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Association Vêtir en Saône-et-Loire

En Saône-et-Loire, le secteur textile est générateur d’emplois

Loin d’être reconnu à sa juste mesure, le secteur textile en Saône-et-Loire est un acteur industriel loin d’être négligeable avec ses 1.200 emplois directs. En misant sur l’innovation, la créativité et le savoir-faire, les entreprises peuvent envisager l’avenir avec confiance.

En Saône-et-Loire, le secteur textile est générateur d’emplois

Il y a près d’un siècle, dans les années vingt, naissait à Montceau-lès-Mines l’association Vêtir sous l’impulsion, notamment, de M. Perrin. Tombée pendant de nombreuses décennies dans un long sommeil, cette structure a retrouvé un second souffle il y a quelques années par la volonté de plusieurs acteurs du textile du département alors que le secteur compte en Saône-et-Loire, lui qui génère tout de même 1.200 emplois directs.

Complémentarité entre Internet et commerce de détail

Présidée par Grégoire Chalumet, l’association rassemble une dizaine d’entreprises qui, pour la plupart, sont situées sur des marchés de niche. La volonté est de proposer des produits à forte valeur ajoutée, signe aussi d’une montée en gamme. « Nous avons une triple casquette : nous sommes à la fois créateurs, fabricants et commerçants. Pour survivre, notre filière doit s’appuyer sur l’innovation, la création et l’exportation ».

Ces entreprises doivent en permanence s’adapter à un marché en mutation. A commencer par l’aspect distribution. En 2017, le premier client, en terme de chiffre d’affaires pour Le Chat, aura été Internet. Ce sera également vrai pour Perrin en 2018. « Internet n’est pas un concurrent pour les détaillants, mais renforce ces mêmes détaillants. Internet génère des flux dans les magasins de détail. Sur Internet, nous vendons au même prix que chez les détaillants. Il ne faut pas opposer les réseaux de distribution. Ils sont complémentaires. » Alors que Perrin dispose déjà de dix magasins à son nom, l’enseigne s'apprête à ouvrir de nouvelles boutiques « car c’est un support indispensable » précise son président Franck Couturier.

Communiquer et promouvoir

Trois journées durant, les membres de l’association ont été placés sous les feux des projecteurs à l’occasion de la deuxième édition du salon "Mode In Bourgogne" organisé du 1er au 3 décembre aux Ateliers du Jour dans la Grande Halle à Montceau-lès-Mines. L’occasion de présenter le secteur au grand public en général et à une centaine d’élèves du département à travers un parcours de découverte des métiers installé sur le salon. Car il y a là un réel gisement d’emplois entre couturière en confection, coupeur-scieur, styliste, infographiste, remailleuse, prototypiste… « Nos entreprises ont beaucoup recours à la formation interne » rappelle Grégoire Chalumet. « C’est un excellent moyen de faire connaître les marques textiles du département, nos métiers et contribuer à la promotion du territoire. Cet événement nous permet aussi d’être en contact direct avec les consommateurs, nos clients et aussi de prouver que nous sommes une filière extrêmement vivante ».

En Saône-et-Loire, le secteur textile est générateur d’emplois

En Saône-et-Loire, le secteur textile est générateur d’emplois

Il y a près d’un siècle, dans les années vingt, naissait à Montceau-lès-Mines l’association Vêtir sous l’impulsion, notamment, de M. Perrin. Tombée pendant de nombreuses décennies dans un long sommeil, cette structure a retrouvé un second souffle il y a quelques années par la volonté de plusieurs acteurs du textile du département alors que le secteur compte en Saône-et-Loire, lui qui génère tout de même 1.200 emplois directs.

Complémentarité entre Internet et commerce de détail

Présidée par Grégoire Chalumet, l’association rassemble une dizaine d’entreprises qui, pour la plupart, sont situées sur des marchés de niche. La volonté est de proposer des produits à forte valeur ajoutée, signe aussi d’une montée en gamme. « Nous avons une triple casquette : nous sommes à la fois créateurs, fabricants et commerçants. Pour survivre, notre filière doit s’appuyer sur l’innovation, la création et l’exportation ».

Ces entreprises doivent en permanence s’adapter à un marché en mutation. A commencer par l’aspect distribution. En 2017, le premier client, en terme de chiffre d’affaires pour Le Chat, aura été Internet. Ce sera également vrai pour Perrin en 2018. « Internet n’est pas un concurrent pour les détaillants, mais renforce ces mêmes détaillants. Internet génère des flux dans les magasins de détail. Sur Internet, nous vendons au même prix que chez les détaillants. Il ne faut pas opposer les réseaux de distribution. Ils sont complémentaires. » Alors que Perrin dispose déjà de dix magasins à son nom, l’enseigne s'apprête à ouvrir de nouvelles boutiques « car c’est un support indispensable » précise son président Franck Couturier.

Communiquer et promouvoir

Trois journées durant, les membres de l’association ont été placés sous les feux des projecteurs à l’occasion de la deuxième édition du salon "Mode In Bourgogne" organisé du 1er au 3 décembre aux Ateliers du Jour dans la Grande Halle à Montceau-lès-Mines. L’occasion de présenter le secteur au grand public en général et à une centaine d’élèves du département à travers un parcours de découverte des métiers installé sur le salon. Car il y a là un réel gisement d’emplois entre couturière en confection, coupeur-scieur, styliste, infographiste, remailleuse, prototypiste… « Nos entreprises ont beaucoup recours à la formation interne » rappelle Grégoire Chalumet. « C’est un excellent moyen de faire connaître les marques textiles du département, nos métiers et contribuer à la promotion du territoire. Cet événement nous permet aussi d’être en contact direct avec les consommateurs, nos clients et aussi de prouver que nous sommes une filière extrêmement vivante ».

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