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CDO Structures

En s’asseyant sur les avis validés en CDO Structures, la Draaf a mis le feu aux poudres…

La profession agricole a fait le choix de boycotter la dernière CDO Structures, à savoir celle du 9 juin. Et cela au regard des décisions prises par la Draaf qui bafoue les avis rendus en mai. Le nouveau schéma régional des structures est clairement en cause lequel fait fi des réalités et des avis motivés du terrain…


 

En s’asseyant sur les avis validés en CDO Structures, la Draaf a mis le feu aux poudres…

Depuis plusieurs mois, la profession n’a cessé d’alerter l’administration sur les incohérences du nouveau Schéma régional des structures. Au-delà du cadre des priorités attribuées par points, la prise en compte de la restructuration des exploitations est désormais impossible. Et que dire du barème d’équivalence pour le secteur avicole qui, à lui seul, est digne de la célèbre comédie de Molière, Tartuffe…

Et ce qui devait arriver, arriva ! La Draaf Bourgogne Franche-Comté - campée pour ne pas dire réfugiée dans sa tour d’ivoire aux vitres opaques - a fait "mouliner" ses ordinateurs avec, comme résultats, un nombre conséquent de décisions allant à l’encontre même des avis donnés par la CDO Structures, la commission départementale d’orientation dédiée à la gestion du foncier, lors de sa dernière cession de mai. Des avis pourtant eux aussi partagés par l’administration départementale, en l’occurrence la DDT…

En clair, les avis de la Draaf font fi des réalités du terrain et des avis des professionnels qui donnent de leur temps pour que la raison et le bon sens restent le pilier des orientations données au foncier au sein de notre agriculture. Pour reprendre une phrase trop souvent entendue dans nos campagnes : "on se fout de nous !". Et cela semble bien être franchement le cas !

Dans ce contexte, sous l’impulsion de la FDSEA et des JA 71, la majorité des membres de la CDO Structures ont décidé de ne pas participer à la commission du 9 juin dernier. Si l’administration considère le rôle des organisations professionnelles uniquement comme un rôle de caution, il lui appartient dès lors de gérer seule les dossiers et d’en assumer seule la totale et entière responsabilité.

Il est impensable d’être les faire-valoir d’une politique d’orientation qui s’appuie sur le manque total de restructuration des exploitations, garante d’une économie raisonnée et durable.

La situation économique et sociale actuelle du monde agricole ne permet pas d’y ajouter le sentiment d’abandon par des décisions administratives dénuées de tout bon sens et qui entraînent de surcroit des conséquences dévastatrices.

Il est clair que, dans ce jeu de dupes, ce sera sans nous !