Encourager et valoriser l’excellence française au Concours général agricole 2018

Pour la première fois cette année, le concours général agricole avait organisé une conférence en amont du salon de l’agriculture pour présenter ses coulisses et ses nouveautés 2018. Benoît Tarche, commissaire général, a d’abord rappelé l’histoire de ce concours, qui fête cette année ses 148 ans. Il est sous la tutelle du ministère de l’agriculture depuis la création de ce dernier en 1883. Il s’agit du plus gros concours agroalimentaire mondial avec plus de 22 000 produits dégustés et plus de 10 000 jurés (professionnels et consommateurs avertis). Benoît Tarche estime que ces « JO du goût », sont profondément enracinés dans le patrimoine national. Ainsi, plus de 50 % des Français déclarent avoir acheté un produit médaillé au cours des 12 derniers mois (Sondage OpinionWay réalisé en 2015). Les produits médaillés jouissent donc d’une bonne attractivité et permettent souvent aux lauréats d’améliorer leur chiffre d’affaires de 15 à 20 % l’année de la médaille. Ce concours permet d’encourager les producteurs français, de mettre en avant « l’excellence française » et de soutenir les filières de production.

Plus de 1 000 citoyens avertis dans le jury 

Pour Caroline Gallard, chargée de missions chez Fil Rouge, l’ouverture du concours à la viande sous signe de qualité, il y a 4 ans, a permis de communiquer positivement sur la viande. Cette compétition a aussi créé une émulation, une saine rivalité, dans les filières viandes françaises. Les meilleurs opérateurs sont ainsi valorisés pour leur travail. La médaille conforte le produit dans sa qualité. En 2018, le concours viande s’ouvre d’ailleurs au Charolais label Rouge. Autre nouveauté pour cette édition du concours général agricole, l’entrée des rillettes de carpe au concours expérimental. Cette entrée a permis d’accompagner la structuration de cette jeune filière. Cette année, le règlement du concours bières a évolué pour prendre en compte la diversification des bières artisanales françaises. Autre nouveauté pour l’édition 2018, le développement d’un programme de 53 sessions de formation à la dégustation. Plus de 1 000 citoyens ont ainsi été initiés pour faire partie du jury au côté des professionnels. 130 étudiants ont également été formés dans des établissements scolaires pour faire partie du jury. Benoît Tarche précise que les objectifs de ce concours sont de transmettre et d’éduquer, par le biais de ces formations à la dégustation, mais aussi avec les concours ouverts aux jeunes professionnels.