
Outre l'assemblée générale du Herd-book charolais, le 25 mai dernier a
été l’occasion de l'inauguration du nouveau siège social. À deux pas des
installations de la ferme du Marault, à Magny-Cours. Premières images
du bâtiment, qui a été conçu selon les normes les plus modernes de
performance énergétique et de qualité environnementale.
été l’occasion de l'inauguration du nouveau siège social. À deux pas des
installations de la ferme du Marault, à Magny-Cours. Premières images
du bâtiment, qui a été conçu selon les normes les plus modernes de
performance énergétique et de qualité environnementale.
L'idée d'un déménagement du siège du 8 rue de Lourdes à Nevers vers un nouveau bâtiment sur l'Agropôle est déjà ancienne. Le président Roger Laurisson, de 1994 à 2000, s'était alors heurté aux crises successives de l'élevage (notamment celle de l’ESB, puis de la fièvre aphteuse). Quant à Albert Merlet, son successeur, il avait ensuite réservé le terrain. Michel Baudot a finalement concrétisé le projet. Les premiers rendez-vous et la conception remontent à janvier 2010, les premiers travaux à mars 2011 et le déménagement réel dans les nouveaux locaux datent du 10 avril dernier.
Fibre optique et lagunage
Le nouveau siège social –situé à l'entrée du Marault– était encore en cours de finalisation quelques jours avant son inauguration officielle.
Tout, dans la conception du bâtiment, a été pensé en amont pour atteindre les objectifs de basse consommation énergétique et de haute performance environnementale. Le siège social est constitué d'un corps central et de deux longues ailes ; il s'étend sur 680 m2 de surface utile, c'est-à-dire le double de la superficie des anciens locaux de Nevers. Il est composé d'un hall d'accueil lumineux équipé d'une mezzanine, d'une bibliothèque qui sera accessible aux étudiants et aux éleveurs inscrits, d'une salle de réunion pour vingt personnes, entièrement privatisable et promise à la location, équipée d’un système de visio-conférence, d'une salle dédiée aux inspecteurs du HBC de passage et de 17 bureaux individuels. Pour Jérôme Sagne, qui était alors encore directeur de la structure (lire par ailleurs), l'organisme a fait deux choix d'investissement raisonné : « l'assainissement est connecté au lagunage de Magny-Cours et une pompe de relevage suffit à y verser les effluents de l’Agropôle ; par un partenariat avec le Pays Nevers sud Nivernais, tout l'Agropôle est relié à la fibre optique, le HBC disposant de ses bases de données au CTIG de l'Inra à Jouy-en-Josas ». Ce ne sont là que deux exemples des performances du nouveau bâtiment.
1 million d'€ d'investissements
Dans son ensemble, le projet aura coûté 1 million d'€, dont un quart pris en charge par les subventions du Conseil régional, du Conseil général et de la mairie de Magny-Cours. Ce qui revient, pour 700 m2, à 1.500 € du m2. « Tant qu'à faire des tranchées, nous avons voulu tout faire maintenant », précisait le directeur, fier du système de chauffage et de rafraîchissement par géothermie au sol comme par le choix de faire circuler les câbles et les réseaux par les plafonds, des aménagements tels que l'éclairage adaptatif individuel de chaque bureau.
Esthétiquement, le tout affiche une grande homogénéité et donne un sentiment de sobriété et d'élégance. Le sol est fait de dalles de grès brunes, les cloisons –posées sur les dalles et modulables à l'avenir– donnent une impression de grande luminosité et les baies vitrées des bureaux paraissent accroître la profondeur du bâtiment qui s'étend déjà tout en longueur. Sans oublier les rappels visuels de l'objet du HBC, que constituent les deux grands portraits de taureaux charolais et le rappel au sol dans le hall d'entrée.
Le nouveau siège social manifeste la volonté de faire entrer la race charolaise de plain-pied dans les XXIe siècle et y parvient avec modernité. La maison du charolais est plus que jamais tournée vers l'accueil du public et vers l'avenir.
Une directrice au HBC
Fibre optique et lagunage
Le nouveau siège social –situé à l'entrée du Marault– était encore en cours de finalisation quelques jours avant son inauguration officielle.
Tout, dans la conception du bâtiment, a été pensé en amont pour atteindre les objectifs de basse consommation énergétique et de haute performance environnementale. Le siège social est constitué d'un corps central et de deux longues ailes ; il s'étend sur 680 m2 de surface utile, c'est-à-dire le double de la superficie des anciens locaux de Nevers. Il est composé d'un hall d'accueil lumineux équipé d'une mezzanine, d'une bibliothèque qui sera accessible aux étudiants et aux éleveurs inscrits, d'une salle de réunion pour vingt personnes, entièrement privatisable et promise à la location, équipée d’un système de visio-conférence, d'une salle dédiée aux inspecteurs du HBC de passage et de 17 bureaux individuels. Pour Jérôme Sagne, qui était alors encore directeur de la structure (lire par ailleurs), l'organisme a fait deux choix d'investissement raisonné : « l'assainissement est connecté au lagunage de Magny-Cours et une pompe de relevage suffit à y verser les effluents de l’Agropôle ; par un partenariat avec le Pays Nevers sud Nivernais, tout l'Agropôle est relié à la fibre optique, le HBC disposant de ses bases de données au CTIG de l'Inra à Jouy-en-Josas ». Ce ne sont là que deux exemples des performances du nouveau bâtiment.
1 million d'€ d'investissements
Dans son ensemble, le projet aura coûté 1 million d'€, dont un quart pris en charge par les subventions du Conseil régional, du Conseil général et de la mairie de Magny-Cours. Ce qui revient, pour 700 m2, à 1.500 € du m2. « Tant qu'à faire des tranchées, nous avons voulu tout faire maintenant », précisait le directeur, fier du système de chauffage et de rafraîchissement par géothermie au sol comme par le choix de faire circuler les câbles et les réseaux par les plafonds, des aménagements tels que l'éclairage adaptatif individuel de chaque bureau.
Esthétiquement, le tout affiche une grande homogénéité et donne un sentiment de sobriété et d'élégance. Le sol est fait de dalles de grès brunes, les cloisons –posées sur les dalles et modulables à l'avenir– donnent une impression de grande luminosité et les baies vitrées des bureaux paraissent accroître la profondeur du bâtiment qui s'étend déjà tout en longueur. Sans oublier les rappels visuels de l'objet du HBC, que constituent les deux grands portraits de taureaux charolais et le rappel au sol dans le hall d'entrée.
Le nouveau siège social manifeste la volonté de faire entrer la race charolaise de plain-pied dans les XXIe siècle et y parvient avec modernité. La maison du charolais est plus que jamais tournée vers l'accueil du public et vers l'avenir.
Une directrice au HBC
Après 9 ans à la direction du HBC, Jérôme Sagne a choisi de quitter ses fonctions et s’apprête à rejoindre, en tant qu'éleveur de limousines, un de ses cousins sur l'exploitation familiale correzienne laissée par son père parti en retraite.
La nouvelle directrice du Herd-book s'appelle Cécilia Crapoulet. Elle a 32 ans, est originaire d'Amiens et détient un diplôme d'ingénieure agronome de l'Ensaia de Nancy. Après un stage en Roumanie et un début de carrière au sein de la Société générale en France, cette dernière revient à ses premières amours agricoles, grâce à ce nouveau poste qu'elle a occupé, en tandem, depuis le 23 avril dernier.
