Chasseurs et agriculteurs de l’Autunois
Ensemble pour un territoire
En matière de prolifération de sangliers, l’Autunois est tout aussi
concerné que d’autres secteurs. Chasseurs et agriculteurs se sont
rencontrés pour définir une stratégie commune. Analyse.
concerné que d’autres secteurs. Chasseurs et agriculteurs se sont
rencontrés pour définir une stratégie commune. Analyse.
Face à la prolifération de plus en plus importante de sangliers dans l'Autunois, les représentants de la FDSEA et des JA ont tenu à inviter les responsables de la Fédération des chasseurs de Saône-et-Loire à Auxy pour, ensemble, dresser un point de situation de l'évolution du peuplement, des dégâts mais aussi des risques encourus (en particulier sanitaires pour les élevages locaux) sur un territoire proche de départements, eux aussi victimes, entre autres, de surpopulation.
Si globalement sur une grande partie du territoire, la gestion concertée et les bonnes relations entre chasseurs et agriculteurs conduisent à une situation acceptable, il reste cependant quelques sérieux points noirs à régler avec davantage de rigueur, notamment le secteur d'Auxy, lequel est lié à une gestion différente de grandes chasses privées.
Une fois encore, il convient de rappeler que l'agrainage, pourtant interdit à poste fixe, conduit à une meilleure survie des jeunes et à la concentration des populations, laquelle est accentuée - dans certains secteurs - par des lâchés d'animaux avec les risques sanitaires qui en découlent…
Pour les agriculteurs, il est urgent - et en particulier dans l'UG n° 2 - de mieux réguler la population de sangliers.
Chasseurs et agriculteurs ont convergé au cours de la réunion dans l’analyse et, ensemble, ont rappelé qu’il convenait :
- de faciliter l'attribution de bagues, notamment sur les territoires comportant de la plaine ou riverains des zones agricoles sensibles ;
- de gérer au plus près les secteurs surpeuplés dans le mois qui vient, puis si besoin, d'avoir recours à des moyens plus radicaux ;
- de promouvoir la bonne entente entre chasseurs et agriculteurs que ce soit pour la pose de clôture de protection ou pour l'estimation des dégâts ;
- de surveiller et de condamner les lâchés de sangliers ;
- mais également d'encourager et d'intensifier la destruction des nuisibles (blaireaux, renards, ragondins, corbeaux...) par l'implication des chasseurs, mais aussi par l'accompagnement incitatif des collectivités.
La vie de nos territoires ruraux suppose une bonne gestion de la faune sauvage, au sujet de laquelle les excès ou le laxisme des uns et des autres conduisent toujours à des situations plus difficiles à gérer.
Dans ce contexte, l'esprit constructif et le dialogue qui règnent entre les chasseurs et le monde agricole en Saône-et-Loire doivent plus que jamais être utilisés pour encore plus d'efficacité.
Si globalement sur une grande partie du territoire, la gestion concertée et les bonnes relations entre chasseurs et agriculteurs conduisent à une situation acceptable, il reste cependant quelques sérieux points noirs à régler avec davantage de rigueur, notamment le secteur d'Auxy, lequel est lié à une gestion différente de grandes chasses privées.
Une fois encore, il convient de rappeler que l'agrainage, pourtant interdit à poste fixe, conduit à une meilleure survie des jeunes et à la concentration des populations, laquelle est accentuée - dans certains secteurs - par des lâchés d'animaux avec les risques sanitaires qui en découlent…
Pour les agriculteurs, il est urgent - et en particulier dans l'UG n° 2 - de mieux réguler la population de sangliers.
Chasseurs et agriculteurs ont convergé au cours de la réunion dans l’analyse et, ensemble, ont rappelé qu’il convenait :
- de faciliter l'attribution de bagues, notamment sur les territoires comportant de la plaine ou riverains des zones agricoles sensibles ;
- de gérer au plus près les secteurs surpeuplés dans le mois qui vient, puis si besoin, d'avoir recours à des moyens plus radicaux ;
- de promouvoir la bonne entente entre chasseurs et agriculteurs que ce soit pour la pose de clôture de protection ou pour l'estimation des dégâts ;
- de surveiller et de condamner les lâchés de sangliers ;
- mais également d'encourager et d'intensifier la destruction des nuisibles (blaireaux, renards, ragondins, corbeaux...) par l'implication des chasseurs, mais aussi par l'accompagnement incitatif des collectivités.
La vie de nos territoires ruraux suppose une bonne gestion de la faune sauvage, au sujet de laquelle les excès ou le laxisme des uns et des autres conduisent toujours à des situations plus difficiles à gérer.
Dans ce contexte, l'esprit constructif et le dialogue qui règnent entre les chasseurs et le monde agricole en Saône-et-Loire doivent plus que jamais être utilisés pour encore plus d'efficacité.